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Description archivistique
Banderole Cathédrale de Lausanne - 1971
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B.B., témoignage

Né le 09.01.1942. Fils d’un paysan, à Eysins près de Nyon, sans terre depuis novembre 1946, finalement, manoeuvre dans une scierie au Mont s/ Lausanne, décédé en 1960 et d’une mère, capable de tout faire, couturière de formation, décédée en 2000, veuve ; un frère cadet ; famille très unie.
Collège scientifique, école normale, brevet fédéral de gymnastique et sport.
Marié dès 1963, 2 enfants, nés en 1964/69.
Maître d’éducation physique et de sport à Lausanne, de 1964 à 1977, donc à la création de la LMR.
Etudes à l'Universisté de Genève, économie et méthodes quantitatives. 1978-1982.
Diverses activités dans les services publics vaudois (domaines santé/social) jusqu’en 2002.
En particulier, création des centres médico-sociaux dans tout le canton.
Actuellement, retraité, marié avec JBF.
5 enfants vivants (décès de Manon en 1985). Bientôt (été 2016) 15 petits-enfants.
Abonnements :« Monde diplomatique, Solidarité, La Brèche (tant qu’il était sur papier), Manière de
voir, l’Hebdo.

B.B.

Schoch Raymonde, témoignage

Je suis née le 8 mars 1951, à Daviaz, dans une famille paysanne modeste et catholique du Chablais valaisan. J’étais l’avant-dernière de 6 enfants. Mon père était paysan-charpentier et ma mère était paysanne-femme au foyer. J’ai fait mes classes secondaires chez les soeurs à St Maurice, puis j’ai accompli un apprentissage de coiffeuse, à Monthey. J’étais en couple non mariée à cette époque et sans enfant. Aujourd’hui, je suis mariée à un lausannois, j’ai une fille de 30 ans et je suis à la retraite du CICR où j’ai travaillé durant 25 ans, surtout au siège à Genève, et 2 ans sur le terrain au Soudan en Afrique, en tant que déléguée. Je vis à nouveau en Valais dans la maison familiale, après un exil volontaire de 40 ans.

Schoch, Raymonde

Simonin François, témoignage

François Simonin, né à Yverdon le 24.11.1951. Père ouvrier chez Paillard (pas militant), mère secrétaire puis gérante d’une pension de type familial, très conviviale. Mon père, il me disait : « Quand je vois le patron sur la place du Marché, je vais boire un verre avec lui, m’emmerde pas avec ton syndicat ! » Sauf que, quand Paillard a voulu fermer, il a voulu se syndiquer... je lui ai dit : « C’est pas un peu trop tard ??? » J’ai fait un apprentissage de maçon dès l’âge de 16 ans. J’ai travaillé d’abord comme ouvrier qualifié dans des entreprises de chantier vaudoises, puis au Tchad avec Swissaid en 1971. Retour en Suisse en 1973, travail dans une entreprise nyonnaise de construction. En 1976, j’ai fait une école de contremaître : ce que j’avais compris de la théorie trotskyste, c’est que plus on était compétent dans son entreprise, mieux c’était pour militer (certains camarades ont beaucoup critiqué mon choix). En 1983, je suis reparti travailler au Tchad avec la DDC, retour en 1988. Licencié par mon entreprise nyonnaise qui veut se débarrasser des syndicalistes actifs, j’ai entrepris avec mes indemnités de départ une formation de directeur d’institution sociale, en 1995, et j’ai repris la pension de ma mère. Cette pension, que j’ai dirigée durant 22 ans, a été reconnue comme foyer socio-éducatif. Je suis sur le point de prendre ma retraite et j’habite actuellement de nouveau à Yverdon avec ma troisième épouse. Je suis toujours au syndicat Unia, même si ce que je fais n’a plus rien à voir, je n’ai pas pu arrêter de payer mes cotisations... J’ai cinq enfants, dont deux jeunes Haïtiens adoptés.

Simonin, françois