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femme Vietnam
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ELSA, témoignage

ELSA, née le 24.04.1948.
Je suis née de parents ouvriers, militants; mon père était tourneur, et ma mère régleuse : tous deux dans l’horlogerie. Ils ont été des militants de la JOC ET DE L’ACO, des chrétiens engagés sur le plan social. Ils ont créé, avec des amis, le
Mouvement Populaire des Familles et mon père a participé à la création d’une section du Parti Socialiste aux Franches-Montagnes. Il était aussi un grand militant syndicaliste à la FOMH, à l’époque, puis à la FTMH.
Ma mère très qualifiée, a travaillé à domicile pour s’occuper de ses 4 enfants, dont je suis l’aînée.
Ils m’ont formée aux questions sociétales, à leur manière, entachée de culture religieuse.
A l’époque de mai 68, je rencontre Zverkov, militant au POP, à l’époque, juste avant sa distanciation de ce dernier Parti, auquel je n’aurais jamais pu adhérer…..
A l’époque, les garçons avaient le privilège de poursuivre des études. Mes 3 frères avaient donc la priorité. Ai fait la formation d’enseignante primaire, sans grandes convictions, puisque mon père a refusé que je rejoigne le gymnase. Ai pratiqué l’enseignement selon les méthodes Freinet avec un groupe de mordus aux Franches – Montagnes. En garde un bon souvenir de créativité et d’inscription dans une école favorisant l’égalité de chances et la créativité.
Pour rejoindre le lieu de travail de Zverkov, devenu mon mari, j’ai quitté l’enseignement aux Franches-Montagnes. Lui, suivait les cours aux canetons avec Charles-André Udry, tandis que je m’occupais de notre premier bébé.
Ensemble nous sommes devenus membre de la LMR.
Ai suivi ensuite la première formation d’enseignante spécialisée, puis formation psychanalytique et systémique. Suis certifiée en thérapie familiale et travail avec les familles migrantes. Ai travaillé 38 ans dans la pédagogie spécialisée. Depuis 1998, en parallèle, je pratique , en collaboration avec un pédopsychiatre, des entretiens de familles, avec un grand bonheur. Ai pris une retraite anticipée pour accompagner Zverkov dans la dernière phase de sa vie…

ELSA

Gaillard Ursula, témoignage

Née Christen Ursula dans le canton de Berne en 1947, d’un père mécanicien sur auto et d’une mère laborantine puis femme au foyer et comptable du garage paternel, j’ai fait mes classes primaires dans plusieurs cantons alémaniques, l’école secondaire à Lausanne, ainsi que des études de lettres, après avoir passé un an aux Etats-Unis, à Dallas, Texas.
Je vivais en couple lors de l’adhésion à la LMR. Je me suis mariée en 1972 et depuis lors j’ai gardé le nom de Gaillard. Le mariage correpondait à un besoin d’être en règle administrative avec une société que je contestais si radicalement. Membre de la cellule enseignante de l’organisation et employée à titre temporaire depuis 1969 dans un collège lausannois où les jeunes du mouvement Spartacus distribuaient souvent des tracts, je supportais mal de devoir justifier mon concubinage au secrétariat de l’école. Ayant traduit avec bonheur quelques livres pour mon plaisir – dont l’Heure de cuivre, de Dres Balmer en 1984, interdit de vente parce qu’il parlait du HCR au Salvador – j’ai quitté l’instruction publique en 1989 pour devenir traductrice indépendante (littérature-histoire- sciences sociales). A ce titre, j’ai collaboré au Dictionnaire historique de la Suisse de 1993 à 2012. J’ai aussi enseigné le français à des femmes migrantes à Bex de 2007 à 2010 et j’anime chaque jeudi une permanence pour les migrant.e.s depuis 2006.

Gaillard, Ursula

Iselin Pierrette, témoignage

Iselin Pierrette 29.06.1943. vient d’un milieu enseignant, mon père était instituteur, ma mère venait d’un milieu vigneron.
Ma formation professionnelle : enseignante secondaire, brevet de maîtresse secondaire, mariée au moment de mon adhésion à la LMR, nom : Parriaux.

Iselin, Pierrette

J.C., témoignage

C.J., 30.05.1949, père : famille de petits industriels jurassiens (horlogerie), mère : couturière. Formation : école libre (religieuse, catholique), école secondaire, gymnase, université, licence en sociologie. Statut au moment de l’entrée à la LMR : célibataire, sans enfant.
Parcours prof. : quelques emplois peu satisfaisants, puis 2ème formation en psychologie, assistanat à l’Université de Lausanne, thèse en sociologie, emploi de longue durée à l’Office fédéral de la statistique, actuellement retraitée.

J.C.

Loup Suzanne, témoignage

Je m'appelle Suzanne Loup, je suis née en 1949 à la campagne, au Val-de-Ruz, au milieu des fleurs puisque mes parents
étaient horticulteurs. J'ai débarqué dans la ville de Neuchâtel pour suivre les études gymnasiales puis l'école Normale
qui a fait de moi une institutrice . C'est aussi à ce moment que j'ai adhéré à la LMR avec mon compagnon . J'étais en
couple et plus tard, j'ai eu 2 enfants. J'ai enseigné dans le canton jusqu'en 2008, année où j'ai pris ma retraite..

Loup, Suzanne

Mahaim Annik, témoignage

Mahaim Annik, 23.10.1951, franco-suisse, père médecin, mère le secondant dans son cabinet et élevant 4 enfants, Pully/Lausanne, étudiante en médecine (une année), puis en Lettres à Lausanne, célibataire et sans enfants dans les années 1970. A exercé divers métiers de plume et d’expression artistique, chanson, théâtre, journalisme. Actuellement écrivaine et animatrice d’ateliers d’écriture créative, vit au Mont sur Lausanne. Un fils.

Mahaim, Annick

Miéville Ariane, témoignage

Ariane Miéville, 10.07.1957, Lausanne, fille d’une dentiste et d’un dessinateur-architecte, tous deux militants de la LMR. J’ai milité à la LMR entre 1974 et 1977. A l’époque j’étais gymnasienne, puis sans emploi (ou faisant de petits boulots) ayant interrompu mes études. En 1976-77, j’ai fait une école de secrétariat. Puis j’ai travaillé un temps comme secrétaire. La suite de ma « carrière » est relativement sinueuse, disons que j’ai « fait tous les métiers », fondé
une famille, étudié la sociologie et l’anthropologie, travaillé comme assistante à l’Université de Lausanne, vécu à l’étranger…
Actuellement, je travaille dans le secteur social dans la région lausannoise.

Miéville, Ariane