Publié
Moyen
Final
CL et RS, PA
Ces questionnaires retracent les origines de ces militant(e)s, leurs expériences de la période « LMR -PSO », leurs parcours ultérieurs ainsi que leur regard rétrospectif sur ce long engagement – parfois plus de vingt ans – au coeur d’une période historique mouvementée tant au niveau international (Chili, Portugal, Espagne, Vietnam, Pologne, Nicaragua) qu’helvétique (crise du Parti du Travail, décriminalisation de l’avortement, grèves avec occupation, lutte contre les centrales nucléaires, contre la xénophobie, initiative 40 heures, etc.).
Classement en 3 dossiers en fonction de la nature des documents: témoignages en français, témoignages en allemand, documents iconographiques et audiovisuels. Au sein des dossiers, classement alphabétique.
Production propre, 2016.
Pas d'accroissement prévu.
Un petit collectif d’ancien(ne)s militant(e)s de cette organisation, active de 1969 à 1988 environ, a décidé en 2015 de lancer un questionnaire auprès de quelque 600 anciens membres suisses alémaniques, romands, tessinois et grisons, dont ils ont pu retrouver la trace. Ce travail s’est effectué avec l’appui financier de l’Institut d’études politiques, historiques et internationales (IEPHI) de l’Université de Lausanne et l’AEHMO a eu l’amabilité d’offrir son hospitalité à cette base de données.
Consultation des imprimés interdites, car y figurent les noms des personnes ayant souhaité garder l'anonymat. Pour éviter tout risque, l'ensemble du fonds est interdit de consultation, y compris les photographies qui se trouvent dans la même boîte (LMRRML/002). La consultation des photographies est possible si l'on s'assure que la personne n'a pas accès aux interviews des séries 1 et 2. (PA, 20.11.2020).
Ajout reçu de la part d'Olivier Pavillon, 1er juillet 2019; ajout de photographies en 2020 par PA.
Vous trouverez également sous https://dartfi.sh/p8emgA7woMf de nombreuses heures d’enregistrement de meetings et congrès de la LMR et de cours de formation donnés par la IVe Internationale, numérisées par les Archives de la Ville de Lausanne en 2019.
Consultation libre des documents disponibles en ligne. Accès interdit aux originaux imprimés conservés dans le fonds AEHMO (Durée d'embargo: 10 ans après le décès ou, à défaut d'information sur celui-ci, 100 ans après la naissance).
En respect de la Loi fédérale sur le droit d'auteur et les droits voisins (1992).
Mention de la source (la présente base de données) obligatoire.
Tout usage public malveillant d'éléments empruntés à cette base de données sera poursuivi.
Jacqueline Heinen... et 110 autres, "1968... Des années d'espoirs", Antipodes, 2018
CL et RS
Publié
production propre, 2016.
Consultation libre des documents disponibles en ligne. Accès interdit aux originaux imprimés conservés dans le fonds AEHMO (Durée d'embargo: 10 ans après le décès ou, à défaut d'information sur celui-ci, 100 ans après la naissance).
En respect de la Loi fédérale sur le droit d'auteur et les droits voisins (1992).
Mention de la source (la présente base de données) obligatoire.
Tout usage public malveillant d'éléments empruntés à cette base de données sera poursuivi.
Publié
Né le 09.01.1942. Fils d’un paysan, à Eysins près de Nyon, sans terre depuis novembre 1946, finalement, manoeuvre dans une scierie au Mont s/ Lausanne, décédé en 1960 et d’une mère, capable de tout faire, couturière de formation, décédée en 2000, veuve ; un frère cadet ; famille très unie.
Collège scientifique, école normale, brevet fédéral de gymnastique et sport.
Marié dès 1963, 2 enfants, nés en 1964/69.
Maître d’éducation physique et de sport à Lausanne, de 1964 à 1977, donc à la création de la LMR.
Etudes à l'Universisté de Genève, économie et méthodes quantitatives. 1978-1982.
Diverses activités dans les services publics vaudois (domaines santé/social) jusqu’en 2002.
En particulier, création des centres médico-sociaux dans tout le canton.
Actuellement, retraité, marié avec JBF.
5 enfants vivants (décès de Manon en 1985). Bientôt (été 2016) 15 petits-enfants.
Abonnements :« Monde diplomatique, Solidarité, La Brèche (tant qu’il était sur papier), Manière de
voir, l’Hebdo.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
G. B., 11.03.1947, famille de la petite bourgeoisie, 2 frères, Lugano, tertiaire, école de commerce.
Mariée au moment de l'adhésion. Licenciée ensuite en Sciences de l'éducation à l'Université de Genève.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Je suis né le 25 février 1950 dans le milieu de la petite bourgeoisie, au sein d'une famille éclatée, mais cependant mon père et ma mère ont été présents jusqu'à mes 18 ans.
J'ai suivi ma scolarité à Lausanne jusqu'au collège secondaire en section latin/anglais. A l'époque de mon adhésion j'étais fraichement marié, mais rapidement divorcé par la suite. J'ai commencé par avoir diverses activités, essentiellement dans le domaine social. Puis des cours m'avaient finalement ouvert les portes de l'enseignement secondaire privé. Je me suis par la suite lancé dans l'informatique (1976), travaillé à Cedips durant 9 ans, puis comme chef de fabrication, puis chef de vente, et enfin directeur de la filiale suisse d'une imprimerie belge. Fermeture de celle-ci, 2 ans et demi sans emploi, et reconversion totale dans le domaine de l'insertion professionnelle au sein de
l'OSEO-Vaud durant les 7 ans précédant ma retraite.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Batou, Jean, né le 27 juillet 1954.
Mon père était ingénieur, puis enseignant secondaire, et ma mère « femme au foyer », puis institutrice primaire. Pour autant, cette image donne une idée réductrice de mes origines, qui ne peuvent être comprises qu’en revenant sur la trajectoire de mes parents. Cette histoire – et mon intérêt pour l’histoire –, je les dois aux liens privilégiés que j’ai développés avec mes deux grand-mères tout au long de mon enfance.
Ma mère était française par sa naissance, dans le Tarn, en 1924, par la famille de sa mère et par sa formation scolaire. Son père, d’origine suisse, avait perdu ses parents dès l’enfance, mais il avait réussi à finir des études de dentiste « à la force du poignet ». Pour avoir abandonné le « service aux frontières » durant la Première Guerre mondiale, il avait été poursuivi pour désertion, avant de s’expatrier en France, où il avait rencontré ma grand-mère. Ma mère, ses trois sœurs et ses parents ont passé la guerre à Marseille, avant de s’établir à Genève en 1945. Avec ce parcours, la famille de ma mère n’avait pas accumulé de ressources et vivait modestement.
Mon père est né à Genève en 1919, d’une mère française issue d’un milieu populaire parisien (son beau-père père était ouvrier doreur). Il avait été reconnu par son père, un dentiste d’origine russe (d’une famille juive de Bessarabie), qui avait fui les pogroms des années 1903-1907. Le mariage de mes grands-parents avait fait perdre la nationalité française à ma grand-mère, qui était devenue apatride, comme son mari et ses deux enfants (mon père et sa sœur cadette). Quelques années plus tard, en 1929, mon grand-père mourait après plusieurs mois d’hospitalisation, laissant ma grand-mère avec des dettes. Elle trouvera un poste de manœuvre dans l’horlogerie à Neuchâtel, ce qui lui permettra de subvenir chichement aux besoins de ses enfants.
Mes parents avaient une forte sensibilité aux questions sociales. C’était plutôt mon père qui donnait le ton : tout d’abord, par son esprit scientifique et son approche critique ; ensuite, par son parti pris intransigeant pour la liberté ; mais surtout par sa défense des opprimé·e·s. Il avait rejeté le communisme en raison d’une forte inclinaison libertaire, qu’il pensait liée à son passage par l’école active de Neuchâtel, dont les instituteurs s’étaient occupés de lui après la perte de son père. En même temps, il condamnait les reniements socialistes dans les guerres coloniales. Cela ne se traduisait pas par une adhésion partisane, mais par une façon de réfléchir et d’agir au quotidien. Quant à ma mère, plus marquée par une éducation conformiste, elle cherchait à tracer son propre sillon, dans l’esprit de l’existentialisme d’après-guerre (Camus, Sartre, De Beauvoir)…
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Né en 1955, Fribourg, milieu catholique, adhère en 1976, activités internationalistes, permanent LMR 1983-1987 et rédacteur de La Brèche, puis journaliste TV en Suisse alémanique puis romande, marié sans enfants. Activisme débridé, sectarisme de la LMR, importance des acquis féministes, démocratie interne imparfaite, plus militant aujourd'hui, a conservé une vision critique de la société et de son évolution.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
29.11.53, famille aux racines protestantes-libérales (d’avantage bourgeoisie de « robe » que d’affaires), scolarité secondaire puis universitaire à Lausanne.
Gymasien (célibataire !) à l’époque de l’adhésion au cercle Spartacus et à la LMR.
Après quoi, stage de journalisme à 24 Heures et à la Télévision suisse romande puis journaliste à L’Hebdo et actuellement à la RTS
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Paul Cachin 04.03.1948. Mes parents étaient petits paysans. Jura/Delémont. Ecole primaire. Apprentissage de mécanicien. Célibataire. Travail en usine quelques années et chauffeur de camion. Ensuite 23 ans aux CFF à Zurich.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Claude Calame, 10.09.1943, né à Lausanne, père fondé de pouvoir dans une fiduciaire, mère secrétaire puis femme au foyer. Formation : Collège classique cantonal, Gymnase, Université (Lettres - latin/grec et philo). De fin 1966 à 1974, élaboration de ma thèse en histoire et
anthropologie de la poésie et de la religion grecques (soutenue et publiée en 1977) à la faveur d’une bourse d’études à l’Université d’Urbino où je suis retourné de 1971-1974 comme chargé de cours,
puis wissenschaftlicher Assistent à l’Université d’Hambourg en 1968, doctorant à Paris (EPHE, 5e et 6e Sections) en 1969, puis à University College à Londres en 1970. Puis maître secondaire au Collège de Béthusy (Lausanne) de 1975 à 1984. De cette année à 2003, professeur ordinaire de langue et littérature grecques à l’Université de Lausanne. En 1992, visiting scholar à Harvard University ; en 1997, membre de l’Institute for Advanced Study ; en 1998, visting professor à Yale University. Dès 2001 et jusqu’à nos jours directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (l’ancienne 6e Section de l’EPHE) à Paris.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
......Darbellay Claude, 6,1,53. Parents divorcés quand j’ai deux ans. Mère violoniste et père économiste, je vis avec ma mère chez mes grands-parents à La Chaux-de-Fonds, voit régulièrement mon père qui habite avec sa nouvelle épouse à l’Orient, à la vallée de Joux, il est directeur commercial de la Movado. Mon grand-père maternel (Albert Steinmann) est un inventeur. Il a inventé et fabriqué une calculatrice de poche pour les commerçants, la « Stima », avant la deuxième guerre mondiale. Le conflit lui ferme les marchés et le ruine. Ma grand-mère a fait des études de secrétariat et a été secrétaire de direction dans une entreprise horlogère biennoise. Lorsque son patron allait au service militaire elle avait « la signature ». Mon oncle maternel était directeur du technicum de la Chaux-de-Fonds. Le soir, vu l’absence fréquente de ma mère pour raisons professionnelles, je suis souvent invité à manger dans les familles du quartier et féquente ainsi divers milieux.
Je fais la connaissance de la LMR dans les années 70, lorsqu’ils viennent pêcher des jeunes au gymnase « rouge » de La Chaux-de-Fonds en les attirant avec des cours de marxisme, une certaine rhétorique révolutionnaire. Et des fins de soirée au bistrot.
Aujourd’hui, je suis enseignant de français et d’anglais au Lycée Blaise Cendrars à la Chaux-de- Fonds, habite Cortaillod, suis écrivain. Publication de 25 romans, récits, nouvelles, livres de poèmes, plusieurs distinctions (pour plus de renseignements aller sur google). Marié, père d’une jeune fille de 15 ans qui va entrer au Lycée à Neuchâtel avec option philosophie. J’ai beaucoup voyagé, parle, outre le français et l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Ai représenté les écrivains suisses romands au comité du Groupe d’Olten, les écrivains suisses au Congrès des écrivains européens (EWC) pendant cinq ans, avais fondé « l’observatoire de poésie européenne » qui étudiait la situation de la poésie dans les différents pays comme baromètre de la culture.
Actuellement, je représente les écrivains suisses des quatre cultures au conseil d’administration de la société de perception des droits d’auteurs, ProLitteris, qui compte environ dix mille membres et représente, outre les écrivains, les éditeurs, les journalistes, les plasticiens. Je suis aussi membre du Fonds culturel de ProLitteris qui distribue des aides à la création pour des événements culturels.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Résumé
Né en 1943, famille bourgeoise, Lausanne, père social-démocrate, rédacteur La Sentinelle-Le Peuple, mère journaliste indépendant et députée PS au Grand Conseil vaudois. Avocat, Genève, ASLOCA, célibataire lors de l'adhésion. Se politise à Munich en 1967, contact avec SDS, entend Mandel et Dutschke, participe à des manifs à Berlin (solidarité Vietnam), En 1968, adhère à la Jeunesse Progressiste (POP) et opposition de gauche au POP, influencé par tendance spontanéiste mais attiré par trotskisme. En 1970, avocat stagiaire à Genève, ASLOCA, membre de Rouge, milite à Taupe Roug et responsable intervention sur collèges, puis métallurgie (Verntissa). Mmebre LMR dès sa création à Genève, membre suppléant au CC et DV de Genève, travaille à l'ASLOCA. Investi dans comité de soldats, secteur ouvrier (Charmilles), défense des patients (grande activité dans l'ADUPSY - défense des patients psychiatriques). Surcharge de travail devenant pénible. Féminisme compris intellectuellement, mais resté pratiquement macho.Adhère à la lutte armée là où luttes politiques anéanties par répression. Actions violentes symboliques acceptées. Opposé à l'action des Brigades rouges. Antimilitariste, défend des soldats et des objecteurs de conscience. Malaise parfois à l'interne face au rejet brutal des positions non orthodoxes. A subi un déplacement professionnel en 1969 à cause de son adhésion à la LMR. Se désinvestit progressivement deuxième moitié années '70. Adhère au PS en 1986, député Grand Conseil genevois 1989-1991, conseiller national 1981-2003. Quitte le PS en 2005, membre de SolidaritéS dès 2007.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Jean-Michel Dolivo, 15 novembre 1951, né à Paris, père pasteur et mère enseignante au gymnase. A Bienne de 1956 à 1969, Lausanne de 1969 à 1972, Bienne de 1972 à 1981, Lausanne de 1981 à ce jour. Maturité fédérale en 1969, gymnase de Bienne, Université à Lausanne en sciences sociales et politiques, mention histoire, de 1969 - 1972, licence en sciences sociales et politiques 1972. Adhésion à la LMR en mars 1972. Célibataire.
Enseignant histoire au gymnase de Bienne de 1973 à 1975. Licenciement : Berufsverbot (interdiction professionnelle). Remplacements dans des écoles secondaires. Permanent de la LMR (secrétariat du BP) au niveau national de 1976 à 1979. Implantation dans la métallurgie (tourneur-fraiseur) de 1979 à 1981. De 1981 à 1984, permanent du PSO à Lausanne. 1984-1987 études en droit, licence, à l’Université de Lausanne. Enseignement dans des écoles privées. 1987 à 1990, stage d’avocat à l’Etude de l’ASLOCA à Genève (maître de stage Nils de Dardel). 1990-1991, juriste remplaçant au Département des travaux publics à Genève (Grobet). Dès 1991, avocat à Lausanne pour la FOBB, le SIB, secrétaire politique de l’Union syndicale vaudoise (USV), avec Gérard Forster. Avocat du syndicat unia. Création en 2005 du Collectif d’avocat-e-s.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Claude Durussel, né le 22 janvier 1948 à Neuchâtel. Père représentant de commerce et mère vendeuse. Après une jeunesse à Bruxelles où j’ai commencé à me conscientiser politiquement, j’ai fait une matu au gymnase de la Cité puis une licence en science po à l’Uni de Lausanne acquise en 1971. Après un long voyage de presque 2 ans et divers petits boulots, j’ai commencé à enseigner au collège en 1974 jusqu’à ma retraite en 2010. J’ai 2 enfants de 38 et 28 ans et 2 petits- enfants de 4 et 5 ans. Je vis avec ma partenaire depuis une trentaine d’années.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Je suis née le 31 juillet 1948 dans l’Emmental, comme mon frère aîné. Mon père, médecin, avait décidé d’ouvrir son cabinet dans le village de son enfance. En 1950, peu avant la naissance de mon frère cadet, mes parents ont déménagé à Moutier, petite bourgade industrielle du Jura bermois. Je n’ai pas de souvenirs personnels de notre arrivée dans cette ville romande, déchirée par le conflit jurassien auquel mes parents ne se sont jamais mêlés. M’étant dès le début de la scolarité identifiée comme romande et jurassienne, je me suis souvent demandée comment j’aurais évolué si j’avais grandi à la campagne en Suisse alémanique. Dès l’âge de 8 ans, sentant confusément que les Bernois étaient plutôt mal vus à Moutier, j’ai tenté de cacher mon origine à tout le monde. Ma première humiliation remonte à l’école primaire: à 7 ans, je comprenais le français (entendu pendant un an à l’école enfantine), mais ne savais pas encore le parler. Comment dès lors éviter que la maîtresse ne traduise ses consignes pour moi? Sa gentillesse m’accablait. Une des premières phrases que j’ai apprise et prononcée en français a été : «Oui, oui j’ai compris ». Tout au long de notre enfance, mes parents ont valorisé notre formation scolaire, et exigé - « pour être justes »- que leurs quatre enfants participent à tour de rôle aux diverses corvées domestiques. Mais sur le fonds l’éducation restait traditionnelle : « les garçons doivent se donner les moyens de faire de bonnes études, pour les filles c’est moins important. » Ils m’envoyèrent à l’Ecole de Commerce à Bienne avec cette conviction qu’une fille doit avoir un métier au cas où son mari tomberait malade ou pire mourrait. Ce fut ma première révolte. Au bout d’un an, mes parents cédèrent et je fis le gymnase comme mes deux frères, et comme le fit plus tard ma petite soeur, la cadette de la famille. Je suis entrée à l’université de Lausanne en septembre 1968.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
ELSA, née le 24.04.1948.
Je suis née de parents ouvriers, militants; mon père était tourneur, et ma mère régleuse : tous deux dans l’horlogerie. Ils ont été des militants de la JOC ET DE L’ACO, des chrétiens engagés sur le plan social. Ils ont créé, avec des amis, le
Mouvement Populaire des Familles et mon père a participé à la création d’une section du Parti Socialiste aux Franches-Montagnes. Il était aussi un grand militant syndicaliste à la FOMH, à l’époque, puis à la FTMH.
Ma mère très qualifiée, a travaillé à domicile pour s’occuper de ses 4 enfants, dont je suis l’aînée.
Ils m’ont formée aux questions sociétales, à leur manière, entachée de culture religieuse.
A l’époque de mai 68, je rencontre Zverkov, militant au POP, à l’époque, juste avant sa distanciation de ce dernier Parti, auquel je n’aurais jamais pu adhérer…..
A l’époque, les garçons avaient le privilège de poursuivre des études. Mes 3 frères avaient donc la priorité. Ai fait la formation d’enseignante primaire, sans grandes convictions, puisque mon père a refusé que je rejoigne le gymnase. Ai pratiqué l’enseignement selon les méthodes Freinet avec un groupe de mordus aux Franches – Montagnes. En garde un bon souvenir de créativité et d’inscription dans une école favorisant l’égalité de chances et la créativité.
Pour rejoindre le lieu de travail de Zverkov, devenu mon mari, j’ai quitté l’enseignement aux Franches-Montagnes. Lui, suivait les cours aux canetons avec Charles-André Udry, tandis que je m’occupais de notre premier bébé.
Ensemble nous sommes devenus membre de la LMR.
Ai suivi ensuite la première formation d’enseignante spécialisée, puis formation psychanalytique et systémique. Suis certifiée en thérapie familiale et travail avec les familles migrantes. Ai travaillé 38 ans dans la pédagogie spécialisée. Depuis 1998, en parallèle, je pratique , en collaboration avec un pédopsychiatre, des entretiens de familles, avec un grand bonheur. Ai pris une retraite anticipée pour accompagner Zverkov dans la dernière phase de sa vie…
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Jacques Eschmann, 27 février 1947, originaire de Vellerat JU.
Origine sociale modeste : mes deux grands-pères étaient ouvriers d’usine, mes deux grands-mères femmes au foyer. Mes deux parents ont fait un apprentissage d’employé-e de bureau. Puis mon père a gravi les échelons jusqu’à devenir gérant d’une entreprise correspondant aujourd’hui à une Landi cantonale, où il a fait toute sa carrière professionnelle. Ma mère a cessé son activité professionnelle après son mariage.
Je suis l’aîné d’une famille de 6 enfants.
J’ai toujours habité à Delémont jusqu’à l’âge de 19 ans, puis je suis parti à l’université de Fribourg, ville que je n’ai plus quittée.
Ecoles primaire et secondaire à Delémont, maturité scientifique à l’Ecole cantonale de Porrentruy, études universitaires à Fribourg (licence en sciences). J’ai pratiqué l’enseignement jusqu’à ma retraite au niveau du secondaire II.
Au moment de fonder la LMR de Fribourg (1971), j’étais fraîchement marié, sans enfants.
De profession, j’étais alors assistant en géographie à l’Uni de Fribourg et enseignant (quelques heures par semaine). Après avoir quitté l’uni en 1975 (raison : interdiction professionnelle pour
« appartenance à une organisation [la LMR] qui a soutenu l’occupation de la Mensa de l’Uni de Fribourg », selon l’ « acte d’accusation » du Conseil d’Etat fribourgeois), j’ai progressivement augmenté mes heures d’enseignements (géographie et français langue étrangère) aux Cours d’Introduction aux Universités suisses (CIUS) jusqu’à la fermeture de cette école (fin 2011), à la suite de quoi j’ai pris ma retraite. De 2000 à 2011, j’étais enseignant dans cette école, mais aussi vice-directeur à quart temps. De 1991 à 2001, j’ai également été conseiller communal (exécutif) à temps partiel à la ville de Fribourg.
Retraité depuis janvier 2012.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Fortin, Jacques, 18/07/45, famille petite bourgeoisie. française protestante, milieu familial marqué par l’appartenance au protestantisme dans une ville très catholique avant Vatican II, donc circonscrite à la jeunesse paroissiale + une famille juive et une ou deux familles athées et une catho condisciple de mon père. Chartres, lycée, bac puis école préparatoire théologie protestante Lyon et fac de théol. Lausanne une année.
Etudiant théologie au moment de l’adhésion. Célibataire avec un enfant. Divers métiers sans vraie profession, cadre moyen. Actuellement retraité, marié à un homme après un pacs.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Nom : Francioli
Prénom : Renaldo
Né en 1942
Origine sociale : classe moyenne (père dessinateur architecte, mère au foyer.) Milieu familial : 2 frères.
Ville et région activité : Lausanne et Vaud
Collège Classique, Gymnase, EPUL (ing.-civil).
Italien à la naissance, suisse par naturalisation des parents.
Célibataire à création de la LMR.
Marié et 3 enfants.
J’ai travaillé dans la coopération (Helvetas), puis avec des entreprises privées suisses et françaises. A partir de sept.1965, travail à l’étranger : Canada, Cambodge, Cameroun, Lybie, Bénin, Zaire, Cameroun, Guinée, Madagascar, Tanzanie, Burundi, Rwanda, Cong Brazza, Tchad.
Séjour en Suisse : 1966-1967 : 10 mois
1968-1970 : 2 ans 1973-1974 : 1 an
Actuellement retraité.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Né à Lausanne, 17.12.54. Père bâlois & employé à la SBS. Mère anglaise enseignait à temps partiel dans des écoles privées. 2 frères, 1 sœur.
Scolarité à Ls => Baccalauréat latin-grec.
Adhéré à la LMR l’été 73 dès la fin des examens du bac (cette année là, il n’y eut, je crois, que deux échecs).
A la rentrée 73 je suis resté une semaine à l’uni, fait un peu de temporaire, école de recrues en 74. Ensuite je suis devenu permanent chez CEDIPS (l’imprimerie de la LMR) à la rue de la Borde pendant deux ans.
Etudes de lettres deux autres années sans résultat...
Apprentissage de mécanique générale 78-82.
Fin 82 participé à la première session de l’IIRF à Amsterdam.
Entré chez Bobst SA en fév. 82 ... jusqu’à aujourd’hui.
Juin 88 - juil 89 coopérant technique au Nicaragua.
Dès le printemps 78 à sa mort en nov 15, partagé la vie de Martine.
Rencontré Martine au travers de membres de la LMR. Elle a également adhéré au PSO par la suite mais n’en a pas gardé un très bon souvenir.
Trois filles, deux petites filles.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Née Christen Ursula dans le canton de Berne en 1947, d’un père mécanicien sur auto et d’une mère laborantine puis femme au foyer et comptable du garage paternel, j’ai fait mes classes primaires dans plusieurs cantons alémaniques, l’école secondaire à Lausanne, ainsi que des études de lettres, après avoir passé un an aux Etats-Unis, à Dallas, Texas.
Je vivais en couple lors de l’adhésion à la LMR. Je me suis mariée en 1972 et depuis lors j’ai gardé le nom de Gaillard. Le mariage correpondait à un besoin d’être en règle administrative avec une société que je contestais si radicalement. Membre de la cellule enseignante de l’organisation et employée à titre temporaire depuis 1969 dans un collège lausannois où les jeunes du mouvement Spartacus distribuaient souvent des tracts, je supportais mal de devoir justifier mon concubinage au secrétariat de l’école. Ayant traduit avec bonheur quelques livres pour mon plaisir – dont l’Heure de cuivre, de Dres Balmer en 1984, interdit de vente parce qu’il parlait du HCR au Salvador – j’ai quitté l’instruction publique en 1989 pour devenir traductrice indépendante (littérature-histoire- sciences sociales). A ce titre, j’ai collaboré au Dictionnaire historique de la Suisse de 1993 à 2012. J’ai aussi enseigné le français à des femmes migrantes à Bex de 2007 à 2010 et j’anime chaque jeudi une permanence pour les migrant.e.s depuis 2006.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
G.C.D., née à Bellinzona (TI) le 28-2-1945.
Mon père était cheminot, socialiste, ma mère ménagère, sans opinion politique.
Je suis la dernière de 4 enfants.
J’ai fréquenté l’école primaire et secondaire à Bellinzona, ensuite l’école de beaux arts (CSIA) à Lugano où j’ai obtenut le diplôme fédéral de graphiste. Après avoir travaillé dans un atelier de graphiste à Lugano pendant 1 an, en 1966 j’ai repris les études à Lausanne. Suivant les cours du soir à l’école Lémania en 1968 j’ai obtenut la maturité au collège St-Michel de Fribourg.
Je vivais en couple avec Angelo, sans enfants.
A l’Université de Lausanne, j’ai obtenu la licence en sciences économiques. Pendant les études je travaillais comme enseignante aux cours du soir à l’école Lémania.
A fin 1971 je suis revenue au Tessin, et en 1972 j’ai été employée comme journaliste (et plus tard productrice) à la Télévision de la Suisse Italienne (TSI/SSR) où je suis restée jusqu’à la retraite.
Mariée et divorcée avec Angelo. Mariée et divorcée une deuxième fois avec le père de ma fille Alice, née an 1987.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Godinat Gilles, né le 8.12.47, à Genève, dans une famille ouvrière. Scolarité à Genève, y compris mes études de médecine. Marié à deux reprises, père de trois enfants, dont une fille décédée. Médecin lors de mon adhésion à la LMR-PSO. Vie professionnelle dans un cabinet de groupe à Genève. Actuellement retraité. J’ai ainsi passé la plus grande partie de ma vie à Genève.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Gaillard, Olivier, 10 mai 1948. Un père pasteur, conservateur voire réactionnaire, plutôt mal dans sa peau et dans son rôle, et une mère institutrice, pleine de principes archaïques, mais qu’elle a su assouplir au fil du temps pour devenir une personne ouverte et gaie.
Enfance à Payerne, adolescence à Vevey, puis Dompierre (VD). Aucune inclination pour la religion, jamais. Après des études de Lettres à l’Université de Lausanne (licence en 1973), une année de stage SPES (brevet en 1974), et deux ans d’enseignement au Collège de Vevey (1974- 1976), j’ouvre une boutique de brocante-antiquité-artisanat. En 1991, je reprends l’enseignement (Gymnase de Nyon et collège de Nyon-Marens), puis, dès 1992, au Gymnase de Morges, jusqu’en 2012.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Gottraux, Pascal, 6 mai 1957, Père patron d’une PME (paysagiste), mère institutrice. Lausanne. Famille plutôt de gauche. Scolarité à Renens, Lausanne, études à l’EPFL. Au moment de l’adhésion, j’étais célibataire et étudiant. Après mes études, j’ai eu divers postes en suisse dans le privé et comme assistant à l’EPFL (Doctorat en informatique) en tant qu’ingénieur en développement informatique. Depuis 2003 employé au Centre Informatique de l’UNI de Lausanne comme ingénieur en développement informatique (SAP).
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
GRAEF Philippe, né le 23 juin 1948 de famille bourgeoise (fabrique d’horlogerie) à La Chaux-de-Fonds. Ecoles secondaires au collège Champittet (internat) à Pully. Bac français à Besançon. Uni de Neuchâtel en fac de Lettres (grande époque de mon militantisme). Licence archéo + ethno. Autres écoles (Cinéma, architecture). Marié en 1981, deux fils. Engagements non professionnel puis professionnel dans le domaine du patrimoine architectural (Conservateur des Monuments et Sites pendant 2 ans). Organisateurs de voyages culturels depuis 20 ans.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Graff Michel 28 08 1947,père avocat,mère écrivain.
Né à Lausanne,matu puis étude de medecine à Geneve de 68 à 69 puis à Lausanne jusqu'en 75. Formation de médecine générale avec pratique en cabinet de groupe à Yverdon de 1985 à 2014. A la retraite depuis 3 ans.
Pas d'expérience politique avant mon engagement à la ligue,très marqué par un voyage à Paris dans le cadre d'un convoi humanitaire de la Croix Rouge en mai 68 pour apporter des antidotes aux gaz lacrymogènes.Nous fûmes reçu à La Sorbonne occupée,moment rare où un monde nouveau semblait possible avec ces convois de paysans amenant la nourriture aux étudiants et le mouvement ouvrier fraternisant avec le monde étudiant....
Marqué aussi par l'engagement de mon frère François et la possibilité ainsi de partager avec lui certains idéaux.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Charles HEIMBERG, né le 17 février 1959 à Chêne-Bougeries près de Genève. J’ai eu une enfance dans une famille bourgeoise, aîné d’une fratrie de trois enfants. Mon père codirigeait un bureau de géomètre qui employait une vingtaine de personnes, ma mère était mère au foyer. C’était un milieu catholique, démocrate-chrétien, intéressé au football du côté masculin.
J’ai adhéré à la LMR en tant que collégien au début de l’année scolaire 1975-1976. J’y suis resté une dizaine d’années en militant surtout par la suite dans le secteur de la santé.
J’ai obtenu un diplôme de maturité en 1977, un diplôme d’infirmier en psychiatrie en 1980, une licence ès lettres (histoire et italien) en 1990 et j’ai soutenu une thèse de doctorat sur l’histoire du mouvement ouvrier en 1995.
J’ai été infirmier en psychiatrie, éducateur, enseignant d’histoire, puis formateur d’enseignants d’histoire. Depuis 2011, je suis professeur de didactique de l’histoire à l’Université de Genève.
À l’époque de mon adhésion à la LMR, je vivais chez mes parents. J’ai vécu en couple, dans un premier temps en colocation avec des amis, dès le début de 1977. J’ai eu un enfant en 1981. Un second est né en 1988.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Née en 1940 à Genève, dans un milieu bourgeois. Maturité latine faite en traînant les pieds car je ne m’intéressais qu’au théâtre. Diplômée du Conservatoire de Genève, études théâtrales poursuivies à Paris. Comédienne au début des années 60 à Paris et Genève (licence de lettres vite faite durant cette période). Dramaturge et metteure en scène ensuite, en Europe centrale et dans les Balkans, puis à Lausanne. Par la suite, professeure de français dans le secondaire à Genève durant quatre ans. Puis journaliste et permanente de la IVe Internationale à Paris durant dix ans (CAP de tourneur-fraiseur, chemin faisant...). Puis traductrice pour des organisations internationales, le temps de passer une thèse de sociologie. Devenue, à 50 ans, maître de conférences à Paris et peu après professeure de sociologie. De 1990 à 2008, directrice d’un laboratoire du CNRS et d’une revue sur le genre. Au final, présidente du Conseil national des universités.
Aujourd’hui, professeure émérite (encore active sur divers plans). Ecrit, nage et pratique le chant assez intensément.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Années militantes : 1977 – 1992
Années au parti (LMR, PSO) : 1979 - 1987
André Hofer né le 11 janvier 1957.
Grands-parents maternels ouvriers à Orvin BE, puis Bienne.
Grands-parents paternels paysans métayer dans l’Emmental BE.
Mère institutrice et père boucher, petits commerçants indépendants, habitant à Bienne.
Statut au moment de l'adhésion à la LMR en 1979 : étudiant, célibataire. Ma région d’activité militante s’est étendue de Bienne au Jura bernois.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Iselin Pierrette 29.06.1943. vient d’un milieu enseignant, mon père était instituteur, ma mère venait d’un milieu vigneron.
Ma formation professionnelle : enseignante secondaire, brevet de maîtresse secondaire, mariée au moment de mon adhésion à la LMR, nom : Parriaux.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
C.J., 30.05.1949, père : famille de petits industriels jurassiens (horlogerie), mère : couturière. Formation : école libre (religieuse, catholique), école secondaire, gymnase, université, licence en sociologie. Statut au moment de l’entrée à la LMR : célibataire, sans enfant.
Parcours prof. : quelques emplois peu satisfaisants, puis 2ème formation en psychologie, assistanat à l’Université de Lausanne, thèse en sociologie, emploi de longue durée à l’Office fédéral de la statistique, actuellement retraitée.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
LOERTSCHER Clive, 17 octobre 1948, milieu modeste (père magasinier dans un garage, mère au foyer), famille nombreuse du côté de ma mère (9 frères et soeurs). Ai été le seul de mes 24 cousines et cousins à faire des études universitaires.
Vivait à l’époque à Lausanne depuis mes 6 ans, collège secondaire, maturité latin-anglais, licence ès sciences politiques UNIL, assistant à l’Uni à l’époque, puis enseignant secondaire et de gymnase, directeur de gymnase et enseignant secondaire à nouveau.
En couple à l’époque.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Je m'appelle Suzanne Loup, je suis née en 1949 à la campagne, au Val-de-Ruz, au milieu des fleurs puisque mes parents
étaient horticulteurs. J'ai débarqué dans la ville de Neuchâtel pour suivre les études gymnasiales puis l'école Normale
qui a fait de moi une institutrice . C'est aussi à ce moment que j'ai adhéré à la LMR avec mon compagnon . J'étais en
couple et plus tard, j'ai eu 2 enfants. J'ai enseigné dans le canton jusqu'en 2008, année où j'ai pris ma retraite..
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Je suis né le 27 juillet 1948 à Châtel-St-Denis. J’ai une soeur de deux ans mon aînée. Mon père, paysan-fromager est décédé quelques mois avant ma naissance d’une tuberculose. Anecdote : une demande d’aide financière pour des soins onéreux, à l’époque, à la « Chaîne du Bonheur » a obtenu une fin de non-recevoir. Ma mère fut gérante du kiosque Naville de la gare. Elle partait travailler à 6 heures et rentrait vers 20 heures et gagnait de quoi nous permettre de survivre. Ma grand-mère, une femme bonne et généreuse s’occupait de nous au jour le jour. Autant dire que j’ai bénéficié d’une liberté quasi totale durant toute mon enfance. J’ai appris à me débrouiller et j’ai très tôt pris conscience de ma situation et décidé de me battre si je voulais « réussir » dans l’existence. J’ai eu une éducation catholique ouverte. Et ma première prise de conscience « humaniste » fut un beau jour de Noël. Devant la crèche de l’Eglise St-Nicolas de Châtel-St-Denis se trouvait une crousille. Sur cette crousille la statuette d’un noir qui baissait la tête chaque fois qu’une pièce y était glissée. Ecole primaire multi-âge à 40 élèves, école secondaire, Ecole de Commerce à Lausanne pour éviter l’internat à Fribourg. Et pour terminer HEC à Lausanne, soit 7 années à faire les trajets Châtel-Lausanne. Mon idée première était de réussir une carrière économique (sorte de revanche sur le
passé ?). C’est la rencontre avec des sympathisants de la LMR, dans le cadre universitaire, qui m’a mis sur le chemin vers un engagement plus social, soit l’enseignement. Pour autant que ma mémoire chronologique ne me trahisse pas, les événements de mai 68 se sont traduits à l’Uni de Lausanne par des cours parallèles sur le marxisme donnés par CH-A que j’ai suivi à la manière d’un étudiant studieux ! Autant que mes « camarades HEC » suivaient ceux d’un certain F. Schaller. La suite, 30 ans dans l’enseignement dont 28 à Yverdon, et pour finir comme directeur d’un établissement secondaire de 950 élèves, sous la forme d’une direction collégiale avec responsabilité directoriale, beaucoup de projets réalisés, un agenda 21 (environnement, citoyenneté) de l’établissement, une assemblée des élèves, des leçons à deux balles, etc. Actuellement : retraité.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Claire Magnin, père comptable, mère aide de bureau, 1 sœur et 1 frère, grandi dans la région de Nyon. Infirmière. Célibataire et sans enfant au moment de l’adhésion à la LMR (22 ans)
J’ai travaillé en tant qu’infirmière aux HUG de 1973 à 1984, puis à l’hôpital de la Chaux-de-Fonds de 1984 à 1993 comme infirmière en oncologie. De 1993 jusqu’à 2012 à Solidarité femmes région biennoise en tant qu’intervenante LAVI. Actuellement je suis à la retraite tout en faisant quelques remplacements à Solidarité femmes. J’ai deux filles adultes.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Mahaim Annik, 23.10.1951, franco-suisse, père médecin, mère le secondant dans son cabinet et élevant 4 enfants, Pully/Lausanne, étudiante en médecine (une année), puis en Lettres à Lausanne, célibataire et sans enfants dans les années 1970. A exercé divers métiers de plume et d’expression artistique, chanson, théâtre, journalisme. Actuellement écrivaine et animatrice d’ateliers d’écriture créative, vit au Mont sur Lausanne. Un fils.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Ariane Miéville, 10.07.1957, Lausanne, fille d’une dentiste et d’un dessinateur-architecte, tous deux militants de la LMR. J’ai milité à la LMR entre 1974 et 1977. A l’époque j’étais gymnasienne, puis sans emploi (ou faisant de petits boulots) ayant interrompu mes études. En 1976-77, j’ai fait une école de secrétariat. Puis j’ai travaillé un temps comme secrétaire. La suite de ma « carrière » est relativement sinueuse, disons que j’ai « fait tous les métiers », fondé
une famille, étudié la sociologie et l’anthropologie, travaillé comme assistante à l’Université de Lausanne, vécu à l’étranger…
Actuellement, je travaille dans le secteur social dans la région lausannoise.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Jean Miéville, marié, puis en couple (nouvelle compagne), 2 enfants. Né le 30.4. 1923. Petite bourgeoisie, élevé par ma mère. Collège scientifique à Lausanne. Apprentissage de dessinateur. Employé, puis indépendant pendant 25 ans.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Je suis Nadia ( le nom que j’avais choisi à l'époque de la LMR), tessinoise, 1949. Origine sociale? Milieu petit bourgeois,”ceto medio impiegatizio”Quand j’ai rencontré le couple militant de la LMR romande qui venait de s’installer à Lugano (A. et D.), j’étais enseignante d’école primaire, mariée, enceinte. Maintenant ? Je suis divorcée, à la retraite. Je ne suis plus militante depuis longtemps, mais la politique m’interesse toujours et au fond je n’ai vraiment pas changé d’idées.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Nicod Georges, né à Lausanne le 8 juillet 1948, de nationalité suisse, membre de la LMR de 1969 à fin 1977.
Mes parents
Ma mère, Marianne Nicod née Chinet, fille de l’artiste-peintre Charles Chinet, est issue de la petite-bourgeoisie de Rolle. Après son baccalauréat, elle n’a pas exercé d’activité professionnelle durable; veuve dès l’âge de 34 ans, cheffe de ménage avec 4 enfants à charge.
Mon père, Henri Nicod, licencié en lettres et professeur de français, a perdu son père instituteur à l’âge de 8 ans; sa mère, de famille paysanne, a élevé ses 4 enfants avec les rentes de la caisse de pension de l'Etat de Vaud (c'était avant l'AVS!) et les revenus de travaux de couture à domicile.
Ma formation académique
Filière littéraire (latin/grec) jusqu’au baccalauréat obtenu au Gymnase de la Cité à Lausanne en 1966.
Etudes de sciences de la terre à l’Université de Lausanne (diplôme de géologue en 1976).
Etudes à la fac de lettres de l’UNIL (notamment histoire, français) de 1993 à 1997 (études non terminées).
Mon statut au moment de mon adhésion à la LMR (1969)
Etudiant en sciences de la terre à l'Université de Lausanne, célibataire, je vis alors chez ma mère
avec mon frère et mes deux soeurs. Je n’ai encore exercé que quelques jobs alimentaires
temporaires.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Pierre-Yves Oppikofer, né le 12 avril 1955 à La Chaux-de Fonds. Mon père était ingénieur en mécanique, et ma mère, ménagère. Je suis l’ainé d’une famille de trois enfants. Mon père ayant choisi de travailler en indépendant, le niveau de vie de notre famille correspondait à celui des familles ouvrières qui représentaient la très grande majorité population de La Chauxde-Fonds. J’avais 18 ans lorsque j’ai adhéré à la LMR au moment de terminer le gymnase. Ensuite j’ai entamé des études de droit à l’université de Neuchâtel, non achevée. Plus tard, j’ai travaillé dans des entreprises de mécanique après avoir appris le métier de mécanicien de précision. Depuis 1999, je suis syndicaliste professionnel au Syndicat des services publics.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
P. E., née le 2.06.44 à Lausanne, de santé fragile, père employé de commerce, mère au foyer (formation commerciale), frère cadet de 3 ans, né après déménagement à Bienne, puis déménagement à Evilard; parents darbystes ("secte" protestante; mes deux arrière-grands-pères ont été des "Frères" importants). Certificat de maturité à Bienne en 1963, études de psychologie à Genève, diplômes en 67, licence printemps 68. Assistante à l'université de 1967 à 1975, psychologue conseillère en OP jusqu'en 1980, psychologue-psychothérapeute au Drop In (consultations pour toxicomanes) jusqu'à fin 88, psychologue-psychothérapeute installée en privé à Montreux de 1989 à 2008, approfondissant parallèlement ma formation en psychanalyse; retraitée depuis lors, avec d'importants problèmes de santé, qui génèrent une qualité de vie médiocre.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Px. O., 17 mai 1943, milieu social d’instituteurs de village, lui fils d’ouvrier, féru d’histoire, elle fille de paysan, tous deux pratiquant la musique et animant la vie culturelle des environs.
Education : primaire supérieure, Ecole Normale puis diplôme de physique et thèse EPFL; postdoc à Londres puis à Moscou en 1979-80. Activité depuis : R&D en optique, présentement professeur émérite, université de Lyon.
Statut lors de l’adhésion à la LMR : étudiant, en couple, sans enfant.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Résumé
Olivier Pavillon, 05.02.1938, père enseignant secondaire, doyen du Collège scientifique à Lausanne, puis du Collège de l'Elysée ; mère, diplôme commercial, active dans le commerce de son père à Genève, confection et prêt-à-porter. D'origine allemande, mais née à Genève. Milieu petit-bourgeois, cultivé et très ouvert, cadre familial harmonieux.
Ma formation : collège et gymnase à Lausanne avec humanités classiques (latin-grec), puis Université de Lausanne, Fac. des Lettres.
Marié sans enfants au moment de la création de la LMR.
Parcours professionnel : enseignement à Lausanne et en Guinée-Conakry (2 ans, juste après l'indépendance du pays), création du dpt. des manuscrits de la BCU Lausanne, où j'ai travaillé pendant 7 ans. Puis permanent de la LMR pendant près de 10 ans jusqu'à ma démission de la LMR. Ensuite, difficulté à retrouver du travail : secrétaire de rédaction d'une encyclopédie pour les jeunes (Editions Kister) puis journalisme à l'Hebdo et à l'Illustré, puis seulement à l'Illustré, avec Ecole de journalisme et acquisition du RP. Ensuite, 1987 à la retraite (2003) : conservateur en chef du Musée historique de Lausanne.
Actuellement à la retraite depuis 2003, activités diverses : recherches historiques sur les rapports des Suisses avec la colonisation et la traite esclavagiste, beaucoup de contacts avec petits-enfants, voyages en Europe et Afrique, Asie.
Nom, prénom, date de naissance, origine sociale, milieu familial, ville et région d'activité à l'époque, scolarité et formation professionnelle. Pays ou région d’origine pour les militant.e.s étrangers/immigrés. Statut au moment de l'adhésion à la LMR : célibataire, marié.e ou en couple, enfant(s). Parcours professionnel et situation actuelle (en quelques mots).
Olivier Pavillon, 05.02.1938, père enseignant secondaire, doyen du Collège scientifique à Lausanne, puis du Collège de l'Elysée ; mère, diplôme commercial, active dans le commerce de son père à Genève, confection et prêt-à-porter. D'origine allemande, mais née à Genève.
Milieu petit-bourgeois, cultivé et très ouvert, cadre familial harmonieux.
Ma formation : collège et gymnase à Lausanne avec humanités classiques (latin-grec), puis Université de Lausanne, Fac. des Lettres.
Marié sans enfants au moment de la création de la LMR.
Parcours professionnel : enseignement à Lausanne et en Guinée-Conakry (2 ans, juste après l'indépendance du pays), création du dpt. des manuscrits de la BCU Lausanne, où j'ai travaillé pendant 7 ans. Puis permanent de la LMR pendant près de 10 ans jusqu'à ma démission de la LMR. Ensuite, difficulté à retrouver du travail : secrétaire de rédaction d'une encyclopédie pour les jeunes (Editions Kister) puis journalisme à l'Hebdo et à l'Illustré, puis seulement à l'Illustré, avec Ecole de journalisme et acquisition du RP. Ensuite, 1987 à la retraite (2003) : conservateur en chef du Musée historique de Lausanne.
Actuellement à la retraite depuis 2003, activités diverses : recherches historiques sur les rapports des Suisses avec la colonisation et la traite esclavagiste, beaucoup de contacts avec petits-enfants, voyages en Europe et Afrique, Asie.
En bref
1962, stage de 6 mois au Département des manuscrits de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne,
1962-1964, enseignement aux lycées de Labé et Conakry (Guinée) 1964-1967, enseignement au Collège classique cantonal, Lausanne,
1967-1973, bibliothécaire puis archiviste responsable du département des manuscrits à la BCU, Lausanne,
1973-1980, secrétaire général de la Ligue marxiste révolutionnaire, membre du Bureau politique, journaliste à La Brèche, organe mensuel de la LMR..
1976–1981, rédacteur puis secrétaire de rédaction à Synopsis SA, Lausanne (encyclopédie Alpha- Juniors, Dictionnaire encyclopédique Oméga),
1981-1987, rédacteur d’abord à L’Hebdo (libre), puis engagé à L’Illustré. Ecole de journalisme et obtention du RP.
1987-2003, conservateur en chef du Musée historique de Lausanne. 1990-1994 ( ?), vice-président de l’Association suisse des Musées (ASM).
1992, cofondateur de Mémoire vive. Pages d’histoire lausannoise, avec Pierre Chessex, Frédéric Sardet et Gilbert Kaenel.
2003, cofondateur du groupe de recherches historiques (écrits personnels) Ethno.Doc, avec Gilbert
Coutaz, directeur des ACV.
2003-2007, président de la Fondation Festival de la Cité, Lausanne.
2006-2007, rédacteur de la Revue historique vaudoise.
2010-2012, président de l’association Films Plans-Fixes, puis vice-président dès 2013.
AVANT TON ADHESION A LA LMR
Expériences professionnelles, associatives, syndicales, politiques ou autres. Intérêt pour la marche des événements en Suisse, dans le monde ? Premiers engagements militants ? Ton cheminement...
Première expérience organisationnelle dès mon entrée à l'Uni, où j'ai été enrôlé dans le comité de l'Association générale des Etudiants (AGE), dont Jean-Pascal Delamuraz était le président... 1956, l'affaire hongroise ; nous recevons de l'UNES des colis de cocktails molotov à distribuer à la population pour résister à l'invasion russe. Nous discutons, nous indignons et renvoyons le tout à Zurich.
Responsable de la culture au sein de l'AGE : spectacles divers de théâtre, dont le « Fantoche lusitanien », une pièce anti-Salazar : un four... Création du ciné-club universitaire avec un autre étudiant, contacts nombreux avec Freddy Buache, découverte du cinéma d'auteur... et de la censure !
Ecole de recrue : révolte contre la bêtise et l'autoritarisme, amitiés avec un Genevois politisé, découverte de la classe ouvrière : les copains qui se biturent après le biribi...
Retour à l'Uni, contacts avec de « vieux » étudiants membres du POP (B. A., L., D.), nombreuses discussions au Barbare, découverte du Tiers-Monde et des luttes de libération.
Puis création avec J.-C. et A.-C. M., S. G., B. A-, Yvette Jaggi, R. B., F. et R. S., des étudiants en architecture, etc. du Mouvement démocratique des étudiants. Epoque du syndicalisme étudiant, importé de l'UNEF, rencontre avec les étudiants de l'UGEMA algérienne, meetings, débats, tracts sur l'Uni, premiers « porteurs de valises » pour le FLN algérien (je n'en étais pas). Lectures en vrac : Nizan, Challiand, Sartre, les Temps Modernes, Gorz, etc.
Participation au comité de la revue « Contacts » (Michel Buenzod, des socialistes de gauche, Géa Augsbourg, Alexis Chevalley, Robert Nicole) et, de là, participation aux Marches antiatomiques de Pâques pendant qq. années. J'y rencontre des socialistes chrétiens comme Arthur Villard, le Dr. Béguin de Neuchâtel, Jules Humbert-Droz dont j'ignore encore le passé politique, des militants pacifistes suisses alémaniques. Découverte de la Suisse alémanique, du socialisme suisse, des Popistes. Je commence à me politiser sérieusement.
Contact à l'Uni avec un étudiant guinéen de l'EPFL, grand partisan de Sékou Touré ; décision, une fois la licence en poche, d'aller assister la jeune république guinéenne, départ en Guinée avec ma première femme S. et R. B., grand ami ; on retrouve sur place des anciens de l'Ecole d'architecture et Pierre Centlivres. Enseignement à Labé dans le Fouta-Djalon, puis, l'an suivant, à Conakry. Découverte de l'Afrique et du ... socialisme africain. Quelques questions dubitatives, mais expérience passionnante.
Retour en Suisse, enseignement et entrée au POP, en l'absence d'une alternative plus attirante. Le PS nous semble exclu, trop à droite. Apprentissage de la vie de militant dans le « secteur Ouest » du POP lausannois, présidé par l'instituteur Fernand Petit, récolte des cotisations, distribution de la VO et de tracts. Pas de discussions politiques approfondies dans les séances, juste un « Quart d'heure
politique » qui laisse vite la place aux tâches de gestion. Nous sommes d'anciens lettreux et architectes, pleins de questions sur le conflit sovieto-chinois, sur la mollesse du PDT dans le soutien des luttes anti-impérialistes, sur la création d'un syndicat d'enseignants, etc. Le Rapport Krouchtchev est rapidement évoqué par les Muret, Vincent et Cie (le secrétaire national du PDT Edgar Woog conclut : « Le temps arrangera les choses... ») et nous nous sentons frustrés.
Et un jour P. R., alors secrétaire de la section POP et libraire, dégotte un nouveau livre, le « Traité d'économie marxiste » d'un certain Ernest Mandel. On lit un peu, on s'enthousiasme, tout en trouvant que c'est vachement difficile à comprendre, mais on sent qu'il y a là une sorte de clé pour comprendre le monde contemporain. Et on crée un groupe d'étude du Mandel, une fois par semaine, chez les R., avec toujours un chouette repas concocté par M.-P. ou P. Il y a là S., G. M. (de la TV), R. B., parfois les S., R. K. et nous découvrons, sans toujours tout bien comprendre, une vision éclairante des enjeux de l'époque, de la stratégie capitaliste et du blocage des bureaucraties soviétiques.
Dans le POP nos questions deviennent de plus en plus pressantes et les réponses de plus en plus insatisfaisantes.
Notre groupe de discussion informel s'agrandit, P.R. est en contact avec des militants du PCI et du PCE qui se plaignent du manque de soutien du POP. Rencontres, découvertes de militants ouvriers communistes espagnols et italiens dans les baraques de chantier. Premiers pas au sein de la VPOD, syndicat de la fonction publique, dans le groupe « enseignants ».
Et puis, mai 68, les événements en Tchécoslovaquie. Je suis au cours de répétition, le colonel nous assemble et du haut de sa jeep, sur le terrain de foot de Villars sous Yens, annonce la menace soviétique qui va déferler sur la Suisse. La direction du PdT se ferme comme une huître. Nous décidons de donner une plus grande rigueur à nos réunions informelles pour y pondre un rapport de réforme du parti. Rencontre avec des Jeunes Socialistes et les Jeunesses du POP, où s'agite un certain U., qui nous impressionne par ses vues politiques qui semblent faire écho à Ernest Mandel... Décision d'envoyer notre rapport de réforme du parti à tous les membres. Découverte de notre groupe par la direction du POP, R. suspendu de son poste de permanent ; il est accusé d'avoir utilisé le fichier des membres pour diffuser une position anti-parti. Nombreuses séances de secteurs à Lausanne et dans le canton, houleuses, où les grands chefs viennent en personne pour nous mettre en accusation (fractionnisme, lutte anti-parti) et enfin exclusion au congrès du POP vaudois de Prilly du 14 sept. 1969 de 5 militant.e.s dont j'étais pour « fractionnisme ».
La tentative de remodeler le POP a fait long feu. Nous décidons, dans un groupe de plus en plus étoffé (jeunes issus du POP, voire du PS, militants chevronnés, élus du POP comme M. M., artistes et intellectuels comme Gaston Cherpillod ou Roger Cuneo, etc.), de lancer un nouveau « parti », ce sera la LMR...
Circonstances de ton adhésion à la LMR, où et pourquoi ? Quelle attente de ta part sur le plan local, suisse, international, et celui de ta propre vie. Motifs principaux de ton engagement : faire évoluer les choses, stopper les injustices, participer à une refonte fondamentale de la société, une problématique particulière ?
Je n'y ai pas adhéré, mais ai été un de celles et ceux qui ont lancé l'organisation ! Le Pop/Pdt nous semblait définitivement lié à la bureaucratie soviétique et devenu irrécupérable. Il était en train de se vider d'une foule de ses meilleurs militant.e.s qui nous rejoignaient ou, pour certains, allaient rejoindre les mao-spontex de « Rupture ». Nous nous sentions porté par une sorte de nécessité historique : répondre aux luttes de libération nationale dans le monde par une solidarité active, nouer un lien organique avec les travailleurs immigrés, fer de lance de la lutte ouvrière, répondre aux premières manifestations de la xénophobie, travailler à désengluer les syndicats de la collaboration de classes, répondre aux attentes d'une jeunesse souvent en rupture avec le moralisme de la société, nous relier aux mouvements de contestation surgissant partout en Europe, lutter contre le franquisme et le salazarisme, le régime des colonels en Grèce, construire un vrai mouvement anticapitaliste au plan international, etc. Les tâches étaient immenses, multiples, mais rien ne nous
arrêtait. Je dirai même que tout nous réussissait...
Nous avions l'impression d'avoir contribué à faire sauter des barrages et d'être animé par un idéal politique qui nous donnait les clé très évidentes de notre action.
Il s'y mêlait des visées réformistes à court terme (faire évoluer, supprimer des injustices) et révolutionnaires (mettre le capitalisme en crise, jeter les bases d'une autre société égalitaitre et plus juste).
A ce moment, notre vie personnelle – du moins la mienne – était complètement imbriquée dans la construction de la Ligue. Nous vivions avec nos camarades les instants de la vie militante comme ceux des moments de loisirs et de vacances. Je n'ai jamais adhéré à une quelconque communauté, mais je sentais néanmoins très fortement cette solidarité fraternelle qui m'a conduit à rompre avec mes relations d' « avant » et de m'installer dans un mode vie militant, très passionnant, mais aussi très exclusif... De là, l'idée de procréer me semblait peu d'actualité ; il y avait d'autres priorités ; on verrait plus tard...
TOI AU SEIN DE L'ORGANISATION
Qu'est-ce qui a focalisé ton attention, ton enthousiasme, ta volonté d'agir une fois que tu as eu l'expérience de l'organisation (à l’interne) ?
La construction même de l'organisation révolutionnaire, le regroupement des forces militantes étaient fascinants. Comme dit plus haut, tout semblait nous porter en avant : les sections de la LMR se multipliaient dans toute la Suisse (j'étais responsable de la création en Suisse romande, Neuchâtel, Fribourg), la « Brèche » puis « Bresche » étaient créées, une imprimerie professionnelle mise sur pied. Nous découvrions les luttes du monde dans le prisme de la IVe Internationale, qui nous déléguait des intellectuels prestigieux (Mandel, Maïtan, Ben Saïd.Krivine, etc.) et nous mettait en relation très directe avec des militant.e.s nord-américains, pakistanais, hindous, sud-américains, etc. Nos meetings tiraient des dizaines et des dizaines d'auditeurs et les manifs des milliers. Les liens avec les travailleurs étrangers se multipliaient dans des contacts et des assembles de solidarité ; de premières grèves se faisaient jour et une forte solidarité les entourait. Nous avions l'impression d'avoir le vent en poupe, d'être en adéquation complète avec l'époque et ses mutations. Et la chaleur militante dans les sections n'était pas rien ; il existait une véritable camaraderie, assez romanesque (avec le recul).
A quel niveau de l'organisation, dans quelles structures as-tu agi ? Décris l'éventuelle évolution de ton engagement, les changements d'affectation, de lieux, avec les dates si possible.
Je fus immédiatement membre du Bureau politique national et du Comité central, puis rapidement aussi permanent de l'organisation pour la Suisse romande, dont j'ai organisé le secrétariat à Lausanne. J'avais en charge la construction des sections fribourgeois et neuchâteloise.
Dans quelles organisations « de masse » ou structures larges étais-tu prioritairement engagé (parlements, syndicats, MLF, groupements divers, en particulier d’immigrés, etc.) ?
Aucune organisation de masse, mais participation à de très nombreux comités de solidarité conjoncturels à Lausanne, Genève, Berne., chargés d'organiser le soutien à des grèves ou de préparer de grandes manifs nationales pour le Vietnam, contre le shah d'Iran ou les dictatures de Salazar et de Franco, etc.
Dans quels domaines (politique générale - articles ou tracts par exemple-, formation, féminisme, comités de soldats, travail « jeunes », travail « ouvrier », « solidarité internationale »,
« immigration », travail pratique - permanences - etc.) t'es-tu particulièrement investi.e ? As-tu agi seulement sur le plan local ou plus largement aussi ?
Peu investi au plan local à Lausanne, mais surtout au plan suisse ou régional et dans la construction de l'organisation. Nombreux articles sur les sujets les plus divers dans la « Brèche », nombreux cours de formation, rédaction de tracts.
Comment as-tu vécu le militantisme au quotidien ? T'es-tu senti.e coupé.e de certaines relations sociales et familiales ? Que sont devenus tes loisirs ?
A la fois exaltant, et exigeant, parfois très dur.
Oui, j'ai vécu une grosse coupure avec mes relations antérieures, qui me semblaient devenues
« secondaires », superflues.
J'ai aussi vécu une relation familiale difficile avec mes parents, ma soeur, qui n'étaient pas à proprement parler hostiles à mes idées, mais surtout inquiets pour mon avenir...J'ai le sentiment d'avoir été trop souvent dur dans mes relations avec eux, bien que nous n'ayons jamais rompu.
Ma première femme fut aussi militante, je crois qu'elle l'a fait parce qu'elle y croyait, mais aussi, un peu, pour être avec moi.
Mes loisirs (bonne bouffe avec les copains, cinéma, théâtre, Faux-Nez, musique classique et chanson française, lectures, voyages et marche) étaient étroitement conditionnés par ma vie militante qui prenait parfois trop de place.
Avais-tu des rapports avec les militant.e.s d’autres organisations (maoïstes, socialistes, Parti du travail, POCH, PSA, etc. ? Et comment juges-tu la politique de la LMR/PSO vis-à-vis des autres composantes de l’extrême-gauche ?
Surtout avec les Socialistes, maoïstes, POCH et PSA pour les besoins du travail que nous appelions « unitaires » (manifs, action de solidarité, alliance ponctuelle pour des referendum, etc). Pour le POP, j'étais le traître et il valait mieux que je reste à distance. D'autant que mon ancien meilleur ami avait voté mon exclusion et était devenu président du POP vaudois ; ce qui était resté comme une écharde dans ma peau.
Il régnait un sectarisme général entre les diverses composantes de l'extrême-gauche et nous,les trotskystes, nous n'étions pas en reste. Quoique nous n'aurions jamais proféré à la face de nos interlocuteurs – comme des maoïstes nous l'ont fait – que nous allions les fusiller au poteau, une fois le pouvoir pris...
Mais nous étions très suffisants, sûrs de notre supériorité en matière de théorie marxiste et donc de compréhension des enjeux politiques. Nous étions – on nous l'a reproché – des « donneurs de leçon »...
As-tu souffert d’une surcharge de travail (longues et fréquentes séances, distributions à l’aube, week-ends occupés, etc.) ? Le montant des cotisations était-il à ton avis supportable ?
Pas de surcharge dans le feu de l'action ; bon ! Pas toujours facile de se lever à 4h du matin pour aller distribuer des tracts au Brassus dans la neige et le bise.... Et les réunions des week-end était l'occasion de retrouver des militant.e.s d'autres régions, voire d'autres pays ; c'était assez passionnant.
Mais, sur le long terme, après dix ans de militantisme et de « permanence », oui, il y a eu ras-le-bol et presque burn-out.
J'avais un salaire, très faible, de « permanent » et étais de ce fait dispensé de la cotisation. Mais je crois que ce fameux 10% était lourd pour pas mal de couples militants avec ou sans enfants.
FEMINISME ET MODES DE VIE
Comment as-tu vécu le surgissement du féminisme dans la société ? L’évolution des moeurs a-t- elle eu des conséquences dans ton couple militant ou partiellement militant ? As-tu traversé une phase de bouleversement personnel ?
Je l'ai vécu intellectuellement comme quelque-chose qui s'imposait, qu'il fallait soutenir.
De là à intégrer cela dans ma vie de couple, il y a eu un pas ... assez large !
Donc pas de phase de bouleversement personnel face à la question du féminisme.
As-tu vécu en communauté et si oui, dans quel type de communauté ? Cherchiez-vous à inventer
de nouveaux modes de vie, façons de vivre ensemble, de s’aimer, d’élever des enfants ? Et si non, de quel oeil voyais-tu ces tentatives ?
Non jamais tenté, trop individualiste. Plus âgé que la majorité des militante.s, j'avais une vision de la vie quotidienne plus classique ! Mais j'ai passé de bons moments dans diverses communautés comme invité.
De quel oeil voyais-tu les rapports homme-femme dans l'organisation (présence des femmes dans les instances dirigeantes, prise de parole, accès à l’élaboration de la ligne politique et aux publications, influence, écoute, considération) ?
J'étais totalement favorable à l'augmentation de la présence féminine dans les instances et crois y avoir travaillé. J'ai énormément apprécié l'arrivée de J. H. au Bureau politique, où elle a eu une influence fort positive.
Comment as-tu perçu (ou vécu de l’intérieur) l’investissement d’un certain nombre de camarades dans des mouvements féministes excluant les hommes (MLF) ?
Cela me semblait naturel compte-tenu de la situation des femmes dans notre société et ça ne me posait aucun problème.
.
REVOLUTION, VIOLENCE ET DEMOCRATIE INTERNE
As-tu considéré l’organisation comme ayant des objectifs et une structure au niveau suisse ET international ? La IVe Internationale avait-elle une réalité pour toi ? Lisais-tu ses publications, les journaux et brochures d’autres sections de l’Inter ?
D'emblée, vers la fin de ma présence au POP, j'avais une sensibilité aux questions internationales. C'était la grande époque des luttes de libérations nationales. Et la IVe Internationales avec sa conception d'une lutte articulée entre les trois secteurs de la Révolution mondiale, l'un de ces secteurs étant celui des luttes tiers-mondistes, me semblait donner une lignne de conduite claire et efficace.
Oui, la IVe avait une réalité pour moi : je lisais sa presse, on en parlait dans les séances du Bureau politique ou dans certains cours de formation, je rencontrai parfois des dirigeants de l'Internationale (bien que rarement). Parfois, il faut le dire, je trouvais toute cette littérature internationaliste un peu indigeste, et même quelques fois par trop triomphaliste.
Lisais-tu la Brèche ou Bresche ou Rosso, ou La Taupe ? A posteriori que penses-tu de ces organes et des tracts que nous diffusions ?
Oui, bien sûr. Je crois qu'il y a dans l'ensemble de notre presse trotskyste suisse une masse importante de réflexions politiques de valeur, même si le style en fut très fortement indigeste, décourageant maints lecteurs... Nous avons certainement pêché par une absence de sens pédagogique de la transmission...
Avais-tu alors l'impression de pouvoir vivre la fin du capitalisme à relatif court terme ?
Non absolument pas, même si j'avais l'impression que nous faisions une avancée significative. Je voyais la fin du capitalisme à moyen et même plutôt long terme, en tout cas pas pour ma génération !
Acceptais-tu la notion de violence révolutionnaire telle que défendue par la LMR et la IVe Internationale ? La lutte armée te paraissait-elle nécessaire dans certains contextes politiques ? Te sentais-tu attiré.e par les actions violentes « exemplaires » lancées par les « ultra-gauchistes » de l'époque (en Allemagne et en Italie surtout) ?
J'avais une vision très théorique de la violence révolutionnaire, qui devait être une violence exercée par les « masses » sous la conduite du parti révolutionnaire. Cette violence pouvait prendre, dans le cas de luttes contre des régimes dictatoriaux, la forme armée. En revanche, en Europe, je n'en voyais pas la nécessité.
Quant aux actions violentes dites exemplaires des ultra-gauchistes allemands, italiens, etc., je les condamnais absolument comme des actions substitutistes, donnant surtout du grain à mordre aux forces de répression capitalistes.
As-tu milité dans un « Comité de soldats » et comment cela s’est-il passé ? Comment jugeais-tu les mouvements pacifistes, l’objection de conscience ?
Non, jamais, mais j'ai accompli mon service militaire avec l'idée que je devais savoir manier des armes à feu, des fois qu'il faudrait quand même les retourner contre la bourgeoisie... C'était un peu un sujet de plaisanterie...
Cela dit, dans les cours de répétition, j'étais soigneusement éloigné de la troupe par le commandant, comme planton au bureau de compagnie, et ensuite comme postier de compagnie...
As-tu l'impression que nous avons réussi l'exercice de la démocratie interne dans l'organisation ou considères-tu qu'il y avait un clivage entre les « chefs » - celles et ceux qui donnaient le ton et la masse des militant.e.s ? Y avait-il selon toi des différences dans ce domaine, selon le secteur ou le lieu ?
Mon expérience est que cette démocratie interne ne fonctionnait pas. Nous avions été exclus du POP pour avoir critiqué son fonctionnement anti-démocratique et je retrouvais ce même fonctionnement dans la LMR. Certes, on pouvait faire des tendances, il y avait d'interminables débats dans les AG de ville et au Comité central, mais les militants étaient écrasés par une masse de paperasse qu'il fallait lire pour pouvoir un tant soit peu participer aux débats. Or, l'immense majorité des militants, à mon avis, ne lisait pas, au moins pas complètement, ces écrits fort rébarbatifs. Seuls les ténors de l'organisation, celles et ceux qui avaient du temps et de la formation intellectuelle, se trouvaient à même de mener le débat.
J'ai par ailleurs vécu à plusieurs reprises des exemples de « terrorisme intellectuel » ou de remarques porteuses de dérision à l'égard de militants exprimant, maladroitement parfois, une autre opinion. Je n'en ai pas été victime moi-même.
Au niveau du Bureau politique, les débats étaient en principe ouverts, chacun et chacune d'entre nous y participaient, mais il y avait des zones d'ombre, des « actions spéciales » dont une partie du Bureau politique ne savait rien, et les militants de base encore moins, tout cela au nom de la sécurité.
Tout cela, je ne l'ai pas découvert ou ressenti d'emblée ; loin de là ! Mais au fil des années, j'ai commencé à me poser des questions sur cette démocratie interne, qui me semblait bien écornée dans la pratique.
As-tu été victime de répression politique (licenciement, non-engagement, non-élection pour des motifs politiques) ?
Après, mon départ de la LMR en 1980, j'ai eu de la difficulté à retrouver un travail intéressant (j'ai fait de la traduction de catalogue de vente pendant quelques mois). Le directeur de la Bibliothèque universitaire m'a proposé de reprendre le poste dont j'avais démissionné dans les années 60, mais plusieurs membres du Conseil d'Etat, dont Raymond Junod, y ont mis le hola. Je me suis alors réorienté vers le journalisme sans gros problème. En 1987, lorsque j'ai postulé la direction du Musée historique de Lausanne, le syndic Martin (radical) m'a demandé si j'allais « utiliser mon poste pour faire ma politique ». Je lui ai répondu que je savais faire la part des choses. Il m'a fait confiance et j'ai été nommé.
As-tu vécu, d’une façon ou d’une autre, une tendance formalisée, un désaccord, un conflit voire une exclusion dans/de l’organisation et comment cela s’est-il passé, très précisément ?
Non, pas de tendance ! En 1980, j'ai critiqué en congrès national la position de la LMR sur la guerre soviéto-iranienne et parlé de mes doutes sur la démocratie interne et sur le projet de
« prolétarisation » qui s'annonçait, mais je n'en ai pas fait une bataille interne : j'étais fatigué du militantisme, à la limite du burn-out. Et surtout ma vie personnelle a pris un tour nouveau avec la rencontre de celle que j'ai épousée par la suite et avec laquelle je vis toujours. Ce fut le début d'un amour qui eut de profondes conséquences sur mes orientations de vie.
J'ai démissionné de l'organisation et j'ai ressenti, dans les premières années qui ont suivi, à la fois un soulagement (plus ces tâches qui se bousculent, plus ces séances qui s'accumulent, plus ces enjeux à défendre), mais aussi une culpabilité assez forte (j'avais quitté le navire, abandonné des camarades...). Avec le temps et l'évolution intérieure de la LMR, dont j'avais des échos, ma propre évolution aussi, cette culpabilité a disparu. Mais il a fallu du temps pour que je renoue avec certains et certaines de mes anciens camarades (certains d'ailleurs continuent à me battre froid...).
LE PSO ET LA PROLETARISATION
En 1980, la LMR est devenue le Parti Socialiste Ouvrier (PSO). Comment as-tu vécu cette mutation ? En particulier comment as-tu vécu la nouvelle orientation « vers la classe ouvrière », dénommée « prolétarisation » ? A-t-elle eu des conséquences personnelles pour toi ?
Comme dit plus haut, je n'ai vécu que les débuts de ce projet et j'y étais totalement allergique. Je trouvais cette démarche artificielle, volontariste. Pour moi, je ne me voyais pas du tout aller travailler à l'établi en usine.
DEMISSION EVENTUELLE - FIN DE LA LMR
Si tu as quitté la LMR/PSO à un moment ou à un autre, peux-tu expliquer tes raisons d'alors (critiques politiques, ras-le-bol du militantisme, changement de vie, etc.) ?
Voir plus haut, j'en ai déjà parlé.
Si tu es resté.e jusqu'au bout (1986-87), comment as-tu vécu la disparition formelle de l'organisation au plan personnel et en tant que militant.e ? T'es-tu senti.e partie prenante de cette période finale ?
J'ai quitté la LMR avant la création du PSO, en 1980.
APRES LA LMR/PSO...
As-tu eu ensuite l’impression qu’il t’était possible de poursuivre ton engagement par d’autres voies, as-tu retrouvé des camarades dans d’autres regroupements ?
J'avais un tel ras-le-bol du militantisme tous azimuths que j'avais mené, depuis 1966 à peu près, que je n'avais plus du tout envie d'entrer dans un organisme politique quelconque. Je voulais vivre tout ce que j'avais manqué pendant toutes ces années !
Ce qui ne m'a pas empêché de rester sur une ligne anti-capitaliste et de soutenir ponctuellement des actions de toutes sortes. Mais je n'ai plus souhaité faire partie d'une organisation politique - ni les Verts, ni SolidaritéS, ni le POP - désireux que je suis de préserver mon indépendance. Aussi, une sorte d'allergie au militantisme ne m'a plus quitté depuis mon départ de la LMR...
Je reste cependant dans la « famille » politique trotskyste dont je lis la presse, avec, parfois, des penchants vers le compromis (ainsi, au risque d'en sidérer plus d'un.e, j'ai voté pour le RIE III dans le canton de Vaud...).
Retrouvant d'ancien.e.s camarades, trotskystes ou maoïstes, ces dernières années, j'ai eu l'occasion de partager de nombreuses discussions passionnées sur la situation actuelle de la lutte anti- capitaliste, sur la nécessité ou non du parti révolutionnaire, etc. Mais je dois dire que, refusant aujourd'hui l'idée d'un parti révolutionnaire et d'une forme quelconque de dictature du « prolétariat » au sens large, je n'ai aucune alternative à proposer pour fédérer les luttes éparses et en faire un
instrument de transformation de la société capitaliste...
Comment s'est passée cette période post-LMR/PSO : réinsertion dans la société « normale », vide d'un brusque non-militantisme, recherche d'une solution politique alternative, abandon de l'activité politique militante, etc. ?
J'ai abordé toutes ces questions ci-dessus.
A POSTERIORI...
Comment juges-tu les lignes de force du projet marxiste-révolutionnaire de l'époque (notion d’ « avant-garde », construction d'un parti révolutionnaire, dialectique des trois secteurs de la révolution mondiale, etc.) ?
Je l'ai déjà dit, c'est la notion de parti révolutionnaire, qui fait problème pour moi. À mon sens, le PR n'éclaire pas la route du peuple opprimé, mais se substitue à lui, parle à sa place et finalement instrumentalise « les masses ». D'où confiscation du pouvoir par une petite élite agissante.
Globalement, quel jugement portes-tu sur tes années d'engagement au sein de la LMR ? Au plan personnel d'abord : fut-ce une « parenthèse » dans ta vie, en as-tu tiré des éléments positifs pour la suite de ton existence, lesquels ? Et sur le plan historique (osons le mot!), penses-tu que nous avons laissé une trace, apporté quelque chose, dans le cadre des divers mouvements révolutionnaires ou radicalisés de l'époque ?
Loin d'être une parenthèse, ce fut une longue période (j'y inclus les années précédent la création de la Ligue) importante pour moi, pour la formation de ma personnalité. Je pense y avoir trouvé des instruments intellectuels et une rationalité qui m'ont été très utiles dans la suite de mon existence. J'ai énormément apprécié la camaraderie que j'ai trouvée dans le militantisme quotidien, même si, a posteriori, je regrette le sectarisme, parfois l'arrogance dont nous (et je ne m'exclus pas de ce nous) avons fait preuve, rejetant des personnes,me coupant d'anciennes amitiés et connaissances. Avons-nous « peser » sur la réalité sociale de notre temps ? Sérieusement, je pense que nous avons été partie prenante – de façon certainement modeste - d'une époque-charnière du 20e siècle, celle d'une révolte multiforme contre la société capitaliste et sa morale, celle de la fin de la colonisation et du début de la crise du socialisme bureaucratique. J'ai écrit ailleurs que j'estimais que ce « feu d'artifice » anticapitaliste des années 70 a marqué la fin du positivisme révolutionnaire marxiste né au 19e siècle. Je persiste dans cette idée !
Finalement, où en es-tu politiquement parlant, aujourd'hui ? Si tu as choisi de cultiver ton jardin, pourquoi, comment ?
Je crois l'avoir déjà dit plus haut : je cultive mon jardin (j'ai 78 ans et je me sens le droit de me
« reposer »), tout en restant ouvert à toute solidarité, critique face à toutes les violences de la société néo-libérale, inquiet pour l'avenir de la société que nous laissons à nos descendants. Un pessimisme mâtiné de l'espoir que les générations plus jeunes sauront trouver la réponse que je n'ai pas.
Une anecdote à raconter ? Un souvenir qui te tient particulièrement à coeur, un exploit, un échec, un souvenir important pour toi ?
!  Le souvenir de notre « jonction » avec quelques rares anciens militants du trotskysme d'avant-guerre, comme J. Steiger, de Zurich,
!  l'odeur de l'imprimerie CEDIPS, à la rue de la Borde, où naissait chaque numéro de la Brèche,
certaines discussions enflammées du Bureau politique,
L'immensité de certaines grandes manifestations internationales, LIP à Besançon, La Commune à Paris ; le sentiment d'être au coeur d'événements populaires de masse..., le plaisir des discussions dans le train ; j'ai sillonné en chemin de fer la Suisse, des années durant. Ce qui m'a permis de découvrir avec bonheur la Suisse alémanique et ses militant.e.s
Autre(s) questions non formulées ici, auxquelles tu souhaites apporter ta réponse :
xxxxxxxxxxxxxxxxx
Je désire que mes réponses soient publiées avec indication de mon identité.
Date et lieu : Pully, le 17 mars 2016 Nom et coordonnées : Olivier Pavillon
Mallieu 4 1009 PULLY 021 903 20 94
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
R H-P., né le 28 décembre 1950 à Bischofszell (Thurgovie). J’ai vécu au Locle de 1955 à 1973, à Neuchâtel de 1973 à 2012, à nouveau au Locle depuis janvier 2013.
Célibataire.
Scolarité au Locle (Ecole primaire, Ecole secondaire, Ecole de commerce / section diplôme) : 1956-1971
Formation à la Bibliothèque de la Ville – Neuchâtel, 1972-1974.
Bibliothécaire à la Faculté des sciences économiques, Université de Neuchâtel – 1975-juin 1976.
Bibliothécaire à la Bibliothèque Publique et universitaire - Neuchâtel (BPUN/ex-Bibliothèque de la Ville) – juillet 1976-décembre 2012.
Retraité en décembre 2012.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Pierre Rieben, 1935, originaire de Neuchâtel. Famille de la petite bourgeoisie enrichie (grand-père ouvrier, arrière grand-père paysan). Famille protestante pratiquante jusque vers 1950, puis toujours moins. Père « libéral extrémiste ». Un neveu à la LMR à Lausanne. Ma mère, mes soeurs, beaux-frères alignés tous sur le padre (comme moi jusqu’en 1950 environ).
Adhésion à la LMR en 1969 : cofondateur. Marié avec Marie-Paule, qui avait déjà deux enfants que nous avons élevé ensemble. Mon fils, d’une femme précédente, vivait à Paris avec sa mère.
Etudes : collège latin, gymnase à Neuchâtel pendant un an et demi. Puis rupture : j’ai passé un an en Allemagne. De retour, au lendemain de Diên Biên Phu, école privée à Lausanne pour préparer et me faire passer un « préalable » à l’Université de Lausanne (Sciences-Po et HEC). Un an d’université, puis permanent du POP de l956 à l960, puis arrêt après l’affaire Mayerat (cf plus bas) de 1960 à 64, puis repermanent de 1964 à l’expulsion du parti en 1969, 3 mois avant la création de la ligue.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Martino Rossi, 31.07.1944, né à Viganello, j’habitais à l’époque de l’adhésion à la LMR à Massagno, aujourd’hui à Lugano. Mon père était avocat et il était proche du « Partito Conservatore » (aujourd’hui « Partito Popolare Democratico »), section du Parti Démocrate Chrétien Suisse, tandis que ma mère était proche du « Partito Liberale Radicale Ticinese », section des Libéraux-Radicaux suisses. Au moment de mon adhésion à la LMR (1973) j’étais marié depuis moins de deux ans et je n’avais pas d’enfants. J’avais obtenu une licence en économie politique (Université de Fribourg, 1967) et je travaillais dans une unité de recherche économique appliquée du Département cantonal
de l’économie publique, devenue plus tard Institut de recherches économiques rattaché à l’Université de la Suisse italienne. Dès 2007 jusqu’à fin 2009 (retraite), j’ai assumé la direction de la Division de l’action sociale et de la famille du Département cantonal de la santé et des affaires sociales.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
AS, né le 11.10.1948 à Schiers aux Grisons. Adhésion en 1975, étudiant en médecine en fin d’études ; marié, un enfant à ce moment.
En ce qui me concerne, depuis l’âge de 12 ans, je voulais devenir vétérinaire comme un de mes frères. J’avais cependant également un intérêt pour la musique, je pratiquais assez intensément le violoncelle, et la varappe et j’envisageais aussi la perspective de guide montagne. Cependant, avec l’effervescence de 1968, j’ai abandonné le projet de devenir vétérinaire. J’avais l’impression que les choses importantes se passaient dans les villes, dans la classe ouvrière organisée, et non pas à la campagne et dans la paysannerie de montagne. Ayant réussi le premier examen de médecine, je pensais un moment à la physique théorique comme mon père mais finalement, j’ai choisi la solution la plus facile, à savoir continuer la médecine, un choix par défaut, un plan B qui explique probablement le fait que je gardais toujours une distance critique par rapport à la médecine et le corps médical.
Entre 1975 et 1984, j’ai fait une formation en médecine interne hospitalière complétée par une formation en médecine du travail. Je me suis installé en 1984 dans un cabinet de groupe avec un interniste-rhumatologue et deux psychiatres, dont Gilles Godinat, également militant au PSO. Au moment de l’installation, j’ai postulé, mais sans grande conviction, pour un poste de médecin d’entreprise de l’Hôpital Cantonal. D’une manière tout à fait prévisible, j’ai été victime d’une interdiction professionnelle, une décision qui ne m’a pas beaucoup touchée car elle était prévisible et, d’une certaine manière, évidente. En plus, mon installation privée me convenait parfaitement
bien car elle me donnait beaucoup de liberté pour militer.
Après mon installation, sachant que je n’allais pas terminer ma trajectoire professionnelle comme interniste généraliste et étant confronté à quelques difficultés existentielles, j’ai entrepris une psychanalyse. Ayant toujours eu un intérêt pour la psychosomatique et la psychanalyse, je me suis formé en psychosomatique psychanalytique à Paris et finalement vers l’an 2000, j’ai commencé une formation psychanalytique que j’ai « terminée » en 2012.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Née à Athènes en 1944 de parents athées. Père sympathisant du PC, parents cultivés. Part étudier à l'étranger à 18 ans. A 24 ans, licence en sciences politiques, diplôme de traductrice et demande en mariage.
Milite dans les milieux émigrés grecs d'opposition. Après la naissance de son fils en 1972, réduit son activité professionnelle et se sensibilise au discours féministe. Reprend des études en droit et rencontre des étudiants politiquement engagés, dont un membre de la LMR. Après son adhésion, milite dans le travail femmes. Intéressée par les possibilités de formation et de rencontres offertes par l'organisation.
Participe à la création de l'OFRA et de la revue "A tire d'elles". Collabore avec de nombreux groupes féministes. Bilan plutôt positif de son passage dans l'organisation. Reste active dans la presse militante et associative, engagée dans la 4e Marche Mondiale des Femmes et ATTAC.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Née en France le 9.8.1947
Etudes de lettres à l’Université du Mans et de Caen, licences d’anglais et d’espagnol.
Enseignement des langues au Collège au Mans (68-72).
72, mariage avec Paul. Arrivée en Suisse sans trouver l’emploi correspondant à mes études.
72-92, divers boulots à temps partiel (cours de langues, secrétariat dans l’horlogerie et dans un cabinet d’avocates). Priorité mise sur l’engagement militant et non sur l’activité professionnelle.
78, naissance de David et poursuite de l’engagement.
87-92, reprise des études à la FAPSE, licence en Sciences de l’éducation.
93, activités professionnelles comme formatrice d’adultes, création d’un institut de formation pour adultes à Bienne, Espace de femmes pour la formation et l’emploi, devenu Espace de formations-Formation d’espaces (effe). Séparée en 97, puis divorcée.
2011, retraite professionnelle et engagement ponctuel comme formatrice bénévole en Afrique (Coopération pédagogique en Afrique – CPA).
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Je suis née le 8 mars 1951, à Daviaz, dans une famille paysanne modeste et catholique du Chablais valaisan. J’étais l’avant-dernière de 6 enfants. Mon père était paysan-charpentier et ma mère était paysanne-femme au foyer. J’ai fait mes classes secondaires chez les soeurs à St Maurice, puis j’ai accompli un apprentissage de coiffeuse, à Monthey. J’étais en couple non mariée à cette époque et sans enfant. Aujourd’hui, je suis mariée à un lausannois, j’ai une fille de 30 ans et je suis à la retraite du CICR où j’ai travaillé durant 25 ans, surtout au siège à Genève, et 2 ans sur le terrain au Soudan en Afrique, en tant que déléguée. Je vis à nouveau en Valais dans la maison familiale, après un exil volontaire de 40 ans.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
François Simonin, né à Yverdon le 24.11.1951. Père ouvrier chez Paillard (pas militant), mère secrétaire puis gérante d’une pension de type familial, très conviviale. Mon père, il me disait : « Quand je vois le patron sur la place du Marché, je vais boire un verre avec lui, m’emmerde pas avec ton syndicat ! » Sauf que, quand Paillard a voulu fermer, il a voulu se syndiquer... je lui ai dit : « C’est pas un peu trop tard ??? » J’ai fait un apprentissage de maçon dès l’âge de 16 ans. J’ai travaillé d’abord comme ouvrier qualifié dans des entreprises de chantier vaudoises, puis au Tchad avec Swissaid en 1971. Retour en Suisse en 1973, travail dans une entreprise nyonnaise de construction. En 1976, j’ai fait une école de contremaître : ce que j’avais compris de la théorie trotskyste, c’est que plus on était compétent dans son entreprise, mieux c’était pour militer (certains camarades ont beaucoup critiqué mon choix). En 1983, je suis reparti travailler au Tchad avec la DDC, retour en 1988. Licencié par mon entreprise nyonnaise qui veut se débarrasser des syndicalistes actifs, j’ai entrepris avec mes indemnités de départ une formation de directeur d’institution sociale, en 1995, et j’ai repris la pension de ma mère. Cette pension, que j’ai dirigée durant 22 ans, a été reconnue comme foyer socio-éducatif. Je suis sur le point de prendre ma retraite et j’habite actuellement de nouveau à Yverdon avec ma troisième épouse. Je suis toujours au syndicat Unia, même si ce que je fais n’a plus rien à voir, je n’ai pas pu arrêter de payer mes cotisations... J’ai cinq enfants, dont deux jeunes Haïtiens adoptés.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Né le 27.1.1943 en Suisse alémanique, dans une famille de couche moyenne aisée et conservatrice.
Père juriste et cadre dans une grande entreprise, mère bien occupée à la maison avec les quatre enfants. Sentiment de sécurité affective et matérielle pendant l’enfance, auquel l’ambiance conformiste mélangeait peu à peu de l’ennui. Maturité à l’école cantonale d’une petite ville de Suisse allemande ; il n’y avait pas d‘enfant d’ouvrier ou d’employé modeste parmi nous, les garçons portaient la cravate et se préparaient à suivre le parti radical ou le parti chrétien-social, et à grader dans l’armée. Études de médecine, à Genève pour changer d’air. Travail dans des cliniques et spécialisation en psychiatrie, puis en cabinet privé jusqu’à ma retraite en 2016, toujours à Genève. Entré à la LMR en 1971/72, étant marié et bientôt père d’un enfant né en 1972. Sorti du PSO en 1986.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
22 septembre 1951. Je suis l’une des trois enfants d’un médecin de campagne installé à Orbe, où j’ai vécu toute mon enfance. Mon père, fils de pasteur, a rejeté très tôt la religion et s’est radicalisé politiquement dans les années 50, pour militer très activement au Parti socialiste, à défaut de POP à Orbe. Il était appelé dans toute la ville « L’œil de Moscou »…, bien qu’il n’ait jamais suivi sans critiques la doctrine orthodoxe des partis communistes. Il était aussi très actif dans la lutte antinucléaire. Ma mère était la fille unique d’une couturière veuve très tôt, qui a travaillé d’arrache-pied pour gagner leur vie à toutes deux ; elle a vécu dans un milieu de petits artisans fauchés la plupart du temps, où l’on travaillait beaucoup, mais où l’on s’amusait tout autant : la vie était belle malgré les dettes et les saridons avalés pour terminer les commandes. Ma mère ne travaillait pas afin de nous élever tous les trois, mais elle était très engagée dans la lutte pour le suffrage féminin, puis au Conseil communal d’Orbe au PS.
Après mon bac, j’ai commencé diverses études à l’uni, sans grande conviction, surtout intéressée par la liberté de la vie académique. Après quelque temps en lettres, j’ai « échoué » en faculté de droit où j’ai obtenu une licence. J’ai travaillé ensuite à temps partiel comme greffière-substitut au Tribunal cantonal vaudois où je rédigeais des jugements sans enthousiasme excessif, travail purement alimentaire qui n’a eu qu’un seul avantage, m’apprendre l’écriture.
Je me suis mariée en 1971 avec D., qui a répondu de son côté au même questionnaire. Nous n’avons pas eu d’enfants, par choix. Notre couple a tenu le coup et sa longévité (45 ans !) nous donne le vertige.
Après des années de rédaction de jugements à mi-temps, j’ai fini par craquer en 2004 ; et comme en plus, mes séquelles de polio commençaient à provoquer des fatigues invalidantes, j’ai arrêté de travailler pour avoir le rythme de vie adéquat. Mon dernier jour de travail a été le plus beau de ma vie. Depuis, j’écris des bouquins pour mon plaisir, des bouquins pas sérieux, un polar, des nouvelles. Je me publie toute seule et je m’embête pas à chercher un éditeur.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Süri Daniel, 5 mars 1951, famille ouvrière (père mécanicien poids lourds, mère infirmière puis femme au foyer, frère monteur en chauffage), naissance à Laupen (BE), enfance et apprentissage à Orbe. J’ai quatre formations professionnelles attestées ; dans l’ordre d’obtention : CFC d’employé de commerce, licence ès sciences politiques, CFC de monteurcopiste, Certificat universitaire de formateur d’adultes. Au moment où j’adhère à la LMR, je suis marié, sans enfant. Actuellement retraité, j’ai été rédacteur à l’Année politique suisse et chercheur au FNS, ensuite rédacteur à La Brèche, puis ouvrier, qualifié en cours d’emploi, dans l’imprimerie, pour passer ensuite dix ans à la Centrale suisse d’éducation ouvrière (aujourd’hui Movendo). Ensuite traducteur et formateur d’adultes indépendant jusqu’à la retraite.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Thévenaz-Christen, Thérèse, 19 février 1949 ; parents : gérants d'un garage, père, mécanicien avec maîtrise fédérale ; mère : travailleuse domestique, formation de laborantine, secrétaire-comptable du garage en gérance. Famille domiciliée à Cully.
Militante à Lausanne d'abord. Je suis entrée à la LMR en tant qu'étudiante, maturité commerciale à Lausanne, licence de sociologie, brevet d'enseignement genevois (degré élémentaire), diplôme de didactiques des disciplines en sciences de l'éducation, thèse en didactique du français, sciences de l'éducation.
Célibataire.
Occupations prof. successives: secrétaire de direction à Zurich et à Genève ; assistante à l'Université de Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation ; enseignante primaire, formatrice en didactique du français ; chargée d'enseignement, puis maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Genève en didactique du français (sciences de l'éducation). Actuellement retraitée.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultartion
Voir sous "Fonds"
Publié
Vuilliomenet Henri, né le 16.06.1948, issu d’un milieu ouvrier-paysan, père ouvrier, une partie de la famille encore paysanne, au Val-de-Ruz dans le canton de Neuchâtel. Ecole primaire dans un village, secondaire à Neuchâtel. Apprentissage de dessinateur machines dans une grande entreprise de l’horlogerie (FHF, 1500 employés) aujourd’hui partie du groupe swatch. Fin de l’apprentissage en 68, période propice aux remises en questions.
Pendant deux ans, petits boulots et préparation individuelle d’une maturité fédérale (cours du soir à l’université populaire pour les branches scientifiques) obtenue en 1970. Entrée à la faculté des sciences de l’université de Neuchâtel en 1970, en physique. Adhésion à la LMR en 71 ou 72, 5ans d’études et de militantisme, avec un échec aux examens universitaires finaux. Déménagement à Chaux-de-Fonds en 74, pendant deux ans, pour construire la ligue dans cette ville. Divers petits emplois et remplacements dans l’enseignement avant le retour à Neuchâtel et l’engagement en 76 dans une entreprise de micro-électronique avec le statut d’employé de laboratoire et le début d’un militantisme syndical qui depuis lors n’a plus cessé. En 1974, je rencontre ma compagne, militante de la LMR elle aussi, début d’une vie commune qui dure toujours.
En 1980, naissance de notre premier enfant, et pour moi engagement comme employé non-qualifié dans une grande entreprise (Favag, plus de mille employés à l’époque) de composants mécaniques pour la téléphonieélectromécanique. Rapidement je deviens président de la commission d’entreprise. En 1990, à la fermeture définitive de Favag, engagé au CSEM (centre suisse électronique et microtechnique) en qualité d’employé de laboratoire, dans le département d’optique dirigé par un ancien membre de la LMR ( !).
Je deviendrai président de la représentation du personnel, puis me suis retrouvé en 2001 dans l’entreprise colibrys, issue du département microsystems du CSEM, jusqu’à ma retraite anticipée en 2010 ; là aussi président de la représentation du personnel.
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Né en 1953, milieu très pauvre, adhésion dans la tendance du POP donnant naissance à la LMR, rebelle par instinct plus que par idéologie, mouvement des jeunes, puis actions illégales hors de la LMR, banditisme et enfin entrepreneuriat "social".
Réponse à un questionnaire
Libre de consultation. Anonymat revendiqué.
voir sous "Fonds"
Interviews 2-001 à 2-0027: Boîte LMRRML/001;
Interviews 2-028 à 2-0057: Boîte LMRRML/002
Publié
Eigenproduktion
Consultation libre des documents disponibles en ligne. Accès interdit aux originaux imprimés conservés dans le fonds AEHMO (Durée d'embargo: 10 ans après le décès ou, à défaut d'information sur celui-ci, 100 ans après la naissance).
Gemäss Bundesgesetz über das Urheberrecht und verwandte Schutzrechte (1992).
Quellenangabe obligatorisch (die vorliegende Datenbank).
Jede unangemessene öffentliche Verwendung dieser Datenbank wird strafrechtlich verfolgt.
Publié
Bänziger Werner, 19.6.57, geboren in Zürich, obligatorische Schulzeit in Dietikon (ZH), darauf Umzug der Eltern nach Eggenwil (AG). Von dort aus besuchte ich das Gymnasium Zürich-Enge, weil der Einstieg ins aargauische Bildungssystem aufgrund der fehlenden Harmonisierung nicht funktionierte. In die RML bin ich als 16-Jähriger eingestiegen, ich wurde Teil der Mittelschülerzelle Maulwurf, wahrscheinlich weil mich mein Bruder Hugo Bänziger, der später als Banker Karriere machte, mitschleppte. So genau weiss ich das nicht mehr. Allerdings entsprach die RML meiner Tendenz zur Revolte: Nichts und niemand war damals meinen moralischen Ansprüchen gewachsen. Ich bin über Literatur politisiert worden, damals las ich Böll, Borchert, Brecht, Frisch, Grass und Lenz.
Nach Abschluss der Mittelschule liess ich mich zum Primarlehrer ausbilden. Nach dreieinhalb Jahren Unterrichtstätigkeit wechselte ich in den Journalismus und wurde Redaktor beim SP-Blatt Freier Aargauer (Volksrecht). Weil ich mich im Journalismus qualifizieren wollte, begann ich mit 27 Jahren ein Germanistik- und Geschichtsstudium. Um es zu finanzieren, unterrichtete ich damals an verschiedenen Berufsschulen. Die Arbeit machte Spass, sehr viel Spass sogar, deshalb entschied ich mich am Ende für die Ausbildung zum Gymnasiallehrer. Seit 1993 übe ich diesen Beruf an der Kantonsschule Wettingen aus. Diesen Entscheid habe ich nie bereut.
Antwort auf Fragebogen
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Baumer Ueli, geboren 6.2.1952, Arbeiterkind, Sektion Schaffhausen. Der Vater war Hilfsarbeiter, die Mutter Hausfrau und Teilzeit-Putzfrau in einer Fabrik. Ich habe eine vier Jahre ältere Schwester und einen drei Jahre jüngeren Bruder. Wir sind in Schaffhausen aufgewachsen, wo ich heute noch lebe. Ich besuchte die Primar- und Sekundarschule, anschliessend das Gymnasium, welches ich rund ein Jahr vor der Matura aus verschiedenen Gründen verliess.
Antwort auf Fragebogen
Zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Berthoud Jean-Michel, geboren 1948, Sektionen Bern und Zürich
Name, Vorname, Geburtsdatum, soziale Herkunft, familiäre Herkunft, Stadt/Region während der RML-Zeit, Bildungsweg. Herkunftsland/-region für die eingewanderten Mitglieder. Status zur Zeit des Beitritts zur RML: ledig, verheiratet, andere Form der Partnerschaft, Anzahl Kinder. Beruflicher Werdegang und heutige Situation.
Berthoud, Jean-Michel, 27.12.1948. Mittelstand, Vater Chefbeamter, Mutter Hausfrau, wie das damals üblich war, obwohl sie eine mindestens so gute Ausbildung hatte wie mein Vater.
Bern. Literatur-Gymnasium Kirchenfeld, Buchhändlerlehre: Eidgenössisches Buchhändlerdiplom (1972).
Status zur Zeit des RML-Beitritts: ledig. Verheiratet seit 1984 mit Annette Frei, zwei Kinder: Djamila (1984) und Sélim (1988).
1973 –1975: Stage bei der Schweizerischen Depeschenagentur (SDA), Aufnahme ins Redaktoren-Berufsregister (BR).
1976 – 1980: Co-Chefredaktor „LeserZeitung“ und Redaktor „Tell“, Mitarbeiter der „WochenZeitung“(WOZ).
1980 – 1986: Leiter Information und Marketing beim Schweizerischen Arbeiterhilfswerk SAH, Chefredaktor des dreisprachigen (d, f, i) SAH-Organs „Arbeiter-Solidarität“.
1984 – 1994: Nachrichten-Sprecher/Redaktor bei Schweizer Radio International (SRI/SRG).
1994 – 2004: Redaktor/Moderator/Journalist bei SRI (heute swissinfo.ch).
2004 – 2012: Journalist/Online-Redaktor/News-Co-Produzent bei swissinfo.ch (SRG).
Ab 2013 (als AHV-Rentner): Tätigkeit als freier Journalist, Übersetzer, Kommunikationsberater und Sprachlehrer.
www.jmberthoud.com
www.berthoud-media.com
VOR DEM BEITRITT ZUR RML
Berufliche Erfahrung, Mitgliedschaften/Aktivitäten in Gewerkschaften, NGO’s, Parteien oder andern Vereinigungen/Bewegungen. Erstes aktivistisches Engagement. Dein aktivistischer Werdegang. Interesse für die Entwicklung in der Schweiz und/oder in der Welt.
Buchhändler, Bibliothekar, Journalist. Mitglied der (linken) Schweizerischen Journalisten-Union (SJU). Mein erster aktivistischer Werdegang: Comité Indochine Vaincra. Der antiimperialistische Kampf stand für mich im Mittelpunkt. Dass die offizielle Schweiz und die CH-Medien (mit ganz wenigen Ausnahmen) die US-Intervention in Vietnam unterstützten, bewirkte bei mir, mich auch im eigenen Land gegen die „herrschende Klasse“ zu engagieren.
Anlass und Gründe zu deiner RML-Mitgliedschaft in welcher Sektion. Welches waren Deine Erwartungen auf lokaler, nationaler und internationaler Ebene und was erwartetest Du von Deinem eigenen Leben. Wichtigste Motive für Dein Engagement: bereits laufende gesellschaftliche Entwicklungen beschleunigen, Ungerechtigkeiten stoppen, Teilhabe an einer grundsätzlichen gesellschaftlichen Neugestaltung, eine bestimmte Gegebenheit/ein bestimmtes Problem.
2
Die RML war für mich damals die einzige Partei, die sich konkret und ehrlich für den Kampf des Vietcong gegen den US-Imperialismus engagierte. Aber auch andere Bereiche (innenpolitisch: Armee, soziale Gerechtigkeit, wie auch ideologisch: antistalinistisch) bewogen mich, der trotzkistischen RML beizutreten (Sektion Bern). Was auch wichtig für diesen Entscheid war: Die kulturellen Interessen der RML-GenossInnen (Musik, Literatur, Theater etc.) waren den meinigen sehr ähnlich. Grosse Erwartungen auf lokaler und nationaler Ebene hatte ich nicht unbedingt, die politischen Realitäten in der Schweiz sah ich schon damals relativ „realistisch“, d.h. nicht eben revolutionär, wie das
unsere Chefideologen (nicht böse gemeint ...) uns immer wieder klar zu machen versuchten.
Ganz anders auf der internationalen Ebene: Da war ich sehr optimistisch, dass der antiimperialistische Kampf erfolgreich sein könnte (was er ja zum Teil auch war: Vietnam, portugiesische Kolonien, Nicaragua etc.).
Mit einer Aktivität in der RML erhoffte ich mir, bereits laufende gesellschaftliche Entwicklungen zu beschleunigen, Ungerechtigkeiten zu stoppen und die Gesellschaft in der Schweiz grundsätzlich neu zu gestalten – trotz meiner „realistischen“ (s. oben) Einschätzung der Möglichkeiten in einer durch und durch bürgerlichen Schweiz. Wichtig für meine politische Entwicklung waren sicherlich auch meine - für damalige Zeiten - sehr (links)liberalen Eltern (die Mutter war schon fast revolutionär, sie wurde für ihr politisches Engagement, z.B. gegen die Pinochet-Diktatur, fichiert), die sehr offen für neue gesellschaftliche Entwicklungen waren.
ALS RML-MITGLIED
Was zog Deine Aufmerksamkeit, Deinen Enthusiasmus, Deinen Willen zum Handeln besonders an, nachdem Du die ersten Erfahrungen als RML-Mitglied gemacht hast?
Für mich besonders wichtig war das politische und intellektuelle Umfeld in der RML. Da wurden Engels, Marx, Lenin, Trotzki im historischen Kontext grundsätzlich diskutiert, die sog. Schulungskurse, die rückwirkend gesehen natürlich ziemlich dogmatisch erscheinen mögen, waren eine Top-Schule für dialektisches Denken und letzten Endes auch für argumentative und rhetorische Fähigkeiten, von denen ich im späteren Berufsleben und bis heute profitiere (auch „fremdsprachlich“, da die LMR/RML ja in der Romandie entstanden ist und viele Schulungskurse bzw. Sitzungen in französischer Sprache stattfanden).
In welchen Gremien und Strukturen der RML warst Du aktiv? Beschreibe Deine Entwicklung innerhalb der RML, allfällige Wechsel der Sektion, der Aktionsfelder usw. – wenn möglich mit Daten.
Ich war vor allem in den Bereichen Antiimperialismus und Armee (Soldatenkomitee) aktiv. Den Bereich Antiimperialismus konnte ich auch mit meinen beruflichen Tätigkeiten verbinden (Journalismus, Hilfswerke wie SAH). Ich verfasste auch zahlreiche interne Analysepapiere und schrieb Artikel für das RML/SAP-Organ „Bresche“. Da ich 1984 in Zürich eine Familie gründete, aber teilzeitmässig in Bern arbeitete, war ich sozusagen in beiden Sektionen (Bern und Zürich) tätig.
3
In welchen „breiten“ Strukturen und Organisationen warst Du hauptsächlich aktiv: Parlamente, Gewerkschaften, Frauenorganisationen, Migrationsorganisationen usw.?
Ich war im Soldatenkomitee aktiv sowie in diversen antiimperialistischen Organisationen (Palästina, Nicaragua), aber vor allem in der Anti-Apartheid-Bewegung (AAB) als Sekretär und Zeitungsredaktor „Anti-Apartheid-Nachrichten“ (AAN).
In welchen Bereichen hast Du Dich besonders engagiert: allgemeine Politik mit dem Schreiben von Artikeln und Flugblättern, in der internen Schulung, in der Jugend-, antimilitaristischen, Betriebs-, internationalen, Migrations-, praktischen Arbeit usw. und/oder als bezahlteR SekretärIn? Warst Du auf lokaler oder auch nationaler/internationaler Ebene aktiv?
Ich engagierte mich mit dem Schreiben von „Bresche“-Artikeln und Flugblättern, in der internen Schulung (Antiimperialismus) und in der antimilitaristischen Arbeit.
Wie hast Du den Alltag eines Aktivisten, einer Aktivistin erlebt? Fühltest Du Dich von gewissen sozialen und/oder familialen Zusammenhängen abgeschnitten? Was wurde aus Deinen früheren Freizeitbeschäftigungen?
Den Aktivistenalltag erlebte ich manchmal als etwas mühsam und streng, doch liess ich mich davon nie beeindrucken. Meine sozialen Kontakte (die ebenfalls alle links waren) bzw. mein Familienleben wurden durch meine RML-Mitgliedschaft nie beeinträchtigt. Meine Freizeitbeschäftigungen verfolgte ich ohne Einschränkungen weiterhin.
Hattest Du Kontakt zu AktivistInnen anderer linker Organisationen (MaoistInnen,SozialistInnen, PdA, POCH, PSA usw. Wie beurteiltest Du die Politik der RML gegenüber diesen Organisationen?
Ich hatte gute, vor allem persönliche Kontakte zu SP-(Juso) und POCH-Mitgliedern. Rückwirkend muss ich sagen, dass die RML-Politik gegenüber anderen linken Organisationen zum Teil sektiererisch war. Umgekehrt war es genau gleich, bzw. schlimmer, vor allem bei den eher stalinistischen Parteien.
Wichtig war aber für mich schon damals die persönliche Ebene. Mit offenen, undogmatischen Genossinnen und Genossen anderer Linksparteien hatte ich immer gute persönliche Beziehungen.
Wie beurteiltest Du die Arbeitsbelastung (viele und lange Abend- und Wochenendsitzungen, Flugblattaktionen am frühen Morgen) und die finanziellen Beiträge an die Organisation?
Im Rückblick muss ich sagen: Die Verpflichtungen als RML-Mitglied (Arbeitsbelastung, viele und lange Abend- und Wochenendsitzungen, Flugblattaktionen am frühen Morgen und die finanziellen Beiträge an die Organisation) waren ja wirklich absurd...
Damals nahm ich (man) das (mit leichtem Murren) ja noch in Kauf, aber aus heutiger Sicht...
A propos Flugblattaktionen am frühen Morgen: Oft habe ich zusammen mit „ehrenwerten“ Genossinnen und Genossen am Vorabend der frühmorgendlichen Flugblattaktion nach einigen Drinks die Flugis in einen Abfallkübel im Bahnhof Bern
geworfen und am nächsten Morgen ausgeschlafen...
FEMINISMUS UND LEBENSWEISE
4
Wie hast Du den Aufstieg des Feminismus in der Gesellschaft erlebt? Hatte die entsprechende Veränderung der Verhaltensweisen Einfluss auf Deine Beziehung/Freundschaft? Hast Du eine Phase des persönlichen radikalen Umbruchs erlebt?
Den Aufstieg des Feminismus in der Gesellschaft habe ich positiv erlebt. Meine damaligen (und auch späteren) Freundinnen waren immer Feministinnen oder zumindest starke, emanzipierte Frauen. Deshalb habe ich eigentlich nie eine Phase des persönlichen radikalen Umbruchs erlebt.
Hast Du in einer Wohngemeinschaft und falls ja in welchem Typ WG gelebt? Habt Ihr da neue Lebensformen in der Beziehung und der Elternschaft ausprobieren wollen? Falls nicht, wie hast Du diese Entwicklungen neuer Lebensformen eingeschätzt?
Ich wohnte in Zürich während einiger Zeit in einer WG (2 Frauen, 3 Männer). Es war eine eher pragmatische WG, obwohl mit allen „wilden“ Sachen, die damals damit verbunden waren. Aber es war mitnichten ein Laboratorium für neue Lebensformen, was für mich auch nicht zuoberst auf der Prioritätenliste stand.
Wie hast Du das Gender-Verhältnis in der RML eingeschätzt (Präsenz, Rolle und Einfluss der Frauen in den Leitungsorganen, Wortmeldungen und Zugang der Frauen zur Ausarbeitung der politischen Linie und zu den RML-Publikationen)?
Das Gender-Verhältnis in der RML war mitnichten optimal. Präsenz, Rolle und Einfluss der Frauen in den Leitungsorganen, Wortmeldungen und Zugang der Frauen zur
Ausarbeitung der politischen Linie und zu den RML-Publikationen waren minim. Verglichen mit anderen Linksparteien (PdA, POCH, Maoisten) war die RML in diesem Bereich aber dennoch viel fortschrittlicher. Ich hatte aber viele gute Freundinnen, die lieber in der FBB aktiv waren, weil für sie die RML eine „Männerpartei“ war.
Wie hast Du das Engagement von einigen RML-Aktivistinnen in der Frauenbefreiungsbewegung (FBB/MLF) wahrgenommen, bei denen Männer ausgeschlossen worden sind?
Das Engagement von einigen RML-Aktivistinnen in der Frauenbefreiungsbewegung (FBB), bei denen Männer ausgeschlossen waren, hat bei mir zu interessanten,
ab und zu heftigen Diskussionen mit diesen Aktivistinnen geführt, mich aber eigentlich nie gestört.
REVOLUTION, GEWALT, INTERNE DEMOKRATIE
Hast Du die RML als eine Organisation wahrgenommen, die sowohl nationale als auch internationale Strukturen und Zielsetzungen hat? Hatte die IV. Internationale eine konkrete Bedeutung für Dich? Hast Du die Publikationen der IV. Internationalen und von Sektionen der IV. Internationalen von andern Ländern gelesen?
Ich habe die RML immer als eine Organisation wahrgenommen,
die sowohl nationale als auch internationale Strukturen und Zielsetzungen hatte. Die IV. Internationale hatte sowohl eine wichtige historische wie auch eine konkrete, aktuelle Bedeutung für mich. Ich habe die Publikationen der IV. Internationalen und von Ländersektionen stets mit grossem Interesse gelesen.
5
Hast Du die BRESCHE, den MAULWURF allenfalls auch La Brèche und ROSSO gelesen? Was denkst Du heute über diese Publikationen und die verteilten Flugblätter?
Ich habe sämtliche Organe der RML (in allen 3 Sprachen) gelesen und ja selber auch Artikel verfasst. Es war natürlich alles sehr ideologisch geprägt (vor allem die Flugblätter), dennoch basierten die Artikel in den RML-Zeitungen (meistens) auf Zahlen und Fakten, wobei ich mich als professioneller Journalist immer darum bemüht hatte.
Hattest Du den Eindruck, das relativ kurzfristig bevorstehende Ende des Kapitalismus erleben zu können?
Das bevorstehende Ende des Kapitalismus? Nein, diese Illusion hatte ich nie, und ich glaube, dass auch die RML-„Führung“ (ausser einigen ideologisch „verblendeten“ Genossen) ehrlich nicht daran glaubte.
Was hast Du vom Begriff der „revolutionären Gewalt“ gehalten, wie ihn die IV. Internationale definierte? Erschien Dir der „bewaffnete (Befreiungs-)Kampf“ in gewissen politischen Kontexten notwendig? Welche Haltung hattest Du zum Konzept und den Handlungen „gewalttätiger exemplarischer Aktionen“
wie sie die Ultralinken in Deutschland und Italien v.a. entwickelt hatten?
Mir erschien der „bewaffnete (Befreiungs-)Kampf“ in gewissen politischen Kontexten notwendig (Vietnam, Palästina, portugiesische Kolonien, Nicaragua etc.). RAF- und BR-Aktionen habe ich (wie auch die RML) immer abgelehnt.
Warst Du im „Soldatenkomitee“aktiv? Wie beurteiltest Du die Entwicklung der pazifistischen Bewegungen und der Kriegsdienstverweigerer?
Ich war sehr aktiv im „Soldatenkomitee“. Hier war ich auf einer „harten Linie“: Pazifisten und Kriegsdienstverweigerer – ok, chapeau, aber die Armee sollte von innen blockiert werden. Einige Erfolge gab es ja dank den Streiks in den Kasernen in den 1970er-Jahren (Oswald-Reform), wir hatten später in den WK’s mit koordinierten Aktionen auch „
Erfolge“: Ich durfte z.B. in einem WK einen Vortrag halten über den tödlichen Einsatz der Schweizer Armee gegen streikende Arbeiter in Genf!
Aber das war natürlich nur clevere Taktik der damaligen Armeeführung (es gab auch kein Exerzieren und keine anderen militärischen Disziplinschikanen mehr), die sich dann nach der 1980er-Jugendbewegung wieder knallhart veränderte. Pazifisten und Kriegsdienstverweigerer konnten aber auch Erfolge verbuchen, u.a. die GSoA-Initiative zur Abschaffung der Armee (über 30% dafür). Heute ist infolge der Weltlage alles schwieriger geworden.
Hast Du den Eindruck, dass uns ein organisationsinternes demokratisches Funktionieren gelungen ist? Oder hast Du den Eindruck, dass es eine Kluft zwischen den „Chefs“ und den übrigen Mitgliedern gegeben hat? Gab es da allenfalls Unterschiede – je nach Sektor bzw. Sektion?
Das organisationsinterne demokratische Funktionieren der RML war
nicht optimal, verglichen mit allen anderen „linksextremen“CH-Parteien (PdA, POCH, Maoisten u.a.) aber sicher besser. Ja, es gab eine Kluft zwischen den „Gurus“
und den übrigen Mitgliedern. Unterschiede in den Sektoren und Sektionen gab es sicherlich. Das hing ganz bestimmt von den einzelnen Personen bzw. Persönlichkeiten ab.
6
Wurdest Du aufgrund der RML-Mitgliedschaft Opfer der politischen Repression (Entlassung, Nichteinstellung, Nichtwahl usw.)? Wurdest Du fichiert und hast Du Deine Fiche eingesehen?
Aufgrund meiner RML-Mitgliedschaft wurde ich 1975 Opfer der politischen Repression in der Schweiz: Nach einem professionell erfolgreichen Stage bei der Schweizerischen Depeschenagentur (SDA) wurde ich aufgrund meiner RML-Mitgliedschaft nicht fest angestellt bzw. rausgeschmissen. Ich war 1975 das erste Journalistenopfer in dieser Periode des Kalten Krieges. Fichiert wurde ich während mehr als einem Jahrzehnt. Ich habe meine Fiche eingesehen und beim damaligen bundesrätlichen
Ombudsmann sogar einige Aufdeckungen von Spitzeln erreicht. Zum damaligen 1. Repressionsfall eines CH-Journalisten hier ein Link zur entsprechenden „10 vor 10“-Sendung von SRF 1 und zu einem „swissinfo“-Beitrag:
http://www.ideesuisse.ch/261.0.html?&no_cache=1&L=0&tx_ttnews%5Bis_ope
n%5D=false&tx_ttnews%5Bswords%5D=sda&tx_ttnews%5Bstart_date%5D=01.01.1931&tx_ttnews%5Bend_date%5D=16.12.2014&tx_ttnews%5Btype%5D=all&tx_ttnews%5Border_by%5D=broadcast&tx_ttnews%5Btt_news%5D=1722&tx_ttnews%5Blist%5D=1722%2C1103%2C359&tx_ttnews%5BbackPid%5D=115
http://www.swissinfo.ch/ger/fichenskandal-kaum-noch-ein-thema---zu-unrecht-/41154202
Hast Du auf die eine oder andere Weise eine formalisierte Tendenz, ein Nichteinverständnis, einen Konflikt oder gar einen Ausschluss aus der Organisation miterlebt, und wie hat sich dies abgespielt?
Nein, habe ich nicht.
DIE SAP UND DIE PROLETARISIERUNG
1980 wurde die RML zur SAP, zur Sozialistischen Arbeiterpartei. Wie hast Du diesen Namenswechsel erlebt? Hast Du insbesondere die „Neuausrichtung auf die Arbeiterklasse“, die „Proletarisierung“ genannt worden ist, erlebt, allenfalls auch mit persönlichen Konsequenzen für Dich selbst?
Den Namenswechsel von RML zu SAP habe ich ein bisschen als opportunistisch empfunden. Natürlich, „Revolutionäre Marxistische Liga“ (RML) war ja schon „krass“, vor allem in einem Land wie der Schweiz. Aber „Sozialistische Arbeiterpartei“ (SAP) war ja auch nicht gerade ein Hit, zwar harmloser als RML, aber ziemlich realitätsfremd. Ehrlich gesagt, die „Neuausrichtung auf die Arbeiterklasse“, die „Proletarisierung“ anfangs der 1980er-Jahre war schlicht – eine Fehleinschätzung.
Das dachte ich schon damals, hatte aber irgendwie keine Lust, mich gross dagegen zu engagieren.
EV. AUSTRITT AUS DER RML – ENDE DER RML/SAP
Falls Du die RML aus eigenem Antrieb verlassen hast, kannst Du die Gründe und Umstände des Austritts beschreiben (politische Kritik, Überdruss vom Aktivismus, Änderung der Lebensweise/Tätigkeit usw.)?
7
Ich habe die RML/SAP nicht aus eigenem Antrieb verlassen. Aber natürlich spielten der Überdruss an Aktivismus und vor allem die Änderung der beruflichen und familiären Lebenssituation (Familie mit 2 kleinen Kindern) eine Rolle in Richtung Herunterfahren der Aktivität.
Falls Du bis zum Ende der RML/SAP 1987 Mitglied gewesen bist, wie hast Du die formelle Auflösung der Organisation erlebt – auf persönlicher Ebene und als AktivistIn? Fühltest Du Dich an diesem finalen Entscheid beteiligt?
Die formelle Auflösung der RML/SAP1987 war für mich die logische Folge der generellen politischen Situation in der Schweiz. Persönlich war da natürlich ein bisschen Wehmut, als Aktivist fühlte ich mich indessen erleichtert, „befreit“. Ich fühlte mich nicht direkt beteiligt am Auflösungsentscheid, doch war dies ein wahrscheinlich für alle nachvollziehbarer und richtiger Schritt.
NACH DER RML/SAP
Hattest Du den Eindruck, dass es Dir möglich war, in anderer Weise, in andern Organisationen Dein Engagement weiterzuführen? Hast Du frühere RML/SAP-AktivistInnen in andern Organisationen wiedergefunden?
Mein politisches Engagement ging nach der Auflösung der RML/SAP nicht verloren. Ich habe es auf andere Weise, in meinem Beruf als Journalist, eingebracht, aber auf differenziertere Art und Weise. Dadurch habe ich auch immer wieder Ex-RML/SAP-AktivistInnen (in verschiedenen relevanten beruflichen Positionen) wieder gefunden.
Wie hat sich diese Nach-RML/SAP-Periode abgespielt: „normale Wiedereingliederung“ in die Gesellschaft; plötzliche Leere; Suche nach einer alternativen politischen Lösung; Aufgabe des aktiven politischen Lebens usw.?
Die Nach-RML/SAP-Periode war für mich kein Problem: Ich war während meiner ganzen RML/SAP-Aktivität nie ausserhalb der Gesellschaft, es war also keine „Wiedereingliederung“ nötig, von plötzlicher Leere oder Aufgabe ganz zu schweigen. Ich glaube, dass man auch ohne linke Parteimitgliedschaft politisch linke Aktivitäten realisieren kann.
A POSTERIORI ...
Wie beurteilst Du die Hauptlinien des revolutionär-marxistischen Projekts in dieser Epoche (Begriff der „Vorhut“, Aufbau einer revolutionären Partei, Dialektik der drei Sektoren der Weltrevolution, usw.)?
Aus heutiger Sicht beurteile ich die Hauptlinien des revolutionär-marxistischen Projekts in dieser Epoche (Begriff der „Vorhut“, Aufbau einer revolutionären Partei, Dialektik der drei Sektoren der Weltrevolution, usw.) natürlich kritisch. Aus damaliger Sicht ist es ein bisschen anders: Die politische Situation war geprägt von einer bürgerlichen, gesellschaftlich verkrusteten, reaktionären, kapitalistischen Schweiz, inmitten des Kalten Krieges. Der Begriff der „Vorhut“war mir zwar schon damals nicht ganz genehm, doch war ich überzeugt von der Notwendigkeit einer „revolutionären Partei“, da Sozialdemokratie und Gewerkschaften aus meiner Sicht voll im System integriert waren (was auch heute noch zu einem gewissen Grad stimmt). Und die „Dialektik der drei Sektoren der Weltrevolution“ war auch plausibel, für mich vor allem der Befreiungskampf in der Dritten Welt gegen Imperialismus und Kolonialismus.
Wie beurteilst Du generell Dein Engagement innerhalb der RML/SAP? War es auf der persönlichen Ebene nur eine Fussnote in Deiner Biografie? Zogst Du eine positive Bilanz für Dein weiteres Leben? Und glaubst Du, dass wir auf der
„historischen Ebene“ (ein gewagter Begriff) Spuren hinterlassen haben, etwas zum Gang der Entwicklung der damaligen radikalisierten oder revolutionären Bewegungen beitragen können?
Mein Engagement innerhalb der RML/SAP war auf der persönlichen Ebene keineswegs nur eine Fussnote in meiner Biografie. Denn dabei entstand mein analytisches, dialektisches, historisches Denken, das politische Bewusstsein - alles wichtige Errungenschaften für mein langjähriges Berufsleben als Journalist.
„Historische Spuren hinterlassen“: Na ja, das ist, glaube ich, ein bisschen zu
grossspurig. Dennoch: Die RML/SAP hat sicher etwas zum Gang der Entwicklung der damaligen radikalisierten oder revolutionären Bewegungen beigetragen.
Zu guter Letzt: Wo stehst Du politisch gesprochen heute? Falls Du Dich aus der Politik zurückgezogen hast, wie begründest Du dies?
Ich stehe heute (auch als Rentner...) politisch sicher immer noch links. Ich bin zwar nicht Mitglied einer Partei (SP, AL, GPS etc.), aber immer noch Mitglied der Mediengewerkschaft SSM.
Abstimmungen, politische Aktionen, Demos, auf persönlicher Ebene: Das Herz schlägt immer noch links
...
Hast Du eine Anekdote zu erzählen, oder eine Erinnerung, die Dir besonders am Herzen liegt oder ein besonderer Erfolg, eine besondere Niederlage, eine für Dich wichtige Erinnerung?
Mehr als nur eine Anekdote war meine erste Begegnung als Journalist 1994 mit Südafrikas Staatspräsident Nelson Mandela in Kapstadt:
http://www.jmberthoud.com/jean-michel_berthoud/translation_and_cons
ulting.html
Das war für mich als Aktivist der Schweizer Anti-Apartheid-Bewegung AAB natürlich ein
Riesenerfolg. Die ganze Fichengeschichte (s. weiter oben) – obwohl mit negativen beruflichen Konsequenzen - habe ich eigentlich nicht als Niederlage empfunden, sondern als knallharte historische Realität der damaligen Schweiz.
Namensnennung ist ok.
Zürich, 08.03. 2016
Jean-Michel Berthoud
Réponse à un questionnaire
Zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Bruno Bollinger, 12. Februar 1953
Soziale Herkunft, familiäre Herkunft:
Vater: Coiffeur, Elektromonteur, Elektrizitätswerk-Angestellter; Mutter: Dienstmädchen/Hausfrau
Stadt/Region während der RML-Zeit: Zug / Baar
Bildungsweg:
Primar- und Sekundarschule, Berufslehre
Herkunftsland/-region für die eingewanderten Mitglieder:
italienische Schweiz (Mesocco)
Status zur Zeit des Beitritts zur RML: ledig
Beruflicher Werdegang und heutige Situation:
Ausbildung als Übersetzer und Sprachlehrer, Bildungsverantwortlicher in Gewerkschaft GBI (Gewerkschaft Bau und Industrie), dann Unia, heute pensioniert
Antwort auf Fragebogen
frei zur Ansicht
siehe "Fonds"
Publié
Ich heisse Dino Degiorgi, bin am 30. März 1955 in Bern geboren, stamme aus einer wohlhabenden und bürgerlichen Familie in der Region Bern. Vor meinem RML-Beitritt war ich im „Maulwurf“ und besuchte damals das Gymnasium.
Antwort auf Fragebogen
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Bürkler Christof, 25.2.1951,
Eltern Kleinbauern in Rorschach, Unterhalt der Familie mit «Nebenerwerb», katholisch konservative Familie (1 Bruder, 2 Schwestern).
Gymnasium mit Matura 1972 im Internat Karl Borromäus in Altdorf. Theologiestudium in Fribourg (abgebrochen). Umzug nach Basel: Ciba-Arbeiter, Bauarbeiter, Lehre als Maurer, einige Jahre Maurer, Studium der Philosophie und Geschichte in Basel und Zürich (nicht abgeschlossen). Umzug von Basel (1986) in die Ostschweiz: Arbeit auf dem Betrieb der Eltern / des Bruders (Schweinehaltung, Schwei- nezucht). Heute Pension mit Ergänzungsleistungen.
Austritt aus der RML/SAP Ende 1980er Jahre in St.Gallen, in St.Gallen Aktivitäten im Gruppenvor- stand der Unia.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Mutter Apothekerin und später Studium in Urgeschichte, Vater Primarlehrer, vor seiner Pensionierung Schulhaus-Vorsteher; geboren und aufgewachsen in Riehen/Basel. Als Gymnasiast Beitritt zum Maulwurf und dann zur RML; nach politisch motiviertem Rausschmiss aus Gymnasium (schon als Maulwurf und RML-Mitglied) von 19 bis 25 Jahren Jungendsekretär der RML/SAP (Gründungszeit der Revolutionären Sozialistischen Jugend (RSJ/JSR), die aus den Maulwurfgruppen entstanden ist).
Nach verschiedenen Berufsverboten Lehre und Arbeit als Zimmermann in Schaffhausen, dann Meister und Bauführer-Weiterbildung an der Fachhochschule. Mitarbeit in den Soldatenkomitees, wegen später Dienstverweigerung (letzter WK). 1 Jahr Bauführer für den Bau eines Gewerkschaftshauses in Guatemala, dann Bauführer in verschiedenen Architektenbüros in der Schweiz und zuletzt 1 Jahr als Geschäftsführer in einer gewerkschaftseigenen Schreinerei/Zimmerei.
Seit dem 42. Lebensjahr IV-Rentner wegen Krankheit, als Rentner Gewerkschaftsvertreter in der EKAS-Bau, Laienrichter am Arbeitsgericht und fast Fulltimer in politischen Aktivitäten.
Antwort auf Fragebogen
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Einsele Gabi (Gabriele), geboren am 20.9.1956 in Zürich, aufgewachsen in bürgerlichen Verhältnissen in Baden (bis 1967), danach in Ennetbaden (1968 –1976).Der Vater war Chemiker, die Mutter kaufmännische Angestellte/Hausfrau. Ich habe zwei Geschwister. Wir sind Schweizer, wir trugen jedoch einen deutschen Familiennamen (beide Elternteile stammen aus Familien von eingewanderten Deutschen). Mein Vater war Sympathisant der Freisinnigen Partei und Mitglied eines Service-Clubs (Lions) – meine Mutter hatte bis 1971 keine bürgerlichen Rechte, sie schien es auch nicht zu vermissen.
Antwort auf Fragebogen
Zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
EL-HEWEHI MARTI, Fausi, 6.2.1952, Sohn eines Ägypters und einer Schweizerin, in Ägypten geboren und seit früher Kindheit in der Schweiz (Allschwil BL, dann Basel). Während RML-Zeit in Basel wohnhaft, in fester Partnerschaft, keine Kinder (erst ab 1982), Student bis 1978, dann Lehrer und Entwicklungshelfer. Beruflich meist als Lehrer tätig (Basel, Barcelona, Burgdorf, Bern, Biel), zuerst auf Gymnasialstufe, dann als Fachhochschuldozent, seit 2016 in Rente
Antwort auf Fragebogen
Zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Emmenegger Kurt, geboren 11.5.1955, Sektion Aargau/Solothurn
Geboren in Leuggern AG, aufgewachsen in Gippingen AG. Vater wie Mutter wuchsen auf Bauernhöfen auf und wurden proletarisiert. Der Vater machte nach dem 2.Weltkrieg eine Anlehre zum Schichtführer einer chemischen Anlage und arbeitete im gleichen Betrieb über 40 Jahre bis zu seiner Pensionierung. Die Mutter machte eine KV-Ausbildung und führte während des grössten Teils ihres Lebens bis zur Pensionierung die gesamte Administration und den Laden eines Elektro-Fachgeschäftes. Ich wuchs mit 4 Geschwistern (2 älteren Brüdern, einem jüngeren Bruder und einer jüngeren Schwester) auf dem Lande in einer tief-katholischen Gegend auf, damals bis in alle Lebenslagen hinein dominiert von den Katholisch-Konservativen. Die Primarschule besuchte ich in Gippingen, die Bezirksschule in Leuggern und dann die Kantonsschule in der Kleinstadt Baden. Mit dem Übertritt in die Kantonsschule (also 16jährig) zog ich in die Region Baden, wo ich hängen blieb. Seit 33 Jahren lebe ich nun in der Stadt Baden selbst.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
F. M., 15.02.1951, geboren und aufgewachsen in R. (Kanton SG), als dritter von vier Söhnen von J.F., 1916 –1999, Kaufmann, Verwalter landw. Genossenschaft Goldach, und M. -M. F-F., 1917 –1996, Hausfrau, teilzeit berufstätig in der Genossenschaft. (Mein Vater hat alle Familiendokumente und –korrespondenz, Gästebücher, Fotos, Kassabücher etc. aufbewahrt, was vor ihm teilweise auch mein Grossvater väterlicherseits (K.F., 1881-1949) getan hat. Da das Staatsarchiv St. Gallen Interesse an diesem Nachlass zeigte, ist er seit zwei Jahren dort archiviert.)
Ab 1965 Gymi in St. Gallen, klassisch (mit Griechisch). In der Kantonsschule St. Gallen war ich massgeblich beteiligt an der Auseinandersetzung um eine Schülerzeitung 1969 und an der „Aktion Rotes Herz“ 1970. Mitglied der Gruppe „basis“ und Mitarbeit am „Roten Gallus“. Teilnahme an „Antiintegrationskursen“ (Theo Pinkus, Bertold Rothschild). Unterlagen dazu ebenfalls im Staatsarchiv St. Gallen (http://scope.staatsarchiv.sg.ch/detail.aspx?ID=388544 und
http://scope.staatsarchiv.sg.ch/detail.aspx?ID=637026)¨
Wohnsitz und Studium ab 1971 in Zürich (Klinische Psychologie,Psychopathologie und Pädagogik), Teilzeitarbeit (2 Nächte/Woche) als „Umlader“ auf der Sihlpost Zürich, schon vorher auf der Post St. Gallen. Mitglied der bresche-Hochschulgruppe und RML in Zürich. Abschluss des Studiums mit Lizentiat 1977. 1977 bis 1979 Jugendhausleiter Adliswil (50%-Job).
Ab 1981 Schulpsychologe (bis 2001 in Dietikon) meist in Teilzeit (60 bis 75%) bis 2003, unterbrochen von einem Forschungsjahr in Dresden (1996/97). Heute Dr. phil. Psychotherapeut für Kinder, Jugendliche, Paare und Erwachsene in eigener Praxis Zürich. Ab 2010 verheiratet, ab gleichem Jahr Vater eines Buben, übernehme mindestens 50% der Betreuung, „gemeinsam erziehend“.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Ueli Gähler, geboren am 7. Januar 1953. Ich wuchs als ältestes von vier Geschwistern in einer protestantischen klein- und bildungsbürgerlichen Familie in der Gemeinde Maur bei Zürich auf und besuchte das Literargymnasium in Zürich. Anfangs 1972 kam ich als knapp 19-Jähriger zur RML und zum Maulwurf. Mein Pseudonym war „Sebastian Tunichtgut“ oder „Sebi“. 1974 besuchte ich als Mitglied des Soldatenkomitees die Rekrutenschule in der Kaserne Zürich. 1975 zog ich im Auftrag der Partei nach Basel, wo ich in der Bewegung gegen das geplante AKW (Atomkraftwerk) Kaiseraugst und am Aufbau der RML-Sektion beteiligt war und nebenbei Geschichte und Philosophie studierte. Ich war Mitglied des ZK (Zentralkomitee) der RML und hatte Aufgaben in der nationalen Jugendarbeit. Nach dem Lizenziat 1980 machte ich bei Roche in Basel eine IT-Ausbildung und versuchte, eine Angestelltengruppe der Gewerkschaft aufzubauen, wurde aber 1982 entlassen. Nach dem Austritt aus der SAP 1983 machte ich eine Karriere als Informatiker in der Assekuranz, wo ich es bis zum Vizedirektor schaffte. Ich bin heute frühpensioniert und nach 30 Jahren Unterbruch politisch wieder aktiv in einer NGO, die die Schweizer Konzerne in der Dritten Welt beobachtet. Ich bin seit 35 Jahren mit meiner Partnerin zusammen und habe keine Kinder.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
R.G., 2.5.1956.
Soziale Herkunft: städtisches (Bildungs-) Bürgertum (Familienunternehmertum) Familiäre Herkunft: Kinder- und Jugendzeit bei den Grosseltern in einem liberalen jüdischen Haushalt mit Hausangestellten in einem oft grossfamiliären Umfeld. Eltern früh geschieden. Vater aus Ungarn bzw. Israel eingewandert. Mutter nach Schottland weggezogen.
Stadt/Region während der RML-Zeit: Bern.
Bildungsweg: Kaufm. Grundausbildung, eidg. Matura, lic. phil. II.
Status zur Zeit des Beitritts zur RML: verheiratet, 1 Kind.
Beruflicher Werdegang: Programmierer; SW-Ingenieur, wissenschaftlicher Mitarbeiter SBB, Methodiker; Unternehmensarchitekt und Datenarchitekt.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Therese Giancotti, geb. 27.12.1950,
geboren in Bern, Vater höherer Beamter (Jurist), bin in Zollikofen aufgewachsen und habe nach dem Studium in Genf (Soziale Arbeit) bis 1994 in Bern (Steigerhubel / Ausserholligen) gewohnt. Zur Zeit meines Beitritts in die SAP war ich verheiratet und hatte 1 Kind (1977), später 2 (1981).
Nach dem Streik (Februar 1979) und dem nachfolgenden Rausschmiss beim Bern. Blindenfürsorgeverein arbeitete ich ab 1980 als Sozialarbeiterin zu 50% beim Schweiz. Blindenbund, Beratungsstelle in Bern. 2000-‐2002 machte ich die berufsbegleitende Ausbildung zur dipl. Erwachsenenbildnerin beim Berner Seminar für Erwachsenenbildung. Ich lebe seit 2004 mehrheitlich und seit 2006 ganz in Deutschland in Essen (NRW), bin zum 3. Mal verheiratet und bin seit gut einem Jahr Rentnerin.
Antwort auf Fragebogen
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Giudici Bortolo, geboren 1948, Sektion Aargau
Ich heisse Bortolo Giudici, geboren am 22.11.1948. Ich entstamme einer typischen Beamtenfamilie aus durchschnittlichem Mittelstand und bin in der Region Aarau aufgewachsen. Zu meiner RML-Zeit war ich ebenfalls in der Region Aarau, zeitweise dann auch in der Region Baden wohnhaft. Ich war schon bei meinem Beitritt zur RML verheiratet und hatte ein Kind, kurz darauf zwei Kinder.
Ich habe nach einer Hochbauzeichnerlehre die Fachklasse für Innenarchitektur an der Schule für Gestaltung in Basel absolviert.
Darauf habe ich oft in einer Art Selbstständigkeit oder als freier Mitarbeiter mein Einkommen verdient, gleichzeitig aber auch immer einen Teil des Haushalts übernommen, da meine Frau sehr früh ebenfalls arbeitete.
Erst als die Kinder grösser waren, habe ich mich beruflich neu orientiert und in einer Immobilienfirma die Abteilung für Architektur aufgebaut, wo ich fast 30 Jahre tätig war. Heute ruhe ich mich auf meinen Lorbeeren aus, d.h. ich bin pensioniert.
Antwort auf Fragebogen
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
G. P., bürgerliche Herkunft, Mutter verwitwet und wiederverheiratet, 3 Geschwister, in Deutschland lebend. Beginn des Gymnasiums Frankfurt, danach Internat und Matura in der katholischen Innerschweiz. Nach dem Studium in Fribourg, Berlin und Zürich (Jus, Journalistik, Sozialwissenschaften) ein paar Monate Erfahrungen als Berufsschullehrer, dann wissenschaftlicher Assistent an der Universität. Nach Doktorat und Habilitation Professur in Deutschland, Rückkehr in die Schweiz, seit 2004 Professor an einer Schweizer Universität.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Graf Hans-‐Peter, 26. Mai 1952, Geburts-‐ und Wohnort Stadt Zürich;
mein Vater war Rangierarbeiter bei den SBB, die Mutter Verkäuferin im Detailhandel (viele Jahre bei der Migros, später Schuhhaus Walder); während der gesamten RML-‐Zeit wohnte und arbeitete ich in der Stadt Zürich; mein Bildungsweg war «normal» – 6 Jahre Primar-‐und 3 Jahre Sekundarschule, danach 4-‐jährige Lehre als Schriftsetzer (Bleisatz, heutige Bezeichnung «Polygraf»).
Zur Zeit des Beitritts zur RML war ich ledig (ohne Kinder); ab Dezember 1974 bis April 1977 erwerbslos. Während meinem weiteren beruflichen Werdegang machte ich zwei berufsbegleitende Weiterbildungen der grafischen Branche mitEidgenössischem Fähigkeitsausweis (EFA). Ich arbeitete immer in der Medienbranche (Druckereien, Gestalter auf Zeitungs- und Zeitschriftenredaktionen).
Vom 1. Mai 2001 bis 30. Juni 2014 war ich als Regional-‐ bzw. Zentralsekretär bei den Gewerkschaften comedia und syndicom angestellt.
Ich wohne seit August 2005 in Bern in einer Partnerschaft.
Das Leben als Rentner geniesse ich seit dem 1. Juli 2014.
Antwort auf Fragebogen
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Haenggli Christine, 16.4.1953, aufgewachsen und besuchte Grundschulen in Brugg AG.
Mein Vater war Architekt HTL und kam aus einfachen Verhältnissen einer Arbeiterfamilie in Wettingen AG.
Er war ein liberaler Mensch, der sich von seiner sehr katholischen Mutter abgrenzte und dank seinem Talent vom Arbeitgeber und der Stadt Baden gefördert wurde. Meine Mutter ist im Baselbiet aufgewachsen, ebenfalls aus einfacher Familie, unter der fehlenden Berufsausbildung hat sie ihr Leben lang gelitten. Sie arbeitete bis zu ihrer Verheiratung als Servierfrau bei einer Verwandten und wurde dort gemäss ihren jeweils detaillierten Erzählungen sehr ausgenutzt.
Leider hat sie diese prägende Erfahrung nicht nutzen können, um die Bildung/Ausbildung ihrer Kinder zu fördern. Bildung war für sie Konkurrenz und von Angst geprägt, sich von ihren Kindern zu entfernen. Für meinen Vater war Bildung wichtig. Er starb nach längerem Krebsleiden kurz vor meinem 20. Geburtstag, ein Jahr vor meinem Abschluss im Lehrerinnenseminar Wettingen AG. Meine beiden Geschwister (1948 w und 1950 m) hatten zu diesem Zeitpunkt beide das Lehrerseminar absolviert.
Antwort auf Fragebogen
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Haessig Jacqueline, 25.03.1959, geboren in Lausanne, wohnhaft in Schaffhausen während des Eintritts in die RML via Anti-‐AKW-Bewegung.
Etwa 1981 Umzug nach Basel, ledig, zweisprachig, kaufmännische Ausbildung.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
J.H., männlich, geboren 1958, Sektion Bern J.H., geboren 1958.
Mein Vater war Verdingkind und dann Hilfsarbeiter. Auch meine Mutter konnte keine formalisierte Ausbildung machen. Zu siebt wohnten wir in einer subventionierten Dreizimmer-‐Wohnung. Erst lange nach meiner RML/SAP-‐Zeit bin ich aus der Stadt Bern weggezogen.
Ich habe mein Studium an der Uni Bern abgebrochen, eine Karriere in der IT gemacht und seit etwas mehr als 20 Jahren arbeite ich im Non-‐Profit-‐Bereich.
Antwort auf Fragebogen
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Huber, Peter, geb. 26.7. 1954 in Zürich.
Ich bin Sohn eines typischen Aufsteigers der Nachkriegsjahre: Mein Vater, geboren in einer stockkatholischen Familie in Zug, studierte Staatswissenschaften und gründete zu Beginn der 60er Jahren in Zürich ein Treuhandbüro, das florierte und bald 8 Angestellte hatte. Mit meinen beiden Schwestern und mir ging er grosszügig um, sowohl was die jugendlichen Freiheiten, politische Gedanken als auch Sackgeld und überhaupt Auslagen betraf. Die Mutter, aus bescheidenem Milieu und ohne Ausbildung, war strenger.
Bei Eintritt in die RML (das muss Sommer 1973 gewesen sein) wohnte ich bei den Eltern (Einfamilienhaus in Baar), besuchte die Kantonsschule Zug, wo ich im Sommer 1974 die Matura (Latein) machte. Danach Studium der Geschichte und franz. Literatur in Zürich, ein Studiensufenthalt in Paris (1979) und in Granada (1983), abgeschlossen mit dem Doktorat (Zürich, 1986).
Seit 1997 Privatdozent an der Uni Basel, seit 2002 getrennt lebend von meiner Frau, von der ich zwei Kinder habe.
Antwort auf Fragebogen
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Keller Regula, Bern 22.3.1950,
Primarlehrerin, geschieden Komme aus einer Mittelstandsfamilie, bereits als Schülerin an Politik interessiert (Frauenstimmrecht!)
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Mein Name ist Roland Kreuzer, geboren am 21. August 1956 in Trimbach SO. Mein Vater war zuerst Schriftsetzer und dann Korrektor in Olten, meine Mutter stammte aus einer Innerschweizer Bauernfamilie und lernte Krankenschwester. Katholisches Arbeitermilieu, würde ich sagen.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Landolt, Brigit, 13.2.1948.
Familiäre Herkunft: Arbeiterkind mit engagierten Eltern (religiöse Sozialisten, SP-‐Mitglieder). Wohnhaft in Steinhausen in einer SMUV-‐Siedlung (Schweizer Metall-‐ und Uhrenarbeiterverband, eine der Vorgängergewerkschaft der Unia). Vater war Feinmechaniker in der Landis&Gyr. Er war auch in der Schulkommission von Steinhausen. Dort haben sie 1956 Schweigeminuten für die Ungarischen Flüchtlinge gemacht. Vater hat sich kritisch dazu geäussert und gefragt, warum sie keine Schweigeminuten zum Beispiel für Algerien machen. Danach waren wir gestempelt. Auf den Schulweg riefen die Kinder: „Dein Vater ist ein Kommunist…“. Ein Bauer von Steinhausen hat zu ihm gesagt: „Wenn Du keine Frau und Kinder hättest, würde ich Dich mit meiner Hasenpistole erschiessen“.
Vater hat uns viel erklärt. Er hat uns aufgemuntert, an die Ostermärsche zu gehen. Das war interessant, wir haben viele Leute kennengelernt.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Lang, Josef, 29.04.1954, Bauernfamilie, Zug Primarschule Aristau (5 Jahre) / Bezirksschule Muri (4 Jahre) / Kollegium Sarnen (1 Jahr, Rauswurf wegen „fremder Weltanschauung“), Kantonsschule Zug (2 Jahre, Matura 1973), Uni Zürich (1973 bis 1981): Geschichte, Philosophie, Literatur, Lizenziat 1980, Dissertation 1981 über „Nationale und soziale Bewegung im Baskenland unter dem Frankismus“. Gründung der Zuger RML-‐Sektion 1973; ledig, keine Kinder, wegen Berufsverbot in Innerschweiz und an Uni Zürich seit 1982 (Teilzeit-‐)Lehrer an Baugewerblicher Berufsschule in Zürich, Ferienjobs in Industrie und auf Bau, seit 1976 journalistische Nebentätigkeit (v.a. „Tages-‐Anzeiger“), 1980 bis 1992 Bresche-‐Redaktor.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Langraf Barbara, geboren 1950, Mitglied der französischen LC/LCR Mein Name ist Barbara Langraf. Ich wurde am 20.9.1950 geboren, stamme mit meinen beiden Schwestern aus bürgerlichem Milieu in Zürich. Der Vater war Arzt. Die Grosseltern waren Juden aus Wien, die schon recht früh vor dem II. Weltkrieg in die Schweiz eingewandert sind und danach der Schweiz extrem dankbar dafür waren, dass sie nicht in Auschwitz gelandet waren. Sie konvertierten danach zum Katholizismus. Als Jugendliche war für mich der Patriotismus meines Vaters, der auch als Soldat an der Grenze gestanden war, nicht einfach zu ertragen. Mit 19 Jahren zog ich dann mit meinem damaligen Partner nach Paris. Wichtig war mir, möglichst weit weg von diesem bürgerlichen Milieu leben zu können.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Lehmann Anton, 15.03.1946
SozialeHerkunft
Vater: proletarisierter Bauer /Psychiatriepfleger; Mutter: Verdingkind/Hausfrau
Familiäre Herkunft
Heimatort Rüeggisberg /Kt. Bern, aufgewachsen in Ostermundigen bei Bern Stadt/Region
zur RML-‐Zeit Wohnhaft in Ostermundigen/BE bis 1972 im Haus der Eltern
Ab 1973/74 in Bern, Wohngemeinschaft Neubrückstrasse 67
Bildungsweg
Primar-‐ und Sekundarschule, kaufmännische Lehre, Sprachaufenthalte in England (Lower Cambridge) und Italien (Università per Stranieri, Perugia),
2. Bildungsweg mit Handelsmatur, Studium lic.rer.pol. (Abschluss 1979 in Bern), anschl. berufsbegleitende
Weiterbildungen im Sport: Diplomtrainer in Magglingen, sonderpädagogische, methodisch-‐didaktische Fortbildung, dipl. Hochschuldidaktiker der Berner Fachhochschule /Eidg. Hochschule für Sport Magglingen; Spracherwerb zusätzlich zu Französisch, Englisch und Italienisch: Spanisch und Thailändisch.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Lips Christoph, geboren 1953, Sektion Zürich
Ich erlaube mir, frei meine Ansicht zu unserer RML/SAP-‐Geschichte darzustellen.
Vor einigen Jahren habe ich bereits an der Befragung der Universität Lausanne teilgenommen. Von dieser Art „soziologischer“ Befragungen bin ich nicht ganz überzeugt. Unser Hauptmanko waren unsere bescheidenen analytischen Fähigkeiten und unsere jugendliche Überheblichkeit.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Marti Peter, geboren 1946, Sektionen Zürich und Aargau
VOR DEM BEITRITT ZUR RML
Ich war immer schon politisch interessiert, schon seit Kindheit.
Geprägt haben mich
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Marti-‐Brander Urs, geboren 28.08.1952
Herkunft: unterer Mittelstand, Stadt Bern Bildungsweg: Gymnasium Basel, Bern
Status zur Zeit des RML-‐Beitritts: ledig
Werdegang und heutige Situation: Studium der Mathematik, Ökonomie, Geschichte und Philosophie. Assistent Universität, Doktorat, Forschungsstipendiat, Forschungsaufenthalte in Paris, Florenz, Berlin. Wissenschaftlicher Mitarbeiter in verschiedenen Forschungsprojekten, Habilitation. Journalistisch-‐redaktionelle Tätigkeit.
Akademische Laufbahn seit 1995, heute Professor für Politische Philosophie, Universität Zürich.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
M.T., weiblich, geboren 1953, Sektion Basel
Soziale Herkunft:
Mutter: Hausfrau,
Vater: Bankangestellter, wohnhaft in eigenem Haus in gehobenem Quartier
Familiäre Herkunft: einziges Mädchen mit 2 älteren Brüdern
Nach meiner Rückkehr nach Basel und Beginn der Berufstätigkeit wollte ich politisch etwas KONKRETES TUN, NICHT NUR DISKUTIEREN.
Zuvor habe ich mir durch Beziehungen und Gespräche mit Genossen in Zürich ein positives Bild von der RML gemacht: Ausschlaggebend waren der Antistalinismus und der innerparteiliche Pluralismus, der postuliert war bei schweren Meinungsunterschieden, auch die internationale Ausrichtung/IV. Internationale.
http://archives.aehmo.org/index.php/zeugnis-30
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
N. H., 6. Mai 1948, verheiratet, keine Kinder
Ausbildungen / berufliche Tätigkeiten / politisches Amt:
- Primar- und Sekundarschule, Diplommittelschule
- Buchhändlerin
- Hauswirtschaftslehrerin
- Maschinenmechanikerin
- Sekretärin Gewerkschaftsbund Winterthur (1993-1995)
- Co-Leiterin Spitex Administration und Hauswirtschaft bis zur Pensionierung 2010
- Gemeinderätin in Winterthur (parteilos, als Gewerkschafterin von 1994-1998)
Ich bin in Zürich geboren und wuchs in einem friedlichen, unpolitischen Umfeld auf. Die ersten Berührungspunkte mit der Politik hatte ich erst während der Mittelschule und der Buchhändlerinnen-Lehre.
Ich lernte verschiedene Einstellungen kennen und versuchte mir eine Meinung zu bilden. Nachhaltig geprägt hat mich mit 22 Jahren, bei meinem Aufenthalt in den USA, der Umgang mit den Schwarzen.
Ich war schockiert über die Ungleichbehandlung und die Arroganz der Weissen, vor allem der Polizei.
Ich hatte schon früh einen starken Gerechtigkeitssinn und war immer der Meinung, es müsse allen gleich gut gehen, alle müssten die gleichen Rechte haben.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Vasco Pedrina, 1950. Informationen zu meinem Werdegang finden sich in der Geleitschrift zu meinem Rücktritt als Unia-Co-Präsident (2006).
Ich bin in Airolo – zusammen mit 5 Geschwistern - in einer typischen „Gewerbler-Familie“ aufgewachsen. Nach der Primarschule in Airolo und 2 Jahren Gymnasium in Biasca, wurde ich in die Handelsschule nach Bellinzona geschickt. Damaliges Ziel meiner Eltern war, mich auf die Übernahme der Bäckerei vorzubereiten. Die 68er-Bewegung kam dazwischen und so wurde dieser Plan in Frage gestellt. Nach der Handelsmatura (1969) studierte ich an der Uni Freiburg Volkswirtschaft (Abschluss:1973).
Im Jahr 1972 habe ich geheiratet. Mit der ersten Lebenspartnerin, die später auch eine aktive RML- Genossin wurde, bin ich 7 Jahre zusammen geblieben. 1988 habe ich meine zweite Lebenspartnerin kennengelernt. Mit ihr lebe ich noch heute zusammen. Wir haben zwei Kinder grossgezogen.
In der Bäckerei meines Vaters habe ich früh arbeiten gelernt: ich verbrachte dort fast alle meine Schulferien. Ich war ein stolzer Bergler und lebte auch so, sehr engagiert in den Sportvereinen des Dorfes: Fussball, Hockey, Bergsteigen, Skifahren und Gymnastik. Mein Vater war ein anständiger Patron: Den Dualismus Arbeit-Kapital habe ich aber schon in der Bäckerei gespürt. Von unseren italienischen und türkischen Bäckern begann ich die Sicht von unten zu erfahren. Manchmal stand ich vor Loyalitätskonflikten. Mein Vater war im Dorf ein links-liberaler Oppositioneller. Die Werte der französischen Revolution habe ich von der Familie gelernt. Insofern war mein weiterer politischer Werdegang kein echter Bruch mit der Vergangenheit. Zum Marxismus und zum sozialen und politischen Engagement, die mein ganzes Leben geprägt haben, bin ich vor allem dank einem Pfarrer, einem Kriminellen (einem Revolutionär auf Abwegen) und der ganzen 68er-Bewegung gekommen. Der junge linke Pfarrer im Dorf hat mich Mitte der 60er Jahre zur Lektüre der katholischen Revue „Dimensioni“ motiviert, die sich intensiv mit dem Marxismus befasste (Später war von der Befreiungstheologie die Rede). Der „Kriminelle“ war Pietro Cavalleri. Der Film „La banda di Milano“ und ein Buch von einem seiner Gefährten erzählen seine Geschichte. Als ich mit ihm in Kontakt getreten bin, war er im Gefängnis von Porto Azzurro auf der „Isola d’Elba“ (eine bedrohliche Festung aus dem Mittelalter) in Isolationshaft und lebenslänglich. Deswegen konnte ich ihn auch nie treffen. Er und seine Bande hatten 4 oder 5 Menschen auf ihrem Gewissen, die bei ihren Hold-up in Bankinstituten Norditaliens in der 1. Hälfte der 60er Jahre getötet wurden. Er war ein Vorgänger der Brigate Rosse, zuerst Mitglied der KPI/PCI. Wir haben einige Jahre lang einen Briefaustausch gepflegt. Er erzählte mir von seinem Werdegang, er schrieb mir, dass , wenn der „Autunno caldo“ und die ‚68 Bewegung nur ein paar Jahre vorher gekommen wären, er nie einen solchen Weg gewählt hätte. Er betrachtete es als grössten Fehler seines Lebens, zu glauben, dass das kapitalistische System mit solchen Methoden gesprengt werden könnte, und er bereute zu tiefst, das Leben von Menschen und ihrer Familie ruiniert zu haben. In der Zeit als wir uns schrieben, bewegte er sich vom Marxismus zurück zum linken Katholizismus; ich habe mich damals in die Gegenrichtung bewegt. Dieser Briefaustausch war für mich prägend. Vielleicht hat es dazu beigetragen, dass ich doch immer eine gewisse Vorsicht gegenüber revolutionären Träumereien und eine gewisse Skepsis gegenüber Sektierern jeglicher Art in der RML und anderswo hatte.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Meine persönliche Einleitung:
Ich bin jetzt 65 Jahre alt, mein Eintritt in die RML liegt etwa 37 Jahre zurück. Da ich ein gewerkschaftlich organisiertes „Basismitglied“ der RML war, habe ich nicht haufenweise Papiere in meinem Archiv, auf die ich meine Erinnerungen abstützen kann. Das heisst, ich habe im Laufe der letzten Wochen, in denen ich mir viele Gedanken zu dieser Umfrage gemacht habe, gemerkt, wie viel ich vergessen habe und dass meine Erinnerungen stark geprägt sind von den Jahren, die dazwischen liegen.
1. Peter, Paula, 17. 6. 1951, bäuerliche Herkunft, aus Familie mit 6 Geschwistern.
Während RML-Zeit wohnhaft in Köniz und Bern.
Matur (nach Gymnasium in Luzern) und Diplom als Ergotherapeutin in Zürich.
Status zur Zeit des Beitritts: ledig
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
R.J.R., 20.06.1947
Zivilstand: verheiratet (2. Ehe)
Kinder: keine
Schule: 9 Jahre Primar-/Realschule
4 Jahre Berufslehre als Schriftsetzer
10 Jahre RML/SAP-Sektionssekretär in Zürich (1973–1983)
Gewerkschaftssekretär GBH/GBI/Unia (1990-1995/1997–2008)
Seit 2009 im Ruhestand
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
S.P.. 2.7.1956 Arbeiterfamilie, viertes Kind einer achtköpfigen Familie (5 Brüder) Baden/Aargau.
Ledig, „feste“ Beziehung zum Zeitpunkt des RML-‐Beitritts.
5 Jahre Primarschule, 4 Jahre Bezirksschule, 1,5 Jahre Gymnasium (abgebrochen wegen schlechter Noten), ½ Jahr Pro Juventute-‐Sozialpraktikum, 2 Jahre Kindergärtnerinnen-‐Seminar, 12 Jahre Berufstätigkeit als Kindergärtnerin (davon 3 Jahre in Mailand); Weiterbildungen (Sprachen, Kompost-‐ und Umweltberatung, Bürofachdiplom); Mutterschaft und einige Jahre Hausfrau; 5 Jahre Kompostberatung in grosser Zürcher Wohnbaugenossenschaft; seit 2000 Assistentin Geschäftsleitung ebenda.
Verheiratet, ein erwachsener Sohn.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
R.A., 1951
soziale Herkunft, familiäre Herkunft:
Vater: stammt aus Unterschichtsfamilie; technische Berufslehre, später Technikum
Mutter: stammt aus Bergbauernfamilie; kaufmännische Lehre
Aufstieg der Familie in die Mittelschicht ab den 1960er-Jahren
Stadt/Region; Bildungsweg:
Aufgewachsen in der Region Zürich
Gymnasium in katholischem Internat bis 1971; dann Studium an der Universität Zürich
Status zur Zeit des Beitritts zur RML:
Student, ledig, in Wohngemeinschaft lebend
Beruflicher Werdegang und heutige Situation:
Nach Abschluss Studium (1978):
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Ribbe Irene, 17.Dezember 1954, immer wohnhaft in der Stadt Zürich. Der Vater ist Flachmaler, die Mutter Bibliothekarin. Ich habe einen älteren und einen jüngeren Bruder. Mein Vater kommt aus einer politischen Familie, und ist zusammen mit meiner Mutter in den frühen 1950er-Jahren in der „Freien Jungend“ aktiv. Aufgrund der Ereignisse in Ungarn 1956 treten beide aus der Bewegung aus. Meine Staatsangehörigkeit ist bis zum 15. Lebensjahr Deutschland, danach werde ich nach anfänglichen Schwierigkeiten in der Schweiz eingebürgert. Unter anderem prägen diese beiden Aspekte meine Kindheits- und Jugendjahre. Zur Zeit des Eintrittes in die SAP arbeite ich als Hortleiterin in der Stadt Zürich. Ich bin und bleibe ledig, habe keine Kinder. Zu dieser Zeit war es selbstverständlich, die Rolle als Frau und Mutter zu hinterfragen. Bis zu meiner Pensionierung im Sommer 2016 arbeite ich als Hortnerin in verschiedenen Horten in der Stadt Zürich.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Ringger Beat, 27.6.1955
Der Vater war Berufsschullehrer, die Mutter hat als Chefsekretärin gearbeitet. Beide haben ein abgeschlossenes Studium.
Wohnort zum Zeitpunkt des RML-‐Beitritts war die Stadt Zürich bis 1983, danach Stadt Winterthur bis 1987, danach Winterthur Land bis 1999, danach wieder Zürich bis 2012, heute Aarburg (bei Olten). Ledig in dauerhafter Partnerschaft, keine Kinder.
Nach der Matur Oberseminar (Ausbildung zum Grundschullehrer), 3 Jahre Tätigkeit als Primarlehrer, danach zwei Jahre Studium der Wirtschaftsgeschichte, Abbruch und Aufnahme einer zweijährigen informellen Ausbildung im Bereich Maschinenmechanik, danach zwei Jahre Betreuer in einer Behindertenwerkstatt.
Anschliessend drei Jahre Studium Elektroingenieur HTL (Fachhochschule), danach 12 Jahre bei IBM Schweiz als Systems Engineer und Ausbildner, dann drei Jahre bei SMUV/GBI als Projektleiter „Gewerkschaftshaus“ (mündete in die Gründung der Unia), anschliessend ein Jahr Projektleiter //Syndikat (online-‐Gewerkschaft).
Seit 2003 Zentralsekretär des VPOD (verantwortlich für den Gesundheitsbereich) und geschäftsleitender Sekretär des Denknetz.
Seit 2015 teilpensioniert beim VPOD; Weiterarbeit als Denknetz-‐Geschäftsleiter.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Scheu Andreas, geboren 1955, Sektion Zürich, später Sektion Winterthur
Aus dem Gymnasium geflogen, dann Sekundarschule und Berufslehre als Chemielaborant, später, 1981, mit KME (Kantonale Maturitätsschule für Erwachsene) Erwachsenenmatur gemacht, nicht studiert.
Heute Gewerkschaftssekretär, Unia.
Aus Passgründen 1991 spanische Liebe geheiratet. 1995 Tochter geboren (Doppelbürgerin). Trennung 1999.
Heute wieder Single. Kindererziehung und Betreuung 50:50 geteilt.
Vater (CH) Arzt, Mutter (D) ausgebildete Lehrerin und Geschäftsfrau im elterlichen Werkzeugmaschinenhandel in Frankfurt, nach der Heirat Hausfrau und Mutter.
Ich komme aus einer traditionell linksintellektuellen Familie, wusste das aber mit 16 noch nicht genau.
Der Urgrossvater (Heinrich Scheu) hat die Österreichische SP mitgegründet und kannte Marx und v.a. Engels persönlich.
Grossvater: linker Arzt, Kollege und Freund von Fritz Bruppacher.
Grossmutter: Ärztin, linke Jüdin aus Russland (Bundistin). Sie war Delegierte im Kiewer Sowjet 1905, später im Umfeld der SP-‐Linken und der KPS.
Wir wurden fortschrittlich, gegen Krieg und für (soziale) Gerechtigkeit erzogen ohne die politische Familiengeschichte zu kennen. Mein Vate hatte im Kalten Krieg Angst (Konrad Farner war ein Freund der Familie) und taufte mich darum sogar, obwohl wir nie in die Kirche gingen.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Schmid Bollinger Sybilla, 18.07.1957
Soziale Herkunft, familiäre Herkunft:
Vater: Kaufmann, Prokurist.
Mutter: Bijouterie-‐Verkäuferin, Hausfrau und Mutter von vier Kindern
Stadt/Region während der RML-‐Zeit:
Cham, Baar und Zug
Bildungsweg: Primarschule, Kantonsschule (Gymnasium Typus B mit Latein) Studium der Geschichte und Germanistik (nach 7 Semestern abgebrochen, Proletarisierung!) Eidgenössischer Fachausweis Programmierer/Analytiker
Status zur Zeit des Beitritts zur RML: ledig, heute verheiratet, keine Kinder
Beruflicher Werdegang und heutige Situation: Programmiererin und EDV-‐Analytikerin (heute würde man Softwareentwicklerin und Softwareingenieurin sagen) in zwei industriellen Betrieben (Crypto AG, V-‐Zug AG) Werkstattschreiberin bei der Lego AG Öffentlichkeitsbeauftragte in einem Bildungshaus der Jesuiten (Lassalle-‐Haus Bad Schönbrunn) Betreuerin von geistig und körperlich Schwerstbehinderten (Stiftung Maihof) Dokumentalistin und schliesslich Geschäftsführerin des Dokumentationszentrums Doku-‐Zug (ehemals Büro Gegenwind)
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Schneider Ellen, geboren 1954, Sektion Basel.
Vor dem Beitritt zur RML mit wenig Berufserfahrung in einer sich im Umbruch befindenden Medienbranche (vom Blei-‐ zum Filmsatz), Gewerkschaftsmitglied (Druck und Papier GDP) seit Beginn der Lehrzeit / keine Aktivitäten in Gewerkschaften, NGO’s, Parteien oder andern Vereinigungen/Bewegungen – Sympathisantin der AKW-‐Bewegung und Amnesty International.
Aktivistischer Werdegang:
Nach Rückkehr von 1 Jahr Südamerikareise 1976 an Aktionen, Demos in der AKW-‐Bewegung beteiligt, in Kaiseraugst, Wyhl, Fessenheim, Marckolsheim u. a. (siehe Engagement meiner Tante Lore Haag, Weisweil D, Geschäftsstelle der Badisch-‐Elsässischen Bürgerinitiative, gegen AKW Wyhl),
1980 Rückkehr aus London, Anschluss an gewerkschaftlich linken Flügel der GDP (vorwiegend Frauen und Männer der RML), mit Zielsetzung bessere und frauengerechte Arbeitsbedingungen/Lohngleichheit im grafischen Gewerbe in patriarchalen, berufsständischen Strukturen (Tasterinnenlöhne/sog. billige Arbeitskräfte), Teilnahme an Sitzungen, Diskussionen, Kampagnen.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Geboren wurde ich, Nada Schwarz (= Pseudonym) 1960 als drittes Kind von vier Kindern in ein Pfarrhaus in einem kleinen Dorf im Aargau. Die Mutter war gelernte Sekretärin, als wir Kinder erwachsen waren, wurde sie noch Buchhändlerin. Dies halte ich für erwähnenswert, weil es einen wichtigen Aspekt meiner Ursprungsfamilie zeigt: Die Eltern sind auch im hohen Alter noch geistig rege und offen den Neuerungen gegenüber, die das heutige Leben mit sich bringt (Internet, Tablet u.ä.).
Die Bereitschaft zu lebenslangem Lernen ist groß.
Pfarrer gab es mütterlich- und väterlicherseits. Die Familie des Vaters hatte über mehrere Generationen im Dienst der Basler Mission gestanden. Meine Eltern waren und sind eher fortschrittlich, SP wählend und für diese Partei auch tw. aktiv.
Beide Elternteile aktiv und engagiert, der Vater im Beruf, die Mutter in Ehrenämtern.
Das „Aktiv-Sein für eine bessere Welt“wurde mir vorgelebt, ebenso der Einsatz für Ärmere und Schwächere: Es wurde nicht gefrömmelt, es war keine bigotte Welt. Es wurde gelebt, woran man glaubte.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Sidler Roland, geboren 1953, Sektion Biel
Ich heisse Sidler Roland, bin am 23. Januar 1953 geboren.
Ich stamme aus einem Handwerkermilieu und wohnte zuerst in Courtelary im Südjura und später dann in Pieterlen, einem Dorf zwischen Biel und Grenchen. Seit 1971 wohne ich in Biel.
Beim Eintritt 1972 in die RML war ich am deutschen Gymnasium (Matur) in Biel in Ausbildung. Nach der Matur machte ich die Ausbildung zum Sekundarlehrer in Physik und Mathematik (1974), dann eine Zimmermannslehre (1978) und entsprechende Weiterbildungen. Später (1994) wurde ich Sekretär bei der GBI (Gewerkschaft Bau und Industrie) Bern, Regiosekretär bei der GBI Region Bern (1999), Leiter der Unia Region Bern (ab 2005), Pensionierung 2015.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Peter Sigerist.
Als jüngster Spross von dreien in einer in den 1960er-‐Jahren verarmten Kleinbürgerfamilie im langen ökonomischen Aufschwung am 25.7.49 geboren. Der Vater aus früher gut bürgerlichem Milieu mit entsprechendem Habitus gescheiterter Kleinunternehmer (Weinhändler), militaristisch und religiös und entsprechend patriarchalisch, politisch FDP plus Schwarzenbach ausgerichtet, die Mutter sich protestlos leidend ein- und unterordnend.
Die Verarmung verdrängte uns aus der Vorstadt (Wabern b/Bern) ins günstigere Bauerndorf (Richigen b/Worb).
Nach meiner ökonomischen Unabhängigkeit dank einer kaufmännischen Lehre in Bern (1965–1968) folgte der Bruch mit den Eltern und den beiden Geschwistern, die sich diesem engen Korsett unterordneten, und das Abnabeln von ihren Überzeugungen und Werten. Dies war für meine persönliche Entwicklung notwendig, und sie erlaubte mir die Rückkehr in die Stadt Bern. Die Distanziertheit gegenüber den Geschwistern, mit nur wenigen sporadischen und oberflächlichen Kontakten, dauert bis heute an – ohne Bitterkeit und Bedauern.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
S. U., geboren 1948, Sektion Zürich
geboren 10.3.48, als älterer von 2 Söhnen Elternhaus obere Mittelschicht (in 1. Generation), geistig offen, gesellschaftlich liberal und sozial engagiert aufgewachsen an verschiedenen Orten in den Kantonen Zürich und Zug, den Karriereschritten des Vaters folgend, Mutter Hausfrau
Eigene Familie verheiratet mit Madleina Ragaz, Lehrerin und Wirtin, seit bald 30 Jahren 4 erwachsene Kinder aus 3 Ehen, 2 Enkelinnen und 1 Enkel, im Wallis und in den USA, dh. Grossvater sein nicht in den Alltag integrierbar wohnhaft seit bald 30 Jahren in Masein, in der “Alpinen Brache“
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
S.A.L, 23.8.1950,
Eltern Druckereiunternehmer, Einzelkind, Zürich, KV, Matura C, ETH und Uni. Ledig, Freundschaft, keine Kinder. Stellvertretungen an der Volksschule, Einstieg als Projektleiter und Organisator im Detailhandel, Lehrgangsverantwortlicher und Kursleiter für Manager an psychologischem Institut, selbstständig als Kursleiter und Berater im Bereich Führung + Kommunikation; Personal-‐ und Unternehmensberater.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
U.U., weiblich, geboren 9. Mai 1943,
Eintritt Sektion Lausanne, später Sektion Zürich
ledig, keine Kinder,
Tochter einer Verkäuferin und eines Beamten der Stadtpolizei Zürich, d.h. kleinbürgerliches Milieu,
wohnhaft in der Stadt Zürich.
Bildungsweg:
6 Jahre Primarschule 4 Jahre Sekundarschule 3 Jahre Diplommittelschule (städtische) 4½ Jahre (private) Dolmetscherschule
Zürich. Abschluss in den Sprachen Deutsch, Französisch, Spanisch
Arbeit:
1964-‐1968 Sekretärin bei verschiedenen Firmen
1968-‐1971 Arbeit als Sekretärin und Übersetzerin
1972-‐1974 Lehrerin auf der Sekundarstufe I
1977-‐2007 Lehrerin für Französisch und allgemeinbildenden Unterricht an diversen kantonalen Berufsschulen
parallel zu obgenannten Tätigkeiten:
1988-‐1990 Sekretärin (Teilzeit) bei der Gewerkschaft Druck und Papier (GDP) Zürich.
Ich wurde unter massgeblicher Beteiligung eines SAP-‐Genossen unverschuldet entlassen.
1991-‐1996 Sekretärin (Teilzeit) bei der Gewerkschaft Verkauf Handel Transport Lebensmittel (VHTL) Zürich.
Wurde entlassen, weil ich mich weigerte, den Kampf des VHTL gegen längere Ladenöffnungszeiten aufzugeben.
2007 Pensionierung
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Martin Wicky, männlich, geboren 1956, Sektion Zürich
Aufgewachsen bin ich in kleinbürgerlichen Familienverhältnissen in einem Vorort von Basel.
Mein Grossvater väterlicherseits war (ungelernter) Fabrikarbeiter in der Zentralschweiz und betrieb später einen Schuhladen, in dem er als autodidaktischer Schuhmacher arbeitete – mehr schlecht als recht;
meine Grossmutter war Näherin in Heimarbeit und stark am Einkommen der siebenköpfigen Familie beteiligt. Als viertes von fünf Kindern schaffte mein Vater – wie alle seine Geschwister – später einen relativen sozialen Aufstieg durch (Aus)Bildung. Mein Vater bildete sich nach einer Zeichnerlehre über das Technikum zum Architekten SIA aus.
Mein Grossvater mütterlicherseits war Kaufmann (und Organist in der Synagoge) in Kaiserslautern, meine Grossmutter gebürtige bayrische Katholikin. Die beiden Mädchen wurden (sehr liberal) jüdisch erzogen. Anfang der 1940er-Jahre wurde die Familie, nachdem die Kinder bereits aus der Schule ausgesondert und in die Judenschule geschickt worden waren, nach Südfrankreich deportiert. Zuerst kamen sie ins Pyrenäen-Lager von Gurs, dann in jenes von Rivesaltes. Mein Grossvater wurde anschliessend nach Auschwitz deportiert und ermordet, während meine Grossmutter ihre beiden Kinder und sich durch Zufall und mit Hilfe des Roten Kreuzes (bzw. der unter dessen Regie tätigen Kinderhilfsorganisationen) vom Transport retten konnte.
Meine Eltern waren politisch interessiert aber nie in einer Partei. War mein Vater eher katholisch-konservativ orientiert, so öffnete sich meine Mutter zunehmend gegen links. Abgesehen davon, dass Krieg und Holocaust schon früh Thema in der Familie waren, habe ich erste politische Erinnerungen an den August 1968, als ein Flüchtlingsstrom aus der Tschechoslowakei gegen Westen zog und ich ein CSSR-Fähnchen an mein Velo hängte: „Die Russen“ hatten die Freiheit erwürgt. Andererseits hörte ich aber auch von den Gräueltaten der USA-Army in Vietnam. Meine wohl erste bewusste Abstimmungskampagne war „Schwarzenbachab!“, die Kampagne gegen eine der ersten xenophoben Initiativen (1970).
Nach Primarschule und Progymnasium trat ich ins Gymnasium – ebenfalls in einem Basler Vorort – über, wo ich erstmals mit (Vietnam-)Wandzeitungen konfrontiert wurde, was mich sehr interessierte.
In Basel gab es auch „Teach-Ins“ im AJZ, dem Autonomen Jugendzentrum, und im Sommerkasino, vor allem zu Vietnam und zu Lehrlings- und Schülerthemen. 1973/74 konnte ich ein USAAustauschjahr absolvieren – und wurde einer Schule in Ohio im äusserst konservativen Midwest zugeteilt. Interessanterweise hatte ich in der nahegelegenen Stadt erstmals Kontakt zur trotzkistischen
SWP (am 11.9.1973 wurde Chiles Präsident Salvador Allende in einem von der CIA unterstützten Putsch chilenischer Generäle gestürzt, was mich stark betraf und wozu die SWP in der Stadt Flugblätter verteilte), deren Umgang mir meine Gasteltern (Lehrerin an der High School und IT-Spezialist in einem Grossunternehmen – zudem Vietnam-Veteran) aus Angst vor den Geheimdiensten aber verboten.
Zurück am Gymnasium in der Schweiz trat ich der Schülergruppe bei, die von einer (gemässigt) maoistischen Organisation („Berner Konferenz“) geleitet und auf regionaler Ebene koordiniert wurde.
Wegen vieler Konflikte mit Lehrern verliess ich das Gymnasium und bereitete mich stattdessen im Fernunterricht auf die Matur vor. Dazu zog ich nach Zürich, wo ich nach der Matura als Werkstudent Soziologie sowie Sozial- und Wirtschaftsgeschichte studierte und mit dem Lizentiat 1986 abschloss. Der Abschluss fiel zeitlich zusammen mit der Geburt meines ersten Sohnes – ein zweiter folgte 1988.
Hatte ich während des Studiums in einer grossen WG – mehrheitlich mit Künstler/innen und Studierenden – in einem bekannten (oder „berüchtigten“) WG-Haus im Aussersihl gelebt, so zog ich ab 1987 im Konkubinat mit meiner damaligen Freundin in Familienwohnungen. Zuerst arbeitete ich fünf Jahre (1986-92) an der Uni Zürich an einem Nationalfonds-Projekt über Arbeitnehmerorganisationen, danach fünf Jahre an der Uni Bern im Bereich Bildungsforschung und Weiterbildung. Mit einem Soziologenkollegen übernahm ich zudem kleinere Beratungsaufträge für Gewerkschaften. Später wechselte ich erstmals in eine Festanstellung im öffentlichen Dienst. Seit 1986 bin ich (passives) Gewerkschaftsmitglied (VPOD).
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
Christine Wullschleger, geboren am 16.6.1950
Meine Urgrosseltern und Grosseltern mütterlicherseits lebten in sehr armen Verhältnissen im Emmental, man hatte viele Kinder, arbeitete – Frauen wie Männer – in Niedriglohnberufen oder hatte nur Arbeit auf Abruf. Als Bub war mein Grossvater verdingt worden, aber er wie auch seine Frau, die zeitlebens ihre mangelnde Bildung bedauerte, arbeiteten intensiv an einer besseren Zukunft für ihre Kinder, darunter meine Mutter. Dieser Familie war stets bewusst, dass sie der Arbeiterklasse angehört, auch wenn sich niemand politisch engagierte.
Meine Urgrosseltern väterlicherseits waren Bauern und Arbeiterbauern im bernischen Oberaargau. Sowohl meine Grossmutter als auch mein Grossvater konnten eine Lehre machen (sie Schneiderin, er Schlosser), sie wanderten nach Baden aus, wo die Grossmutter als Schneiderin und der Grossvater bei der BBC (Brown Boveri & Cie.) arbeitete.
Sie waren politisch geprägt: Meine Grossmutter durch die in Herzogenbuchsee wirkende Amélie Moser (im „Kreuz“, Zentrum für Bildung – vor allem für Frauen), mein Grossvater durch den nachmaligen SP-‐Bundesrat Nobs, der sein Lehrer gewesen war. Mein Grossvater war aktiver Gewerkschafter im SMUV (Schweizerischer Metall-‐ und Uhrenarbeiterverband).
Beide besuchten Bildungsveranstaltungen.
Mein Vater war ihr einziges Kind und wurde gefördert.
Meine Eltern hatten beide einen Erstberuf: Meine Mutter als KV-‐Angestellte und mein Vater als Postbeamter. Später bildete sich zuerst mein Vater zum Berufsberater aus, dann meine Mutter zur Berufsberaterin.
Nach mehreren Umzügen, bedingt durch den Postberuf meines Vaters, zog meine Familie nach Zofingen im Kanton Aargau, wo beide Eltern die Berufsberatungsstelle führten und sich in der Freiwilligenarbeit im Städtchen engagierten. Mein Vater war jahrelang Schulpflegepräsident.
Ich war das ältere Kind und hatte eine jüngere Schwester. Politisch wurde bei uns rege diskutiert. Als sich mein Vater seiner Karriere wegen dem Freisinn anschloss, gab es Streit, denn meine Mutter sah dies als Bruch mit ihrer beider Vergangenheit als Arbeiterkinder.
Wir Töchter wurden gefördert. So konnte ich das Gymnasium Aarau (und dazwischen ein Jahr die High School in Los Angeles (USA) und die Universität Zürich besuchen. Meine Eltern fanden mein politisches Engagement grundsätzlich gut, auch wenn es ihnen etwas gar radikal erschien.
zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
Publié
J.Z.F. 11.8.1957, Herkunft bürgerliches Migrationsmilieu, 5 Geschwister. Wohnort Bern
1979 Diplom als Pflegefachfrau, verheiratet, Ehemann studiert, 1 Kind, Teilzeit berufstätig,
Einkommen: Stipendien, Teilzeitlohn als Pflegefachfrau
2016 geschieden, in Partnerschaft lebend, 2 Kinder, 3 Grosskinder, 100% berufstätig – stv. Direktorin Pflege/MTT Inselgruppe
(medizinisch-‐technisch und medizinisch-‐therapeutisch)
1980(?) Beitritt zur RML, weil Ehemann auch Mitglied war und ein Grossteil des sozialen Umfelds ebenfalls. In der Arbeitswelt Erfahrungen gemacht als Werktätige. Ich konnte die Anliegen der RML eins zu eins nachvollziehen.
Berufliche Erfahrung als Pflegefachfrau in verschieden Spitälern Aktives VPOD Mitglied, Frauenforum Bern
zur Ansicht frei
siehe "Collections"
Publié
Heim, Robert; 06.04.1952. Spät geborenes Einzelkind, stamme ich aus einer Arbeiter- und
Angestelltenfamilie, die in den Kriegsjahren aus der Gegend um Olten in die seenreiche Kulturlandschaft
der Innerschweiz zog. Die Mutter war Schneiderin, der Vater Schlosser, der sich
zum technischen Zeichner weiterbildete und in einer Textilfirma eine lebenslange Anstellung
fand. Er konstruierte Textilmaschinen, die unter anderem nach Ägypten oder Ungarn exportiert
wurden. Die Eltern waren SPS-Wähler, ohne dass in der Familie ein besonders politisiertes
Diskussionsklima herrschte. Die Mutter war als junge Frau Dienstmädchen in einer großburgerlichen
Familie gewesen, benachbart mit der Familie General Guisans am Genfer See.
Antwort auf Fragebogen
Heim, Robert; 06.04.1952. Spät geborenes Einzelkind, stamme ich aus einer Arbeiter- und Angestelltenfamilie, die in den Kriegsjahren aus der Gegend um Olten in die seenreiche Kulturlandschaft der Innerschweiz zog. Die Mutter war Schneiderin, der Vater Schlosser, der sich zum technischen Zeichner weiterbildete und in einer Textilfirma eine lebenslange Anstellung fand. Er konstruierte Textilmaschinen, die unter anderem nach Ägypten oder Ungarn exportiert wurden. Die Eltern waren SPS-Wähler, ohne dass in der Familie ein besonders politisiertes Diskussionsklima herrschte. Die Mutter war als junge Frau Dienstmädchen in einer großbürgerlichen Familie gewesen, benachbart mit der Familie General Guisans am Genfer See.
In den 1960er Jahren kam ich in den Genuss des Bildungsbooms in der Schweiz, der die Tore zur höheren Bildung zunehmend auch für Arbeiterkinder öffnete. Meine Matura absolvierte ich zwischen 1966 bis 1972 an der Kantonsschule Zug, an der ich die sozialen und intellektuellen Anregungen fand, die mein weiteres Leben bestimmen sollten. In der Philosophie-Leistungsklasse begegnete ich einem charismatischen Lehrer, der die Spuren meiner bis heute anhaltenden Frankophilie legte. Dort liefen mir auch die ersten trotzkistischen Mitschüler über den Weg.
Zur Ansicht frei
siehe "Fonds"
CL
Publié
Communication de militants
Consultation libre des documents disponibles en ligne. Accès interdit aux originaux imprimés conservés dans le fonds AEHMO (Durée d'embargo: 10 ans après le décès ou, à défaut d'information sur celui-ci, 100 ans après la naissance).
En respect de la Loi fédérale sur le droit d'auteur et les droits voisins (1992).
Mention de la source (la présente base de données) obligatoire.
Tout usage public malveillant d'éléments empruntés à cette base de données sera poursuivi.
Publié
En 1979, quelques semaines avant les élections fédérales, la TSR ouvre le débat avec les partis politiques en lice. Ces derniers sont invités à présenter leur programme et à répondre aux questions des journalistes Gaston Nicole et Marc Schindler, dans le cadre de l'émission Face aux partis.
Le 8 octobre 1979, c'est au tour de la Ligue marxiste révolutionnaire (LMR), représentée par la Genevoise Claire Magnin et le Vaudois Charles-André Uldry, d'être sur la sellette.
Dans cet extrait, le journaliste Gaston Nicole attaque: "Vous prétendez être le seul parti ouvrier, mais pourquoi ne trouve-t-on pas de représentants ouvriers dans vos listes de candidats en Suisse romande?".
document disponible sur le site de la RTS
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
document mis à disposition par un militant
Libre d'accès
Voir sous "Fonds"
Publié
document mis à disposition par un militant
libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Collection"
Publié
Document mis à disposition par un militant
En remplacement d'un doublon (LMR-RML-3-016 supprimé par PA 01.11.2020)
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Collection"
Publié
Première apparition publique de la LMR lors de la campagne pour les élections communales de Lausanne du 7-9-11-1969
Tiré de la collection "Iconographie" du MHL
référence https://musees.lausanne.ch/SGCM/Consultation.aspx?id=121228&Source=search_result.aspx
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
document des Archives RTS
https://www.rts.ch/archives/radio/divers/emission-sans-nom/3305952-la-lmr-en-congres.html
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Publié
Archives numérisées - Tribune de Lausanne - 7.11.1971
Libre de consultation
Voir sous "Collection"
Publié
Archives numérisées - Feuille d'Avis de Lausanne - 8.11.1971
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Coupure de presse tirée de la Wochenzeitung (WOZ), 15.5.2014
Publié
Manifestation syndicat des typographes pour les 40h dans la convention collective de travail et en faveur de l'initiative populaire pour les 40 heures, 1976. R. Riemer, militant LMR se trouve tout à gauche, à côté de Viktor Giacobbo, comédien réputé.
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Collection"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de cosnultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Vour sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par une militante
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Au début des années 90, l'affaire Kopp met en lumière des dysfonctionnements graves au Département de Justice et police. Durant leur travail d'enquête, les membres de la commission parlementaire découvrent l'existence d'importants fichiers constitués illégalement. C'est le début d'un énorme scandale: plus de 900'000 fiches tracent les activités les plus quotidiennes de Suisses et d'étrangers, essentiellement des personnes de gauche.
Sous la pression de l'opinion publique et de la presse, Berne est contraint d'ouvrir ses fichiers. Ce reportage de Tell Quel suit plusieurs personnes fichées découvrant leur dossier. C'est tout une organisation de flicage, avec notamment l'emploi d'indicateurs souvent proches des personnes suivies, qui éclate au grand jour.
document disponible sur le site de la RTS
Libre d'accès
Voir sous " Fonds"
Publié
Au mois de novembre 1973, les Organisations progressistes de Suisse (POCH), soutenues par la Ligue marxiste révolutionnaire (LMR) déposent une initiative visant à généraliser les 40 heures hebdomadaires de travail. Trois ans plus tard, lors d'un débat télévisé qui a lieu quelques jours avant la votation du 5 décembre 1976, Michel Thevenaz, le bouillant représentant de la LMR, affirme que la prospérité suisse rend possible la mise en oeuvre rapide de cette initiative.
Libre de consultation
Voir sous "Collection"
Publié
Texte de présentation du PSO en allemand, aucune autre indication
Libre d'accès
Voir sous "Fonds"
Publié
Document pour le 2e congrès de la LME, en mai 1973 à Epalinges (VD), rédigé par "Duret" (CAU)
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Statuts de la LMR adoptés en mai 1973 au 2e congrès
Libre d'accès
Voir sous "Fonds"
Publié
Article du Journal Tages Anzeiger sur le 2e congrès de la LMR à Epalinges (VD) en mai 1973
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Tract en allemand et italien de soutien aux grévistes de LIP à Beançon et appel à un meeting de soutien à Zurich avec le leader des grévistes Charles Piaget
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Cf. titre
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre d'accès
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre d'accès
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre d'accès
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Collection"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre d'accès
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Thèses soumises au 6e Congrès du PSO/SAP, 25 pages
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sou "Fonds"
Publié
libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Extrait du livre de BAVAUD, Pierre et BEGUIN, Jean-Marc "Le temps des ruptures, Ils voulaient changer le monde", Yens-s./Morges, Cabédita, 1992
Libre de consultation
Voir sous "Collection"
Publié
Document mis à disposition par le militant
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Transmis par U. Gähler
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Fichier transmis par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Libre de consultation
Voir sous "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Document mis à disposition par un militant
Fichier numérique transmis par U. Gähler
Zur Ansicht frei
Siehe "Fonds"
Publié
Publié
Publié
Publié
Publié
Publié
Publié
Publié
Publié
Publié
Flic qui se cache derrière 1 arbre !
Publié
Publié
Publié
Publié
Publié
Publié
Transmis par A. Miéville à Cl. Loertscher.
Publié
Transmis par A. Miéville à Cl. Loertscher.
Publié
Transmis par A. Miéville à Cl. Loertscher.
Publié
Transmis par A. Miéville à Cl. Loertscher.