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Description archivistique
AEHMO, BCU Lausanne milieu bourgeois
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Boschetti Pietro, témoignage

Né en 1955, Fribourg, milieu catholique, adhère en 1976, activités internationalistes, permanent LMR 1983-1987 et rédacteur de La Brèche, puis journaliste TV en Suisse alémanique puis romande, marié sans enfants. Activisme débridé, sectarisme de la LMR, importance des acquis féministes, démocratie interne imparfaite, plus militant aujourd'hui, a conservé une vision critique de la société et de son évolution.

Boschetti, Pietro

Burnand Eric, témoignage

29.11.53, famille aux racines protestantes-libérales (d’avantage bourgeoisie de « robe » que d’affaires), scolarité secondaire puis universitaire à Lausanne.
Gymasien (célibataire !) à l’époque de l’adhésion au cercle Spartacus et à la LMR.
Après quoi, stage de journalisme à 24 Heures et à la Télévision suisse romande puis journaliste à L’Hebdo et actuellement à la RTS

Burnand, Eric

Calame Claude, témoignage

Claude Calame, 10.09.1943, né à Lausanne, père fondé de pouvoir dans une fiduciaire, mère secrétaire puis femme au foyer. Formation : Collège classique cantonal, Gymnase, Université (Lettres - latin/grec et philo). De fin 1966 à 1974, élaboration de ma thèse en histoire et
anthropologie de la poésie et de la religion grecques (soutenue et publiée en 1977) à la faveur d’une bourse d’études à l’Université d’Urbino où je suis retourné de 1971-1974 comme chargé de cours,
puis wissenschaftlicher Assistent à l’Université d’Hambourg en 1968, doctorant à Paris (EPHE, 5e et 6e Sections) en 1969, puis à University College à Londres en 1970. Puis maître secondaire au Collège de Béthusy (Lausanne) de 1975 à 1984. De cette année à 2003, professeur ordinaire de langue et littérature grecques à l’Université de Lausanne. En 1992, visiting scholar à Harvard University ; en 1997, membre de l’Institute for Advanced Study ; en 1998, visting professor à Yale University. Dès 2001 et jusqu’à nos jours directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (l’ancienne 6e Section de l’EPHE) à Paris.

Claude Calame

Darbellay Claude, témoignage

......Darbellay Claude, 6,1,53. Parents divorcés quand j’ai deux ans. Mère violoniste et père économiste, je vis avec ma mère chez mes grands-parents à La Chaux-de-Fonds, voit régulièrement mon père qui habite avec sa nouvelle épouse à l’Orient, à la vallée de Joux, il est directeur commercial de la Movado. Mon grand-père maternel (Albert Steinmann) est un inventeur. Il a inventé et fabriqué une calculatrice de poche pour les commerçants, la « Stima », avant la deuxième guerre mondiale. Le conflit lui ferme les marchés et le ruine. Ma grand-mère a fait des études de secrétariat et a été secrétaire de direction dans une entreprise horlogère biennoise. Lorsque son patron allait au service militaire elle avait « la signature ». Mon oncle maternel était directeur du technicum de la Chaux-de-Fonds. Le soir, vu l’absence fréquente de ma mère pour raisons professionnelles, je suis souvent invité à manger dans les familles du quartier et féquente ainsi divers milieux.
Je fais la connaissance de la LMR dans les années 70, lorsqu’ils viennent pêcher des jeunes au gymnase « rouge » de La Chaux-de-Fonds en les attirant avec des cours de marxisme, une certaine rhétorique révolutionnaire. Et des fins de soirée au bistrot.
Aujourd’hui, je suis enseignant de français et d’anglais au Lycée Blaise Cendrars à la Chaux-de- Fonds, habite Cortaillod, suis écrivain. Publication de 25 romans, récits, nouvelles, livres de poèmes, plusieurs distinctions (pour plus de renseignements aller sur google). Marié, père d’une jeune fille de 15 ans qui va entrer au Lycée à Neuchâtel avec option philosophie. J’ai beaucoup voyagé, parle, outre le français et l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Ai représenté les écrivains suisses romands au comité du Groupe d’Olten, les écrivains suisses au Congrès des écrivains européens (EWC) pendant cinq ans, avais fondé « l’observatoire de poésie européenne » qui étudiait la situation de la poésie dans les différents pays comme baromètre de la culture.
Actuellement, je représente les écrivains suisses des quatre cultures au conseil d’administration de la société de perception des droits d’auteurs, ProLitteris, qui compte environ dix mille membres et représente, outre les écrivains, les éditeurs, les journalistes, les plasticiens. Je suis aussi membre du Fonds culturel de ProLitteris qui distribue des aides à la création pour des événements culturels.

Claude Darbellay

De Dardel Nils, témoignage

Résumé

Né en 1943, famille bourgeoise, Lausanne, père social-démocrate, rédacteur La Sentinelle-Le Peuple, mère journaliste indépendant et députée PS au Grand Conseil vaudois. Avocat, Genève, ASLOCA, célibataire lors de l'adhésion. Se politise à Munich en 1967, contact avec SDS, entend Mandel et Dutschke, participe à des manifs à Berlin (solidarité Vietnam), En 1968, adhère à la Jeunesse Progressiste (POP) et opposition de gauche au POP, influencé par tendance spontanéiste mais attiré par trotskisme. En 1970, avocat stagiaire à Genève, ASLOCA, membre de Rouge, milite à Taupe Roug et responsable intervention sur collèges, puis métallurgie (Verntissa). Mmebre LMR dès sa création à Genève, membre suppléant au CC et DV de Genève, travaille à l'ASLOCA. Investi dans comité de soldats, secteur ouvrier (Charmilles), défense des patients (grande activité dans l'ADUPSY - défense des patients psychiatriques). Surcharge de travail devenant pénible. Féminisme compris intellectuellement, mais resté pratiquement macho.Adhère à la lutte armée là où luttes politiques anéanties par répression. Actions violentes symboliques acceptées. Opposé à l'action des Brigades rouges. Antimilitariste, défend des soldats et des objecteurs de conscience. Malaise parfois à l'interne face au rejet brutal des positions non orthodoxes. A subi un déplacement professionnel en 1969 à cause de son adhésion à la LMR. Se désinvestit progressivement deuxième moitié années '70. Adhère au PS en 1986, député Grand Conseil genevois 1989-1991, conseiller national 1981-2003. Quitte le PS en 2005, membre de SolidaritéS dès 2007.

De Dardel, Nils

Dolivo Jean-Michel, témoignage

Jean-Michel Dolivo, 15 novembre 1951, né à Paris, père pasteur et mère enseignante au gymnase. A Bienne de 1956 à 1969, Lausanne de 1969 à 1972, Bienne de 1972 à 1981, Lausanne de 1981 à ce jour. Maturité fédérale en 1969, gymnase de Bienne, Université à Lausanne en sciences sociales et politiques, mention histoire, de 1969 - 1972, licence en sciences sociales et politiques 1972. Adhésion à la LMR en mars 1972. Célibataire.
Enseignant histoire au gymnase de Bienne de 1973 à 1975. Licenciement : Berufsverbot (interdiction professionnelle). Remplacements dans des écoles secondaires. Permanent de la LMR (secrétariat du BP) au niveau national de 1976 à 1979. Implantation dans la métallurgie (tourneur-fraiseur) de 1979 à 1981. De 1981 à 1984, permanent du PSO à Lausanne. 1984-1987 études en droit, licence, à l’Université de Lausanne. Enseignement dans des écoles privées. 1987 à 1990, stage d’avocat à l’Etude de l’ASLOCA à Genève (maître de stage Nils de Dardel). 1990-1991, juriste remplaçant au Département des travaux publics à Genève (Grobet). Dès 1991, avocat à Lausanne pour la FOBB, le SIB, secrétaire politique de l’Union syndicale vaudoise (USV), avec Gérard Forster. Avocat du syndicat unia. Création en 2005 du Collectif d’avocat-e-s.

Dolivo Jean-Michel

Graef Philippe, témoignage

GRAEF Philippe, né le 23 juin 1948 de famille bourgeoise (fabrique d’horlogerie) à La Chaux-de-Fonds. Ecoles secondaires au collège Champittet (internat) à Pully. Bac français à Besançon. Uni de Neuchâtel en fac de Lettres (grande époque de mon militantisme). Licence archéo + ethno. Autres écoles (Cinéma, architecture). Marié en 1981, deux fils. Engagements non professionnel puis professionnel dans le domaine du patrimoine architectural (Conservateur des Monuments et Sites pendant 2 ans). Organisateurs de voyages culturels depuis 20 ans.

Graef, Philippe

Heimberg Charles, témoignage

Charles HEIMBERG, né le 17 février 1959 à Chêne-Bougeries près de Genève. J’ai eu une enfance dans une famille bourgeoise, aîné d’une fratrie de trois enfants. Mon père codirigeait un bureau de géomètre qui employait une vingtaine de personnes, ma mère était mère au foyer. C’était un milieu catholique, démocrate-chrétien, intéressé au football du côté masculin.
J’ai adhéré à la LMR en tant que collégien au début de l’année scolaire 1975-1976. J’y suis resté une dizaine d’années en militant surtout par la suite dans le secteur de la santé.
J’ai obtenu un diplôme de maturité en 1977, un diplôme d’infirmier en psychiatrie en 1980, une licence ès lettres (histoire et italien) en 1990 et j’ai soutenu une thèse de doctorat sur l’histoire du mouvement ouvrier en 1995.
J’ai été infirmier en psychiatrie, éducateur, enseignant d’histoire, puis formateur d’enseignants d’histoire. Depuis 2011, je suis professeur de didactique de l’histoire à l’Université de Genève.
À l’époque de mon adhésion à la LMR, je vivais chez mes parents. J’ai vécu en couple, dans un premier temps en colocation avec des amis, dès le début de 1977. J’ai eu un enfant en 1981. Un second est né en 1988.

Heimberg Charles

Heinen Jacqueline, témoignage

Née en 1940 à Genève, dans un milieu bourgeois. Maturité latine faite en traînant les pieds car je ne m’intéressais qu’au théâtre. Diplômée du Conservatoire de Genève, études théâtrales poursuivies à Paris. Comédienne au début des années 60 à Paris et Genève (licence de lettres vite faite durant cette période). Dramaturge et metteure en scène ensuite, en Europe centrale et dans les Balkans, puis à Lausanne. Par la suite, professeure de français dans le secondaire à Genève durant quatre ans. Puis journaliste et permanente de la IVe Internationale à Paris durant dix ans (CAP de tourneur-fraiseur, chemin faisant...). Puis traductrice pour des organisations internationales, le temps de passer une thèse de sociologie. Devenue, à 50 ans, maître de conférences à Paris et peu après professeure de sociologie. De 1990 à 2008, directrice d’un laboratoire du CNRS et d’une revue sur le genre. Au final, présidente du Conseil national des universités.
Aujourd’hui, professeure émérite (encore active sur divers plans). Ecrit, nage et pratique le chant assez intensément.

Heinen, Jacqueline

S. U., témoignage

Né le 27.1.1943 en Suisse alémanique, dans une famille de couche moyenne aisée et conservatrice.
Père juriste et cadre dans une grande entreprise, mère bien occupée à la maison avec les quatre enfants. Sentiment de sécurité affective et matérielle pendant l’enfance, auquel l’ambiance conformiste mélangeait peu à peu de l’ennui. Maturité à l’école cantonale d’une petite ville de Suisse allemande ; il n’y avait pas d‘enfant d’ouvrier ou d’employé modeste parmi nous, les garçons portaient la cravate et se préparaient à suivre le parti radical ou le parti chrétien-social, et à grader dans l’armée. Études de médecine, à Genève pour changer d’air. Travail dans des cliniques et spécialisation en psychiatrie, puis en cabinet privé jusqu’à ma retraite en 2016, toujours à Genève. Entré à la LMR en 1971/72, étant marié et bientôt père d’un enfant né en 1972. Sorti du PSO en 1986.

S.U.