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Godinat Gilles, témoignage

Godinat Gilles, né le 8.12.47, à Genève, dans une famille ouvrière. Scolarité à Genève, y compris mes études de médecine. Marié à deux reprises, père de trois enfants, dont une fille décédée. Médecin lors de mon adhésion à la LMR-PSO. Vie professionnelle dans un cabinet de groupe à Genève. Actuellement retraité. J’ai ainsi passé la plus grande partie de ma vie à Genève.

Godinat, Gilles

Gaillard Olivier, témoignage

Gaillard, Olivier, 10 mai 1948. Un père pasteur, conservateur voire réactionnaire, plutôt mal dans sa peau et dans son rôle, et une mère institutrice, pleine de principes archaïques, mais qu’elle a su assouplir au fil du temps pour devenir une personne ouverte et gaie.
Enfance à Payerne, adolescence à Vevey, puis Dompierre (VD). Aucune inclination pour la religion, jamais. Après des études de Lettres à l’Université de Lausanne (licence en 1973), une année de stage SPES (brevet en 1974), et deux ans d’enseignement au Collège de Vevey (1974- 1976), j’ouvre une boutique de brocante-antiquité-artisanat. En 1991, je reprends l’enseignement (Gymnase de Nyon et collège de Nyon-Marens), puis, dès 1992, au Gymnase de Morges, jusqu’en 2012.

Gaillard Olivier

Hofer André, témoignage

Années militantes : 1977 – 1992
Années au parti (LMR, PSO) : 1979 - 1987
André Hofer né le 11 janvier 1957.
Grands-parents maternels ouvriers à Orvin BE, puis Bienne.
Grands-parents paternels paysans métayer dans l’Emmental BE.
Mère institutrice et père boucher, petits commerçants indépendants, habitant à Bienne.
Statut au moment de l'adhésion à la LMR en 1979 : étudiant, célibataire. Ma région d’activité militante s’est étendue de Bienne au Jura bernois.

Hofer, André

Loertscher Clive, témoignage

LOERTSCHER Clive, 17 octobre 1948, milieu modeste (père magasinier dans un garage, mère au foyer), famille nombreuse du côté de ma mère (9 frères et soeurs). Ai été le seul de mes 24 cousines et cousins à faire des études universitaires.
Vivait à l’époque à Lausanne depuis mes 6 ans, collège secondaire, maturité latin-anglais, licence ès sciences politiques UNIL, assistant à l’Uni à l’époque, puis enseignant secondaire et de gymnase, directeur de gymnase et enseignant secondaire à nouveau.
En couple à l’époque.

Loertscher, Clive

M.G., témoignage

Je suis né le 27 juillet 1948 à Châtel-St-Denis. J’ai une soeur de deux ans mon aînée. Mon père, paysan-fromager est décédé quelques mois avant ma naissance d’une tuberculose. Anecdote : une demande d’aide financière pour des soins onéreux, à l’époque, à la « Chaîne du Bonheur » a obtenu une fin de non-recevoir. Ma mère fut gérante du kiosque Naville de la gare. Elle partait travailler à 6 heures et rentrait vers 20 heures et gagnait de quoi nous permettre de survivre. Ma grand-mère, une femme bonne et généreuse s’occupait de nous au jour le jour. Autant dire que j’ai bénéficié d’une liberté quasi totale durant toute mon enfance. J’ai appris à me débrouiller et j’ai très tôt pris conscience de ma situation et décidé de me battre si je voulais « réussir » dans l’existence. J’ai eu une éducation catholique ouverte. Et ma première prise de conscience « humaniste » fut un beau jour de Noël. Devant la crèche de l’Eglise St-Nicolas de Châtel-St-Denis se trouvait une crousille. Sur cette crousille la statuette d’un noir qui baissait la tête chaque fois qu’une pièce y était glissée. Ecole primaire multi-âge à 40 élèves, école secondaire, Ecole de Commerce à Lausanne pour éviter l’internat à Fribourg. Et pour terminer HEC à Lausanne, soit 7 années à faire les trajets Châtel-Lausanne. Mon idée première était de réussir une carrière économique (sorte de revanche sur le
passé ?). C’est la rencontre avec des sympathisants de la LMR, dans le cadre universitaire, qui m’a mis sur le chemin vers un engagement plus social, soit l’enseignement. Pour autant que ma mémoire chronologique ne me trahisse pas, les événements de mai 68 se sont traduits à l’Uni de Lausanne par des cours parallèles sur le marxisme donnés par CH-A que j’ai suivi à la manière d’un étudiant studieux ! Autant que mes « camarades HEC » suivaient ceux d’un certain F. Schaller. La suite, 30 ans dans l’enseignement dont 28 à Yverdon, et pour finir comme directeur d’un établissement secondaire de 950 élèves, sous la forme d’une direction collégiale avec responsabilité directoriale, beaucoup de projets réalisés, un agenda 21 (environnement, citoyenneté) de l’établissement, une assemblée des élèves, des leçons à deux balles, etc. Actuellement : retraité.

homme

R. H.-P., témoignage

R H-P., né le 28 décembre 1950 à Bischofszell (Thurgovie). J’ai vécu au Locle de 1955 à 1973, à Neuchâtel de 1973 à 2012, à nouveau au Locle depuis janvier 2013.
Célibataire.
Scolarité au Locle (Ecole primaire, Ecole secondaire, Ecole de commerce / section diplôme) : 1956-1971
Formation à la Bibliothèque de la Ville – Neuchâtel, 1972-1974.
Bibliothécaire à la Faculté des sciences économiques, Université de Neuchâtel – 1975-juin 1976.
Bibliothécaire à la Bibliothèque Publique et universitaire - Neuchâtel (BPUN/ex-Bibliothèque de la Ville) – juillet 1976-décembre 2012.
Retraité en décembre 2012.

R. H-P.

Vuilliomenet Henri, témoignage

Vuilliomenet Henri, né le 16.06.1948, issu d’un milieu ouvrier-paysan, père ouvrier, une partie de la famille encore paysanne, au Val-de-Ruz dans le canton de Neuchâtel. Ecole primaire dans un village, secondaire à Neuchâtel. Apprentissage de dessinateur machines dans une grande entreprise de l’horlogerie (FHF, 1500 employés) aujourd’hui partie du groupe swatch. Fin de l’apprentissage en 68, période propice aux remises en questions.
Pendant deux ans, petits boulots et préparation individuelle d’une maturité fédérale (cours du soir à l’université populaire pour les branches scientifiques) obtenue en 1970. Entrée à la faculté des sciences de l’université de Neuchâtel en 1970, en physique. Adhésion à la LMR en 71 ou 72, 5ans d’études et de militantisme, avec un échec aux examens universitaires finaux. Déménagement à Chaux-de-Fonds en 74, pendant deux ans, pour construire la ligue dans cette ville. Divers petits emplois et remplacements dans l’enseignement avant le retour à Neuchâtel et l’engagement en 76 dans une entreprise de micro-électronique avec le statut d’employé de laboratoire et le début d’un militantisme syndical qui depuis lors n’a plus cessé. En 1974, je rencontre ma compagne, militante de la LMR elle aussi, début d’une vie commune qui dure toujours.
En 1980, naissance de notre premier enfant, et pour moi engagement comme employé non-qualifié dans une grande entreprise (Favag, plus de mille employés à l’époque) de composants mécaniques pour la téléphonieélectromécanique. Rapidement je deviens président de la commission d’entreprise. En 1990, à la fermeture définitive de Favag, engagé au CSEM (centre suisse électronique et microtechnique) en qualité d’employé de laboratoire, dans le département d’optique dirigé par un ancien membre de la LMR ( !).
Je deviendrai président de la représentation du personnel, puis me suis retrouvé en 2001 dans l’entreprise colibrys, issue du département microsystems du CSEM, jusqu’à ma retraite anticipée en 2010 ; là aussi président de la représentation du personnel.

Vuilliomenet, Henri

XXX, anonyme, témoignage

Né en 1953, milieu très pauvre, adhésion dans la tendance du POP donnant naissance à la LMR, rebelle par instinct plus que par idéologie, mouvement des jeunes, puis actions illégales hors de la LMR, banditisme et enfin entrepreneuriat "social".

Anonyme

Darbellay Claude, témoignage

......Darbellay Claude, 6,1,53. Parents divorcés quand j’ai deux ans. Mère violoniste et père économiste, je vis avec ma mère chez mes grands-parents à La Chaux-de-Fonds, voit régulièrement mon père qui habite avec sa nouvelle épouse à l’Orient, à la vallée de Joux, il est directeur commercial de la Movado. Mon grand-père maternel (Albert Steinmann) est un inventeur. Il a inventé et fabriqué une calculatrice de poche pour les commerçants, la « Stima », avant la deuxième guerre mondiale. Le conflit lui ferme les marchés et le ruine. Ma grand-mère a fait des études de secrétariat et a été secrétaire de direction dans une entreprise horlogère biennoise. Lorsque son patron allait au service militaire elle avait « la signature ». Mon oncle maternel était directeur du technicum de la Chaux-de-Fonds. Le soir, vu l’absence fréquente de ma mère pour raisons professionnelles, je suis souvent invité à manger dans les familles du quartier et féquente ainsi divers milieux.
Je fais la connaissance de la LMR dans les années 70, lorsqu’ils viennent pêcher des jeunes au gymnase « rouge » de La Chaux-de-Fonds en les attirant avec des cours de marxisme, une certaine rhétorique révolutionnaire. Et des fins de soirée au bistrot.
Aujourd’hui, je suis enseignant de français et d’anglais au Lycée Blaise Cendrars à la Chaux-de- Fonds, habite Cortaillod, suis écrivain. Publication de 25 romans, récits, nouvelles, livres de poèmes, plusieurs distinctions (pour plus de renseignements aller sur google). Marié, père d’une jeune fille de 15 ans qui va entrer au Lycée à Neuchâtel avec option philosophie. J’ai beaucoup voyagé, parle, outre le français et l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Ai représenté les écrivains suisses romands au comité du Groupe d’Olten, les écrivains suisses au Congrès des écrivains européens (EWC) pendant cinq ans, avais fondé « l’observatoire de poésie européenne » qui étudiait la situation de la poésie dans les différents pays comme baromètre de la culture.
Actuellement, je représente les écrivains suisses des quatre cultures au conseil d’administration de la société de perception des droits d’auteurs, ProLitteris, qui compte environ dix mille membres et représente, outre les écrivains, les éditeurs, les journalistes, les plasticiens. Je suis aussi membre du Fonds culturel de ProLitteris qui distribue des aides à la création pour des événements culturels.

Claude Darbellay

Dolivo Jean-Michel, témoignage

Jean-Michel Dolivo, 15 novembre 1951, né à Paris, père pasteur et mère enseignante au gymnase. A Bienne de 1956 à 1969, Lausanne de 1969 à 1972, Bienne de 1972 à 1981, Lausanne de 1981 à ce jour. Maturité fédérale en 1969, gymnase de Bienne, Université à Lausanne en sciences sociales et politiques, mention histoire, de 1969 - 1972, licence en sciences sociales et politiques 1972. Adhésion à la LMR en mars 1972. Célibataire.
Enseignant histoire au gymnase de Bienne de 1973 à 1975. Licenciement : Berufsverbot (interdiction professionnelle). Remplacements dans des écoles secondaires. Permanent de la LMR (secrétariat du BP) au niveau national de 1976 à 1979. Implantation dans la métallurgie (tourneur-fraiseur) de 1979 à 1981. De 1981 à 1984, permanent du PSO à Lausanne. 1984-1987 études en droit, licence, à l’Université de Lausanne. Enseignement dans des écoles privées. 1987 à 1990, stage d’avocat à l’Etude de l’ASLOCA à Genève (maître de stage Nils de Dardel). 1990-1991, juriste remplaçant au Département des travaux publics à Genève (Grobet). Dès 1991, avocat à Lausanne pour la FOBB, le SIB, secrétaire politique de l’Union syndicale vaudoise (USV), avec Gérard Forster. Avocat du syndicat unia. Création en 2005 du Collectif d’avocat-e-s.

Dolivo Jean-Michel

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