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femme
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B.G., témoignage

G. B., 11.03.1947, famille de la petite bourgeoisie, 2 frères, Lugano, tertiaire, école de commerce.
Mariée au moment de l'adhésion. Licenciée ensuite en Sciences de l'éducation à l'Université de Genève.

B.G.

ELSA, témoignage

ELSA, née le 24.04.1948.
Je suis née de parents ouvriers, militants; mon père était tourneur, et ma mère régleuse : tous deux dans l’horlogerie. Ils ont été des militants de la JOC ET DE L’ACO, des chrétiens engagés sur le plan social. Ils ont créé, avec des amis, le
Mouvement Populaire des Familles et mon père a participé à la création d’une section du Parti Socialiste aux Franches-Montagnes. Il était aussi un grand militant syndicaliste à la FOMH, à l’époque, puis à la FTMH.
Ma mère très qualifiée, a travaillé à domicile pour s’occuper de ses 4 enfants, dont je suis l’aînée.
Ils m’ont formée aux questions sociétales, à leur manière, entachée de culture religieuse.
A l’époque de mai 68, je rencontre Zverkov, militant au POP, à l’époque, juste avant sa distanciation de ce dernier Parti, auquel je n’aurais jamais pu adhérer…..
A l’époque, les garçons avaient le privilège de poursuivre des études. Mes 3 frères avaient donc la priorité. Ai fait la formation d’enseignante primaire, sans grandes convictions, puisque mon père a refusé que je rejoigne le gymnase. Ai pratiqué l’enseignement selon les méthodes Freinet avec un groupe de mordus aux Franches – Montagnes. En garde un bon souvenir de créativité et d’inscription dans une école favorisant l’égalité de chances et la créativité.
Pour rejoindre le lieu de travail de Zverkov, devenu mon mari, j’ai quitté l’enseignement aux Franches-Montagnes. Lui, suivait les cours aux canetons avec Charles-André Udry, tandis que je m’occupais de notre premier bébé.
Ensemble nous sommes devenus membre de la LMR.
Ai suivi ensuite la première formation d’enseignante spécialisée, puis formation psychanalytique et systémique. Suis certifiée en thérapie familiale et travail avec les familles migrantes. Ai travaillé 38 ans dans la pédagogie spécialisée. Depuis 1998, en parallèle, je pratique , en collaboration avec un pédopsychiatre, des entretiens de familles, avec un grand bonheur. Ai pris une retraite anticipée pour accompagner Zverkov dans la dernière phase de sa vie…

ELSA

Ebel Marianne, témoignage

Je suis née le 31 juillet 1948 dans l’Emmental, comme mon frère aîné. Mon père, médecin, avait décidé d’ouvrir son cabinet dans le village de son enfance. En 1950, peu avant la naissance de mon frère cadet, mes parents ont déménagé à Moutier, petite bourgade industrielle du Jura bermois. Je n’ai pas de souvenirs personnels de notre arrivée dans cette ville romande, déchirée par le conflit jurassien auquel mes parents ne se sont jamais mêlés. M’étant dès le début de la scolarité identifiée comme romande et jurassienne, je me suis souvent demandée comment j’aurais évolué si j’avais grandi à la campagne en Suisse alémanique. Dès l’âge de 8 ans, sentant confusément que les Bernois étaient plutôt mal vus à Moutier, j’ai tenté de cacher mon origine à tout le monde. Ma première humiliation remonte à l’école primaire: à 7 ans, je comprenais le français (entendu pendant un an à l’école enfantine), mais ne savais pas encore le parler. Comment dès lors éviter que la maîtresse ne traduise ses consignes pour moi? Sa gentillesse m’accablait. Une des premières phrases que j’ai apprise et prononcée en français a été : «Oui, oui j’ai compris ». Tout au long de notre enfance, mes parents ont valorisé notre formation scolaire, et exigé - « pour être justes »- que leurs quatre enfants participent à tour de rôle aux diverses corvées domestiques. Mais sur le fonds l’éducation restait traditionnelle : « les garçons doivent se donner les moyens de faire de bonnes études, pour les filles c’est moins important. » Ils m’envoyèrent à l’Ecole de Commerce à Bienne avec cette conviction qu’une fille doit avoir un métier au cas où son mari tomberait malade ou pire mourrait. Ce fut ma première révolte. Au bout d’un an, mes parents cédèrent et je fis le gymnase comme mes deux frères, et comme le fit plus tard ma petite soeur, la cadette de la famille. Je suis entrée à l’université de Lausanne en septembre 1968.

Ebel, Marianne

G.C.D., témoignage

G.C.D., née à Bellinzona (TI) le 28-2-1945.
Mon père était cheminot, socialiste, ma mère ménagère, sans opinion politique.
Je suis la dernière de 4 enfants.
J’ai fréquenté l’école primaire et secondaire à Bellinzona, ensuite l’école de beaux arts (CSIA) à Lugano où j’ai obtenut le diplôme fédéral de graphiste. Après avoir travaillé dans un atelier de graphiste à Lugano pendant 1 an, en 1966 j’ai repris les études à Lausanne. Suivant les cours du soir à l’école Lémania en 1968 j’ai obtenut la maturité au collège St-Michel de Fribourg.
Je vivais en couple avec Angelo, sans enfants.
A l’Université de Lausanne, j’ai obtenu la licence en sciences économiques. Pendant les études je travaillais comme enseignante aux cours du soir à l’école Lémania.
A fin 1971 je suis revenue au Tessin, et en 1972 j’ai été employée comme journaliste (et plus tard productrice) à la Télévision de la Suisse Italienne (TSI/SSR) où je suis restée jusqu’à la retraite.
Mariée et divorcée avec Angelo. Mariée et divorcée une deuxième fois avec le père de ma fille Alice, née an 1987.

femme

Gaillard Ursula, témoignage

Née Christen Ursula dans le canton de Berne en 1947, d’un père mécanicien sur auto et d’une mère laborantine puis femme au foyer et comptable du garage paternel, j’ai fait mes classes primaires dans plusieurs cantons alémaniques, l’école secondaire à Lausanne, ainsi que des études de lettres, après avoir passé un an aux Etats-Unis, à Dallas, Texas.
Je vivais en couple lors de l’adhésion à la LMR. Je me suis mariée en 1972 et depuis lors j’ai gardé le nom de Gaillard. Le mariage correpondait à un besoin d’être en règle administrative avec une société que je contestais si radicalement. Membre de la cellule enseignante de l’organisation et employée à titre temporaire depuis 1969 dans un collège lausannois où les jeunes du mouvement Spartacus distribuaient souvent des tracts, je supportais mal de devoir justifier mon concubinage au secrétariat de l’école. Ayant traduit avec bonheur quelques livres pour mon plaisir – dont l’Heure de cuivre, de Dres Balmer en 1984, interdit de vente parce qu’il parlait du HCR au Salvador – j’ai quitté l’instruction publique en 1989 pour devenir traductrice indépendante (littérature-histoire- sciences sociales). A ce titre, j’ai collaboré au Dictionnaire historique de la Suisse de 1993 à 2012. J’ai aussi enseigné le français à des femmes migrantes à Bex de 2007 à 2010 et j’anime chaque jeudi une permanence pour les migrant.e.s depuis 2006.

Gaillard, Ursula

Heinen Jacqueline, témoignage

Née en 1940 à Genève, dans un milieu bourgeois. Maturité latine faite en traînant les pieds car je ne m’intéressais qu’au théâtre. Diplômée du Conservatoire de Genève, études théâtrales poursuivies à Paris. Comédienne au début des années 60 à Paris et Genève (licence de lettres vite faite durant cette période). Dramaturge et metteure en scène ensuite, en Europe centrale et dans les Balkans, puis à Lausanne. Par la suite, professeure de français dans le secondaire à Genève durant quatre ans. Puis journaliste et permanente de la IVe Internationale à Paris durant dix ans (CAP de tourneur-fraiseur, chemin faisant...). Puis traductrice pour des organisations internationales, le temps de passer une thèse de sociologie. Devenue, à 50 ans, maître de conférences à Paris et peu après professeure de sociologie. De 1990 à 2008, directrice d’un laboratoire du CNRS et d’une revue sur le genre. Au final, présidente du Conseil national des universités.
Aujourd’hui, professeure émérite (encore active sur divers plans). Ecrit, nage et pratique le chant assez intensément.

Heinen, Jacqueline

Iselin Pierrette, témoignage

Iselin Pierrette 29.06.1943. vient d’un milieu enseignant, mon père était instituteur, ma mère venait d’un milieu vigneron.
Ma formation professionnelle : enseignante secondaire, brevet de maîtresse secondaire, mariée au moment de mon adhésion à la LMR, nom : Parriaux.

Iselin, Pierrette

J.C., témoignage

C.J., 30.05.1949, père : famille de petits industriels jurassiens (horlogerie), mère : couturière. Formation : école libre (religieuse, catholique), école secondaire, gymnase, université, licence en sociologie. Statut au moment de l’entrée à la LMR : célibataire, sans enfant.
Parcours prof. : quelques emplois peu satisfaisants, puis 2ème formation en psychologie, assistanat à l’Université de Lausanne, thèse en sociologie, emploi de longue durée à l’Office fédéral de la statistique, actuellement retraitée.

J.C.

Loup Suzanne, témoignage

Je m'appelle Suzanne Loup, je suis née en 1949 à la campagne, au Val-de-Ruz, au milieu des fleurs puisque mes parents
étaient horticulteurs. J'ai débarqué dans la ville de Neuchâtel pour suivre les études gymnasiales puis l'école Normale
qui a fait de moi une institutrice . C'est aussi à ce moment que j'ai adhéré à la LMR avec mon compagnon . J'étais en
couple et plus tard, j'ai eu 2 enfants. J'ai enseigné dans le canton jusqu'en 2008, année où j'ai pris ma retraite..

Loup, Suzanne

Magnin Claire, témoignage

Claire Magnin, père comptable, mère aide de bureau, 1 sœur et 1 frère, grandi dans la région de Nyon. Infirmière. Célibataire et sans enfant au moment de l’adhésion à la LMR (22 ans)
J’ai travaillé en tant qu’infirmière aux HUG de 1973 à 1984, puis à l’hôpital de la Chaux-de-Fonds de 1984 à 1993 comme infirmière en oncologie. De 1993 jusqu’à 2012 à Solidarité femmes région biennoise en tant qu’intervenante LAVI. Actuellement je suis à la retraite tout en faisant quelques remplacements à Solidarité femmes. J’ai deux filles adultes.

Magnin Claire

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