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XXX, anonyme, témoignage

Né en 1953, milieu très pauvre, adhésion dans la tendance du POP donnant naissance à la LMR, rebelle par instinct plus que par idéologie, mouvement des jeunes, puis actions illégales hors de la LMR, banditisme et enfin entrepreneuriat "social".

Anonyme

Vuilliomenet Henri, témoignage

Vuilliomenet Henri, né le 16.06.1948, issu d’un milieu ouvrier-paysan, père ouvrier, une partie de la famille encore paysanne, au Val-de-Ruz dans le canton de Neuchâtel. Ecole primaire dans un village, secondaire à Neuchâtel. Apprentissage de dessinateur machines dans une grande entreprise de l’horlogerie (FHF, 1500 employés) aujourd’hui partie du groupe swatch. Fin de l’apprentissage en 68, période propice aux remises en questions.
Pendant deux ans, petits boulots et préparation individuelle d’une maturité fédérale (cours du soir à l’université populaire pour les branches scientifiques) obtenue en 1970. Entrée à la faculté des sciences de l’université de Neuchâtel en 1970, en physique. Adhésion à la LMR en 71 ou 72, 5ans d’études et de militantisme, avec un échec aux examens universitaires finaux. Déménagement à Chaux-de-Fonds en 74, pendant deux ans, pour construire la ligue dans cette ville. Divers petits emplois et remplacements dans l’enseignement avant le retour à Neuchâtel et l’engagement en 76 dans une entreprise de micro-électronique avec le statut d’employé de laboratoire et le début d’un militantisme syndical qui depuis lors n’a plus cessé. En 1974, je rencontre ma compagne, militante de la LMR elle aussi, début d’une vie commune qui dure toujours.
En 1980, naissance de notre premier enfant, et pour moi engagement comme employé non-qualifié dans une grande entreprise (Favag, plus de mille employés à l’époque) de composants mécaniques pour la téléphonieélectromécanique. Rapidement je deviens président de la commission d’entreprise. En 1990, à la fermeture définitive de Favag, engagé au CSEM (centre suisse électronique et microtechnique) en qualité d’employé de laboratoire, dans le département d’optique dirigé par un ancien membre de la LMR ( !).
Je deviendrai président de la représentation du personnel, puis me suis retrouvé en 2001 dans l’entreprise colibrys, issue du département microsystems du CSEM, jusqu’à ma retraite anticipée en 2010 ; là aussi président de la représentation du personnel.

Vuilliomenet, Henri

Z.F.J., Zeugnis

J.Z.F. 11.8.1957, Herkunft bürgerliches Migrationsmilieu, 5 Geschwister. Wohnort Bern
1979 Diplom als Pflegefachfrau, verheiratet, Ehemann studiert, 1 Kind, Teilzeit berufstätig,
Einkommen: Stipendien, Teilzeitlohn als Pflegefachfrau
2016 geschieden, in Partnerschaft lebend, 2 Kinder, 3 Grosskinder, 100% berufstätig – stv. Direktorin Pflege/MTT Inselgruppe
(medizinisch-­‐technisch und medizinisch-­‐therapeutisch)
1980(?) Beitritt zur RML, weil Ehemann auch Mitglied war und ein Grossteil des sozialen Umfelds ebenfalls. In der Arbeitswelt Erfahrungen gemacht als Werktätige. Ich konnte die Anliegen der RML eins zu eins nachvollziehen.
Berufliche Erfahrung als Pflegefachfrau in verschieden Spitälern Aktives VPOD Mitglied, Frauenforum Bern

Z.F.J.

Thévenaz-Christen Thérèse, témoignage

Thévenaz-Christen, Thérèse, 19 février 1949 ; parents : gérants d'un garage, père, mécanicien avec maîtrise fédérale ; mère : travailleuse domestique, formation de laborantine, secrétaire-comptable du garage en gérance. Famille domiciliée à Cully.
Militante à Lausanne d'abord. Je suis entrée à la LMR en tant qu'étudiante, maturité commerciale à Lausanne, licence de sociologie, brevet d'enseignement genevois (degré élémentaire), diplôme de didactiques des disciplines en sciences de l'éducation, thèse en didactique du français, sciences de l'éducation.
Célibataire.
Occupations prof. successives: secrétaire de direction à Zurich et à Genève ; assistante à l'Université de Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation ; enseignante primaire, formatrice en didactique du français ; chargée d'enseignement, puis maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Genève en didactique du français (sciences de l'éducation). Actuellement retraitée.

Thévenaz-Christen, Thérèse

Wullschleger Christine, Zeugnis

Christine Wullschleger, geboren am 16.6.1950
Meine Urgrosseltern und Grosseltern mütterlicherseits lebten in sehr armen Verhältnissen im Emmental, man hatte viele Kinder, arbeitete – Frauen wie Männer – in Niedriglohnberufen oder hatte nur Arbeit auf Abruf. Als Bub war mein Grossvater verdingt worden, aber er wie auch seine Frau, die zeitlebens ihre mangelnde Bildung bedauerte, arbeiteten intensiv an einer besseren Zukunft für ihre Kinder, darunter meine Mutter. Dieser Familie war stets bewusst, dass sie der Arbeiterklasse angehört, auch wenn sich niemand politisch engagierte.
Meine Urgrosseltern väterlicherseits waren Bauern und Arbeiterbauern im bernischen Oberaargau. Sowohl meine Grossmutter als auch mein Grossvater konnten eine Lehre machen (sie Schneiderin, er Schlosser), sie wanderten nach Baden aus, wo die Grossmutter als Schneiderin und der Grossvater bei der BBC (Brown Boveri & Cie.) arbeitete.
Sie waren politisch geprägt: Meine Grossmutter durch die in Herzogenbuchsee wirkende Amélie Moser (im „Kreuz“, Zentrum für Bildung – vor allem für Frauen), mein Grossvater durch den nachmaligen SP-­‐Bundesrat Nobs, der sein Lehrer gewesen war. Mein Grossvater war aktiver Gewerkschafter im SMUV (Schweizerischer Metall-­‐ und Uhrenarbeiterverband).
Beide besuchten Bildungsveranstaltungen.
Mein Vater war ihr einziges Kind und wurde gefördert.
Meine Eltern hatten beide einen Erstberuf: Meine Mutter als KV-­‐Angestellte und mein Vater als Postbeamter. Später bildete sich zuerst mein Vater zum Berufsberater aus, dann meine Mutter zur Berufsberaterin.
Nach mehreren Umzügen, bedingt durch den Postberuf meines Vaters, zog meine Familie nach Zofingen im Kanton Aargau, wo beide Eltern die Berufsberatungsstelle führten und sich in der Freiwilligenarbeit im Städtchen engagierten. Mein Vater war jahrelang Schulpflegepräsident.
Ich war das ältere Kind und hatte eine jüngere Schwester. Politisch wurde bei uns rege diskutiert. Als sich mein Vater seiner Karriere wegen dem Freisinn anschloss, gab es Streit, denn meine Mutter sah dies als Bruch mit ihrer beider Vergangenheit als Arbeiterkinder.
Wir Töchter wurden gefördert. So konnte ich das Gymnasium Aarau (und dazwischen ein Jahr die High School in Los Angeles (USA) und die Universität Zürich besuchen. Meine Eltern fanden mein politisches Engagement grundsätzlich gut, auch wenn es ihnen etwas gar radikal erschien.

Wullschleger Christine

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