Affichage de 14 résultats

Description archivistique
SolidaritéS
Options de recherche avancée
Aperçu avant impression Affichage :

14 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques

S.A.A., témoignage

Née à Athènes en 1944 de parents athées. Père sympathisant du PC, parents cultivés. Part étudier à l'étranger à 18 ans. A 24 ans, licence en sciences politiques, diplôme de traductrice et demande en mariage.
Milite dans les milieux émigrés grecs d'opposition. Après la naissance de son fils en 1972, réduit son activité professionnelle et se sensibilise au discours féministe. Reprend des études en droit et rencontre des étudiants politiquement engagés, dont un membre de la LMR. Après son adhésion, milite dans le travail femmes. Intéressée par les possibilités de formation et de rencontres offertes par l'organisation.
Participe à la création de l'OFRA et de la revue "A tire d'elles". Collabore avec de nombreux groupes féministes. Bilan plutôt positif de son passage dans l'organisation. Reste active dans la presse militante et associative, engagée dans la 4e Marche Mondiale des Femmes et ATTAC.

A.S.A.

Sueri Claude, témoignage

22 septembre 1951. Je suis l’une des trois enfants d’un médecin de campagne installé à Orbe, où j’ai vécu toute mon enfance. Mon père, fils de pasteur, a rejeté très tôt la religion et s’est radicalisé politiquement dans les années 50, pour militer très activement au Parti socialiste, à défaut de POP à Orbe. Il était appelé dans toute la ville « L’œil de Moscou »…, bien qu’il n’ait jamais suivi sans critiques la doctrine orthodoxe des partis communistes. Il était aussi très actif dans la lutte antinucléaire. Ma mère était la fille unique d’une couturière veuve très tôt, qui a travaillé d’arrache-pied pour gagner leur vie à toutes deux ; elle a vécu dans un milieu de petits artisans fauchés la plupart du temps, où l’on travaillait beaucoup, mais où l’on s’amusait tout autant : la vie était belle malgré les dettes et les saridons avalés pour terminer les commandes. Ma mère ne travaillait pas afin de nous élever tous les trois, mais elle était très engagée dans la lutte pour le suffrage féminin, puis au Conseil communal d’Orbe au PS.

Après mon bac, j’ai commencé diverses études à l’uni, sans grande conviction, surtout intéressée par la liberté de la vie académique. Après quelque temps en lettres, j’ai « échoué » en faculté de droit où j’ai obtenu une licence. J’ai travaillé ensuite à temps partiel comme greffière-substitut au Tribunal cantonal vaudois où je rédigeais des jugements sans enthousiasme excessif, travail purement alimentaire qui n’a eu qu’un seul avantage, m’apprendre l’écriture.

Je me suis mariée en 1971 avec D., qui a répondu de son côté au même questionnaire. Nous n’avons pas eu d’enfants, par choix. Notre couple a tenu le coup et sa longévité (45 ans !) nous donne le vertige.

Après des années de rédaction de jugements à mi-temps, j’ai fini par craquer en 2004 ; et comme en plus, mes séquelles de polio commençaient à provoquer des fatigues invalidantes, j’ai arrêté de travailler pour avoir le rythme de vie adéquat. Mon dernier jour de travail a été le plus beau de ma vie. Depuis, j’écris des bouquins pour mon plaisir, des bouquins pas sérieux, un polar, des nouvelles. Je me publie toute seule et je m’embête pas à chercher un éditeur.

Süri, Claude

Thévenaz-Christen Thérèse, témoignage

Thévenaz-Christen, Thérèse, 19 février 1949 ; parents : gérants d'un garage, père, mécanicien avec maîtrise fédérale ; mère : travailleuse domestique, formation de laborantine, secrétaire-comptable du garage en gérance. Famille domiciliée à Cully.
Militante à Lausanne d'abord. Je suis entrée à la LMR en tant qu'étudiante, maturité commerciale à Lausanne, licence de sociologie, brevet d'enseignement genevois (degré élémentaire), diplôme de didactiques des disciplines en sciences de l'éducation, thèse en didactique du français, sciences de l'éducation.
Célibataire.
Occupations prof. successives: secrétaire de direction à Zurich et à Genève ; assistante à l'Université de Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation ; enseignante primaire, formatrice en didactique du français ; chargée d'enseignement, puis maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Genève en didactique du français (sciences de l'éducation). Actuellement retraitée.

Thévenaz-Christen, Thérèse

Vuilliomenet Henri, témoignage

Vuilliomenet Henri, né le 16.06.1948, issu d’un milieu ouvrier-paysan, père ouvrier, une partie de la famille encore paysanne, au Val-de-Ruz dans le canton de Neuchâtel. Ecole primaire dans un village, secondaire à Neuchâtel. Apprentissage de dessinateur machines dans une grande entreprise de l’horlogerie (FHF, 1500 employés) aujourd’hui partie du groupe swatch. Fin de l’apprentissage en 68, période propice aux remises en questions.
Pendant deux ans, petits boulots et préparation individuelle d’une maturité fédérale (cours du soir à l’université populaire pour les branches scientifiques) obtenue en 1970. Entrée à la faculté des sciences de l’université de Neuchâtel en 1970, en physique. Adhésion à la LMR en 71 ou 72, 5ans d’études et de militantisme, avec un échec aux examens universitaires finaux. Déménagement à Chaux-de-Fonds en 74, pendant deux ans, pour construire la ligue dans cette ville. Divers petits emplois et remplacements dans l’enseignement avant le retour à Neuchâtel et l’engagement en 76 dans une entreprise de micro-électronique avec le statut d’employé de laboratoire et le début d’un militantisme syndical qui depuis lors n’a plus cessé. En 1974, je rencontre ma compagne, militante de la LMR elle aussi, début d’une vie commune qui dure toujours.
En 1980, naissance de notre premier enfant, et pour moi engagement comme employé non-qualifié dans une grande entreprise (Favag, plus de mille employés à l’époque) de composants mécaniques pour la téléphonieélectromécanique. Rapidement je deviens président de la commission d’entreprise. En 1990, à la fermeture définitive de Favag, engagé au CSEM (centre suisse électronique et microtechnique) en qualité d’employé de laboratoire, dans le département d’optique dirigé par un ancien membre de la LMR ( !).
Je deviendrai président de la représentation du personnel, puis me suis retrouvé en 2001 dans l’entreprise colibrys, issue du département microsystems du CSEM, jusqu’à ma retraite anticipée en 2010 ; là aussi président de la représentation du personnel.

Vuilliomenet, Henri

Résultats 11 à 14 sur 14