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Genève
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Thévenaz-Christen Thérèse, témoignage

Thévenaz-Christen, Thérèse, 19 février 1949 ; parents : gérants d'un garage, père, mécanicien avec maîtrise fédérale ; mère : travailleuse domestique, formation de laborantine, secrétaire-comptable du garage en gérance. Famille domiciliée à Cully.
Militante à Lausanne d'abord. Je suis entrée à la LMR en tant qu'étudiante, maturité commerciale à Lausanne, licence de sociologie, brevet d'enseignement genevois (degré élémentaire), diplôme de didactiques des disciplines en sciences de l'éducation, thèse en didactique du français, sciences de l'éducation.
Célibataire.
Occupations prof. successives: secrétaire de direction à Zurich et à Genève ; assistante à l'Université de Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation ; enseignante primaire, formatrice en didactique du français ; chargée d'enseignement, puis maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Genève en didactique du français (sciences de l'éducation). Actuellement retraitée.

Thévenaz-Christen, Thérèse

S.A.A., témoignage

Née à Athènes en 1944 de parents athées. Père sympathisant du PC, parents cultivés. Part étudier à l'étranger à 18 ans. A 24 ans, licence en sciences politiques, diplôme de traductrice et demande en mariage.
Milite dans les milieux émigrés grecs d'opposition. Après la naissance de son fils en 1972, réduit son activité professionnelle et se sensibilise au discours féministe. Reprend des études en droit et rencontre des étudiants politiquement engagés, dont un membre de la LMR. Après son adhésion, milite dans le travail femmes. Intéressée par les possibilités de formation et de rencontres offertes par l'organisation.
Participe à la création de l'OFRA et de la revue "A tire d'elles". Collabore avec de nombreux groupes féministes. Bilan plutôt positif de son passage dans l'organisation. Reste active dans la presse militante et associative, engagée dans la 4e Marche Mondiale des Femmes et ATTAC.

A.S.A.

S.A., témoignage

AS, né le 11.10.1948 à Schiers aux Grisons. Adhésion en 1975, étudiant en médecine en fin d’études ; marié, un enfant à ce moment.
En ce qui me concerne, depuis l’âge de 12 ans, je voulais devenir vétérinaire comme un de mes frères. J’avais cependant également un intérêt pour la musique, je pratiquais assez intensément le violoncelle, et la varappe et j’envisageais aussi la perspective de guide montagne. Cependant, avec l’effervescence de 1968, j’ai abandonné le projet de devenir vétérinaire. J’avais l’impression que les choses importantes se passaient dans les villes, dans la classe ouvrière organisée, et non pas à la campagne et dans la paysannerie de montagne. Ayant réussi le premier examen de médecine, je pensais un moment à la physique théorique comme mon père mais finalement, j’ai choisi la solution la plus facile, à savoir continuer la médecine, un choix par défaut, un plan B qui explique probablement le fait que je gardais toujours une distance critique par rapport à la médecine et le corps médical.
Entre 1975 et 1984, j’ai fait une formation en médecine interne hospitalière complétée par une formation en médecine du travail. Je me suis installé en 1984 dans un cabinet de groupe avec un interniste-rhumatologue et deux psychiatres, dont Gilles Godinat, également militant au PSO. Au moment de l’installation, j’ai postulé, mais sans grande conviction, pour un poste de médecin d’entreprise de l’Hôpital Cantonal. D’une manière tout à fait prévisible, j’ai été victime d’une interdiction professionnelle, une décision qui ne m’a pas beaucoup touchée car elle était prévisible et, d’une certaine manière, évidente. En plus, mon installation privée me convenait parfaitement
bien car elle me donnait beaucoup de liberté pour militer.
Après mon installation, sachant que je n’allais pas terminer ma trajectoire professionnelle comme interniste généraliste et étant confronté à quelques difficultés existentielles, j’ai entrepris une psychanalyse. Ayant toujours eu un intérêt pour la psychosomatique et la psychanalyse, je me suis formé en psychosomatique psychanalytique à Paris et finalement vers l’an 2000, j’ai commencé une formation psychanalytique que j’ai « terminée » en 2012.

S.A.

P. E., témoignage

P. E., née le 2.06.44 à Lausanne, de santé fragile, père employé de commerce, mère au foyer (formation commerciale), frère cadet de 3 ans, né après déménagement à Bienne, puis déménagement à Evilard; parents darbystes ("secte" protestante; mes deux arrière-grands-pères ont été des "Frères" importants). Certificat de maturité à Bienne en 1963, études de psychologie à Genève, diplômes en 67, licence printemps 68. Assistante à l'université de 1967 à 1975, psychologue conseillère en OP jusqu'en 1980, psychologue-psychothérapeute au Drop In (consultations pour toxicomanes) jusqu'à fin 88, psychologue-psychothérapeute installée en privé à Montreux de 1989 à 2008, approfondissant parallèlement ma formation en psychanalyse; retraitée depuis lors, avec d'importants problèmes de santé, qui génèrent une qualité de vie médiocre.

femme

Magnin Claire, témoignage

Claire Magnin, père comptable, mère aide de bureau, 1 sœur et 1 frère, grandi dans la région de Nyon. Infirmière. Célibataire et sans enfant au moment de l’adhésion à la LMR (22 ans)
J’ai travaillé en tant qu’infirmière aux HUG de 1973 à 1984, puis à l’hôpital de la Chaux-de-Fonds de 1984 à 1993 comme infirmière en oncologie. De 1993 jusqu’à 2012 à Solidarité femmes région biennoise en tant qu’intervenante LAVI. Actuellement je suis à la retraite tout en faisant quelques remplacements à Solidarité femmes. J’ai deux filles adultes.

Magnin Claire

Heinen Jacqueline, témoignage

Née en 1940 à Genève, dans un milieu bourgeois. Maturité latine faite en traînant les pieds car je ne m’intéressais qu’au théâtre. Diplômée du Conservatoire de Genève, études théâtrales poursuivies à Paris. Comédienne au début des années 60 à Paris et Genève (licence de lettres vite faite durant cette période). Dramaturge et metteure en scène ensuite, en Europe centrale et dans les Balkans, puis à Lausanne. Par la suite, professeure de français dans le secondaire à Genève durant quatre ans. Puis journaliste et permanente de la IVe Internationale à Paris durant dix ans (CAP de tourneur-fraiseur, chemin faisant...). Puis traductrice pour des organisations internationales, le temps de passer une thèse de sociologie. Devenue, à 50 ans, maître de conférences à Paris et peu après professeure de sociologie. De 1990 à 2008, directrice d’un laboratoire du CNRS et d’une revue sur le genre. Au final, présidente du Conseil national des universités.
Aujourd’hui, professeure émérite (encore active sur divers plans). Ecrit, nage et pratique le chant assez intensément.

Heinen, Jacqueline

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