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B.G., témoignage

G. B., 11.03.1947, famille de la petite bourgeoisie, 2 frères, Lugano, tertiaire, école de commerce.
Mariée au moment de l'adhésion. Licenciée ensuite en Sciences de l'éducation à l'Université de Genève.

B.G.

Durussel Claude, témoignage

Claude Durussel, né le 22 janvier 1948 à Neuchâtel. Père représentant de commerce et mère vendeuse. Après une jeunesse à Bruxelles où j’ai commencé à me conscientiser politiquement, j’ai fait une matu au gymnase de la Cité puis une licence en science po à l’Uni de Lausanne acquise en 1971. Après un long voyage de presque 2 ans et divers petits boulots, j’ai commencé à enseigner au collège en 1974 jusqu’à ma retraite en 2010. J’ai 2 enfants de 38 et 28 ans et 2 petits- enfants de 4 et 5 ans. Je vis avec ma partenaire depuis une trentaine d’années.

Claude Durussel

ELSA, témoignage

ELSA, née le 24.04.1948.
Je suis née de parents ouvriers, militants; mon père était tourneur, et ma mère régleuse : tous deux dans l’horlogerie. Ils ont été des militants de la JOC ET DE L’ACO, des chrétiens engagés sur le plan social. Ils ont créé, avec des amis, le
Mouvement Populaire des Familles et mon père a participé à la création d’une section du Parti Socialiste aux Franches-Montagnes. Il était aussi un grand militant syndicaliste à la FOMH, à l’époque, puis à la FTMH.
Ma mère très qualifiée, a travaillé à domicile pour s’occuper de ses 4 enfants, dont je suis l’aînée.
Ils m’ont formée aux questions sociétales, à leur manière, entachée de culture religieuse.
A l’époque de mai 68, je rencontre Zverkov, militant au POP, à l’époque, juste avant sa distanciation de ce dernier Parti, auquel je n’aurais jamais pu adhérer…..
A l’époque, les garçons avaient le privilège de poursuivre des études. Mes 3 frères avaient donc la priorité. Ai fait la formation d’enseignante primaire, sans grandes convictions, puisque mon père a refusé que je rejoigne le gymnase. Ai pratiqué l’enseignement selon les méthodes Freinet avec un groupe de mordus aux Franches – Montagnes. En garde un bon souvenir de créativité et d’inscription dans une école favorisant l’égalité de chances et la créativité.
Pour rejoindre le lieu de travail de Zverkov, devenu mon mari, j’ai quitté l’enseignement aux Franches-Montagnes. Lui, suivait les cours aux canetons avec Charles-André Udry, tandis que je m’occupais de notre premier bébé.
Ensemble nous sommes devenus membre de la LMR.
Ai suivi ensuite la première formation d’enseignante spécialisée, puis formation psychanalytique et systémique. Suis certifiée en thérapie familiale et travail avec les familles migrantes. Ai travaillé 38 ans dans la pédagogie spécialisée. Depuis 1998, en parallèle, je pratique , en collaboration avec un pédopsychiatre, des entretiens de familles, avec un grand bonheur. Ai pris une retraite anticipée pour accompagner Zverkov dans la dernière phase de sa vie…

ELSA

Ebel Marianne, témoignage

Je suis née le 31 juillet 1948 dans l’Emmental, comme mon frère aîné. Mon père, médecin, avait décidé d’ouvrir son cabinet dans le village de son enfance. En 1950, peu avant la naissance de mon frère cadet, mes parents ont déménagé à Moutier, petite bourgade industrielle du Jura bermois. Je n’ai pas de souvenirs personnels de notre arrivée dans cette ville romande, déchirée par le conflit jurassien auquel mes parents ne se sont jamais mêlés. M’étant dès le début de la scolarité identifiée comme romande et jurassienne, je me suis souvent demandée comment j’aurais évolué si j’avais grandi à la campagne en Suisse alémanique. Dès l’âge de 8 ans, sentant confusément que les Bernois étaient plutôt mal vus à Moutier, j’ai tenté de cacher mon origine à tout le monde. Ma première humiliation remonte à l’école primaire: à 7 ans, je comprenais le français (entendu pendant un an à l’école enfantine), mais ne savais pas encore le parler. Comment dès lors éviter que la maîtresse ne traduise ses consignes pour moi? Sa gentillesse m’accablait. Une des premières phrases que j’ai apprise et prononcée en français a été : «Oui, oui j’ai compris ». Tout au long de notre enfance, mes parents ont valorisé notre formation scolaire, et exigé - « pour être justes »- que leurs quatre enfants participent à tour de rôle aux diverses corvées domestiques. Mais sur le fonds l’éducation restait traditionnelle : « les garçons doivent se donner les moyens de faire de bonnes études, pour les filles c’est moins important. » Ils m’envoyèrent à l’Ecole de Commerce à Bienne avec cette conviction qu’une fille doit avoir un métier au cas où son mari tomberait malade ou pire mourrait. Ce fut ma première révolte. Au bout d’un an, mes parents cédèrent et je fis le gymnase comme mes deux frères, et comme le fit plus tard ma petite soeur, la cadette de la famille. Je suis entrée à l’université de Lausanne en septembre 1968.

Ebel, Marianne

Eschmann Jacques, témoignage

Jacques Eschmann, 27 février 1947, originaire de Vellerat JU.
Origine sociale modeste : mes deux grands-pères étaient ouvriers d’usine, mes deux grands-mères femmes au foyer. Mes deux parents ont fait un apprentissage d’employé-e de bureau. Puis mon père a gravi les échelons jusqu’à devenir gérant d’une entreprise correspondant aujourd’hui à une Landi cantonale, où il a fait toute sa carrière professionnelle. Ma mère a cessé son activité professionnelle après son mariage.
Je suis l’aîné d’une famille de 6 enfants.
J’ai toujours habité à Delémont jusqu’à l’âge de 19 ans, puis je suis parti à l’université de Fribourg, ville que je n’ai plus quittée.
Ecoles primaire et secondaire à Delémont, maturité scientifique à l’Ecole cantonale de Porrentruy, études universitaires à Fribourg (licence en sciences). J’ai pratiqué l’enseignement jusqu’à ma retraite au niveau du secondaire II.
Au moment de fonder la LMR de Fribourg (1971), j’étais fraîchement marié, sans enfants.
De profession, j’étais alors assistant en géographie à l’Uni de Fribourg et enseignant (quelques heures par semaine). Après avoir quitté l’uni en 1975 (raison : interdiction professionnelle pour
« appartenance à une organisation [la LMR] qui a soutenu l’occupation de la Mensa de l’Uni de Fribourg », selon l’ « acte d’accusation » du Conseil d’Etat fribourgeois), j’ai progressivement augmenté mes heures d’enseignements (géographie et français langue étrangère) aux Cours d’Introduction aux Universités suisses (CIUS) jusqu’à la fermeture de cette école (fin 2011), à la suite de quoi j’ai pris ma retraite. De 2000 à 2011, j’étais enseignant dans cette école, mais aussi vice-directeur à quart temps. De 1991 à 2001, j’ai également été conseiller communal (exécutif) à temps partiel à la ville de Fribourg.
Retraité depuis janvier 2012.

Eschmann, Jacques

F. C., témoignage

Né à Lausanne, 17.12.54. Père bâlois & employé à la SBS. Mère anglaise enseignait à temps partiel dans des écoles privées. 2 frères, 1 sœur.
Scolarité à Ls => Baccalauréat latin-grec.
Adhéré à la LMR l’été 73 dès la fin des examens du bac (cette année là, il n’y eut, je crois, que deux échecs).
A la rentrée 73 je suis resté une semaine à l’uni, fait un peu de temporaire, école de recrues en 74. Ensuite je suis devenu permanent chez CEDIPS (l’imprimerie de la LMR) à la rue de la Borde pendant deux ans.
Etudes de lettres deux autres années sans résultat...
Apprentissage de mécanique générale 78-82.
Fin 82 participé à la première session de l’IIRF à Amsterdam.
Entré chez Bobst SA en fév. 82 ... jusqu’à aujourd’hui.
Juin 88 - juil 89 coopérant technique au Nicaragua.
Dès le printemps 78 à sa mort en nov 15, partagé la vie de Martine.
Rencontré Martine au travers de membres de la LMR. Elle a également adhéré au PSO par la suite mais n’en a pas gardé un très bon souvenir.
Trois filles, deux petites filles.

homme

Fortin Jacques, témoignage

Fortin, Jacques, 18/07/45, famille petite bourgeoisie. française protestante, milieu familial marqué par l’appartenance au protestantisme dans une ville très catholique avant Vatican II, donc circonscrite à la jeunesse paroissiale + une famille juive et une ou deux familles athées et une catho condisciple de mon père. Chartres, lycée, bac puis école préparatoire théologie protestante Lyon et fac de théol. Lausanne une année.
Etudiant théologie au moment de l’adhésion. Célibataire avec un enfant. Divers métiers sans vraie profession, cadre moyen. Actuellement retraité, marié à un homme après un pacs.

Fortin, Jacques

Gottraux Pascal, témoignage

Gottraux, Pascal, 6 mai 1957, Père patron d’une PME (paysagiste), mère institutrice. Lausanne. Famille plutôt de gauche. Scolarité à Renens, Lausanne, études à l’EPFL. Au moment de l’adhésion, j’étais célibataire et étudiant. Après mes études, j’ai eu divers postes en suisse dans le privé et comme assistant à l’EPFL (Doctorat en informatique) en tant qu’ingénieur en développement informatique. Depuis 2003 employé au Centre Informatique de l’UNI de Lausanne comme ingénieur en développement informatique (SAP).

Gottraux, Pascal

Graef Philippe, témoignage

GRAEF Philippe, né le 23 juin 1948 de famille bourgeoise (fabrique d’horlogerie) à La Chaux-de-Fonds. Ecoles secondaires au collège Champittet (internat) à Pully. Bac français à Besançon. Uni de Neuchâtel en fac de Lettres (grande époque de mon militantisme). Licence archéo + ethno. Autres écoles (Cinéma, architecture). Marié en 1981, deux fils. Engagements non professionnel puis professionnel dans le domaine du patrimoine architectural (Conservateur des Monuments et Sites pendant 2 ans). Organisateurs de voyages culturels depuis 20 ans.

Graef, Philippe

Heinen Jacqueline, témoignage

Née en 1940 à Genève, dans un milieu bourgeois. Maturité latine faite en traînant les pieds car je ne m’intéressais qu’au théâtre. Diplômée du Conservatoire de Genève, études théâtrales poursuivies à Paris. Comédienne au début des années 60 à Paris et Genève (licence de lettres vite faite durant cette période). Dramaturge et metteure en scène ensuite, en Europe centrale et dans les Balkans, puis à Lausanne. Par la suite, professeure de français dans le secondaire à Genève durant quatre ans. Puis journaliste et permanente de la IVe Internationale à Paris durant dix ans (CAP de tourneur-fraiseur, chemin faisant...). Puis traductrice pour des organisations internationales, le temps de passer une thèse de sociologie. Devenue, à 50 ans, maître de conférences à Paris et peu après professeure de sociologie. De 1990 à 2008, directrice d’un laboratoire du CNRS et d’une revue sur le genre. Au final, présidente du Conseil national des universités.
Aujourd’hui, professeure émérite (encore active sur divers plans). Ecrit, nage et pratique le chant assez intensément.

Heinen, Jacqueline

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