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G.P., Zeugnis

G. P., bürgerliche Herkunft, Mutter verwitwet und wiederverheiratet, 3 Geschwister, in Deutschland lebend. Beginn des Gymnasiums Frankfurt, danach Internat und Matura in der katholischen Innerschweiz. Nach dem Studium in Fribourg, Berlin und Zürich (Jus, Journalistik, Sozialwissenschaften) ein paar Monate Erfahrungen als Berufsschullehrer, dann wissenschaftlicher Assistent an der Universität. Nach Doktorat und Habilitation Professur in Deutschland, Rückkehr in die Schweiz, seit 2004 Professor an einer Schweizer Universität.

G.P.

Ebel Marianne, témoignage

Je suis née le 31 juillet 1948 dans l’Emmental, comme mon frère aîné. Mon père, médecin, avait décidé d’ouvrir son cabinet dans le village de son enfance. En 1950, peu avant la naissance de mon frère cadet, mes parents ont déménagé à Moutier, petite bourgade industrielle du Jura bermois. Je n’ai pas de souvenirs personnels de notre arrivée dans cette ville romande, déchirée par le conflit jurassien auquel mes parents ne se sont jamais mêlés. M’étant dès le début de la scolarité identifiée comme romande et jurassienne, je me suis souvent demandée comment j’aurais évolué si j’avais grandi à la campagne en Suisse alémanique. Dès l’âge de 8 ans, sentant confusément que les Bernois étaient plutôt mal vus à Moutier, j’ai tenté de cacher mon origine à tout le monde. Ma première humiliation remonte à l’école primaire: à 7 ans, je comprenais le français (entendu pendant un an à l’école enfantine), mais ne savais pas encore le parler. Comment dès lors éviter que la maîtresse ne traduise ses consignes pour moi? Sa gentillesse m’accablait. Une des premières phrases que j’ai apprise et prononcée en français a été : «Oui, oui j’ai compris ». Tout au long de notre enfance, mes parents ont valorisé notre formation scolaire, et exigé - « pour être justes »- que leurs quatre enfants participent à tour de rôle aux diverses corvées domestiques. Mais sur le fonds l’éducation restait traditionnelle : « les garçons doivent se donner les moyens de faire de bonnes études, pour les filles c’est moins important. » Ils m’envoyèrent à l’Ecole de Commerce à Bienne avec cette conviction qu’une fille doit avoir un métier au cas où son mari tomberait malade ou pire mourrait. Ce fut ma première révolte. Au bout d’un an, mes parents cédèrent et je fis le gymnase comme mes deux frères, et comme le fit plus tard ma petite soeur, la cadette de la famille. Je suis entrée à l’université de Lausanne en septembre 1968.

Ebel, Marianne

G.R., Zeugnis

R.G., 2.5.1956.
Soziale Herkunft: städtisches (Bildungs-) Bürgertum (Familienunternehmertum) Familiäre Herkunft: Kinder- und Jugendzeit bei den Grosseltern in einem liberalen jüdischen Haushalt mit Hausangestellten in einem oft grossfamiliären Umfeld. Eltern früh geschieden. Vater aus Ungarn bzw. Israel eingewandert. Mutter nach Schottland weggezogen.
Stadt/Region während der RML-Zeit: Bern.
Bildungsweg: Kaufm. Grundausbildung, eidg. Matura, lic. phil. II.
Status zur Zeit des Beitritts zur RML: verheiratet, 1 Kind.
Beruflicher Werdegang: Programmierer; SW-Ingenieur, wissenschaftlicher Mitarbeiter SBB, Methodiker; Unternehmensarchitekt und Datenarchitekt.

R.G.

ELSA, témoignage

ELSA, née le 24.04.1948.
Je suis née de parents ouvriers, militants; mon père était tourneur, et ma mère régleuse : tous deux dans l’horlogerie. Ils ont été des militants de la JOC ET DE L’ACO, des chrétiens engagés sur le plan social. Ils ont créé, avec des amis, le
Mouvement Populaire des Familles et mon père a participé à la création d’une section du Parti Socialiste aux Franches-Montagnes. Il était aussi un grand militant syndicaliste à la FOMH, à l’époque, puis à la FTMH.
Ma mère très qualifiée, a travaillé à domicile pour s’occuper de ses 4 enfants, dont je suis l’aînée.
Ils m’ont formée aux questions sociétales, à leur manière, entachée de culture religieuse.
A l’époque de mai 68, je rencontre Zverkov, militant au POP, à l’époque, juste avant sa distanciation de ce dernier Parti, auquel je n’aurais jamais pu adhérer…..
A l’époque, les garçons avaient le privilège de poursuivre des études. Mes 3 frères avaient donc la priorité. Ai fait la formation d’enseignante primaire, sans grandes convictions, puisque mon père a refusé que je rejoigne le gymnase. Ai pratiqué l’enseignement selon les méthodes Freinet avec un groupe de mordus aux Franches – Montagnes. En garde un bon souvenir de créativité et d’inscription dans une école favorisant l’égalité de chances et la créativité.
Pour rejoindre le lieu de travail de Zverkov, devenu mon mari, j’ai quitté l’enseignement aux Franches-Montagnes. Lui, suivait les cours aux canetons avec Charles-André Udry, tandis que je m’occupais de notre premier bébé.
Ensemble nous sommes devenus membre de la LMR.
Ai suivi ensuite la première formation d’enseignante spécialisée, puis formation psychanalytique et systémique. Suis certifiée en thérapie familiale et travail avec les familles migrantes. Ai travaillé 38 ans dans la pédagogie spécialisée. Depuis 1998, en parallèle, je pratique , en collaboration avec un pédopsychiatre, des entretiens de familles, avec un grand bonheur. Ai pris une retraite anticipée pour accompagner Zverkov dans la dernière phase de sa vie…

ELSA

Gähler Ueli, Zeugnis

Ueli Gähler, geboren am 7. Januar 1953. Ich wuchs als ältestes von vier Geschwistern in einer protestantischen klein- und bildungsbürgerlichen Familie in der Gemeinde Maur bei Zürich auf und besuchte das Literargymnasium in Zürich. Anfangs 1972 kam ich als knapp 19-Jähriger zur RML und zum Maulwurf. Mein Pseudonym war „Sebastian Tunichtgut“ oder „Sebi“. 1974 besuchte ich als Mitglied des Soldatenkomitees die Rekrutenschule in der Kaserne Zürich. 1975 zog ich im Auftrag der Partei nach Basel, wo ich in der Bewegung gegen das geplante AKW (Atomkraftwerk) Kaiseraugst und am Aufbau der RML-Sektion beteiligt war und nebenbei Geschichte und Philosophie studierte. Ich war Mitglied des ZK (Zentralkomitee) der RML und hatte Aufgaben in der nationalen Jugendarbeit. Nach dem Lizenziat 1980 machte ich bei Roche in Basel eine IT-Ausbildung und versuchte, eine Angestelltengruppe der Gewerkschaft aufzubauen, wurde aber 1982 entlassen. Nach dem Austritt aus der SAP 1983 machte ich eine Karriere als Informatiker in der Assekuranz, wo ich es bis zum Vizedirektor schaffte. Ich bin heute frühpensioniert und nach 30 Jahren Unterbruch politisch wieder aktiv in einer NGO, die die Schweizer Konzerne in der Dritten Welt beobachtet. Ich bin seit 35 Jahren mit meiner Partnerin zusammen und habe keine Kinder.

Gähler Ueli

Eschmann Jacques, témoignage

Jacques Eschmann, 27 février 1947, originaire de Vellerat JU.
Origine sociale modeste : mes deux grands-pères étaient ouvriers d’usine, mes deux grands-mères femmes au foyer. Mes deux parents ont fait un apprentissage d’employé-e de bureau. Puis mon père a gravi les échelons jusqu’à devenir gérant d’une entreprise correspondant aujourd’hui à une Landi cantonale, où il a fait toute sa carrière professionnelle. Ma mère a cessé son activité professionnelle après son mariage.
Je suis l’aîné d’une famille de 6 enfants.
J’ai toujours habité à Delémont jusqu’à l’âge de 19 ans, puis je suis parti à l’université de Fribourg, ville que je n’ai plus quittée.
Ecoles primaire et secondaire à Delémont, maturité scientifique à l’Ecole cantonale de Porrentruy, études universitaires à Fribourg (licence en sciences). J’ai pratiqué l’enseignement jusqu’à ma retraite au niveau du secondaire II.
Au moment de fonder la LMR de Fribourg (1971), j’étais fraîchement marié, sans enfants.
De profession, j’étais alors assistant en géographie à l’Uni de Fribourg et enseignant (quelques heures par semaine). Après avoir quitté l’uni en 1975 (raison : interdiction professionnelle pour
« appartenance à une organisation [la LMR] qui a soutenu l’occupation de la Mensa de l’Uni de Fribourg », selon l’ « acte d’accusation » du Conseil d’Etat fribourgeois), j’ai progressivement augmenté mes heures d’enseignements (géographie et français langue étrangère) aux Cours d’Introduction aux Universités suisses (CIUS) jusqu’à la fermeture de cette école (fin 2011), à la suite de quoi j’ai pris ma retraite. De 2000 à 2011, j’étais enseignant dans cette école, mais aussi vice-directeur à quart temps. De 1991 à 2001, j’ai également été conseiller communal (exécutif) à temps partiel à la ville de Fribourg.
Retraité depuis janvier 2012.

Eschmann, Jacques

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