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Description archivistique
AEHMO, BCU Lausanne Fonds de témoignages d'anciennes et anciens militants
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Kreuzer Roland, Zeugnis

Mein Name ist Roland Kreuzer, geboren am 21. August 1956 in Trimbach SO. Mein Vater war zuerst Schriftsetzer und dann Korrektor in Olten, meine Mutter stammte aus einer Innerschweizer Bauernfamilie und lernte Krankenschwester. Katholisches Arbeitermilieu, würde ich sagen.

Kreuzer Roland

Landolt Brigit, Zeugnis

Landolt, Brigit, 13.2.1948.
Familiäre Herkunft: Arbeiterkind mit engagierten Eltern (religiöse Sozialisten, SP-­‐Mitglieder). Wohnhaft in Steinhausen in einer SMUV-­‐Siedlung (Schweizer Metall-­‐ und Uhrenarbeiterverband, eine der Vorgängergewerkschaft der Unia). Vater war Feinmechaniker in der Landis&Gyr. Er war auch in der Schulkommission von Steinhausen. Dort haben sie 1956 Schweigeminuten für die Ungarischen Flüchtlinge gemacht. Vater hat sich kritisch dazu geäussert und gefragt, warum sie keine Schweigeminuten zum Beispiel für Algerien machen. Danach waren wir gestempelt. Auf den Schulweg riefen die Kinder: „Dein Vater ist ein Kommunist…“. Ein Bauer von Steinhausen hat zu ihm gesagt: „Wenn Du keine Frau und Kinder hättest, würde ich Dich mit meiner Hasenpistole erschiessen“.
Vater hat uns viel erklärt. Er hat uns aufgemuntert, an die Ostermärsche zu gehen. Das war interessant, wir haben viele Leute kennengelernt.

Landolt Brigit

Lang Jo, Zeugnis

Lang, Josef, 29.04.1954, Bauernfamilie, Zug Primarschule Aristau (5 Jahre) / Bezirksschule Muri (4 Jahre) / Kollegium Sarnen (1 Jahr, Rauswurf wegen „fremder Weltanschauung“), Kantonsschule Zug (2 Jahre, Matura 1973), Uni Zürich (1973 bis 1981): Geschichte, Philosophie, Literatur, Lizenziat 1980, Dissertation 1981 über „Nationale und soziale Bewegung im Baskenland unter dem Frankismus“. Gründung der Zuger RML-­‐Sektion 1973; ledig, keine Kinder, wegen Berufsverbot in Innerschweiz und an Uni Zürich seit 1982 (Teilzeit-­‐)Lehrer an Baugewerblicher Berufsschule in Zürich, Ferienjobs in Industrie und auf Bau, seit 1976 journalistische Nebentätigkeit (v.a. „Tages-­‐Anzeiger“), 1980 bis 1992 Bresche-­‐Redaktor.

Lang Jo

Langraf Barbara, Zeugnis

Langraf Barbara, geboren 1950, Mitglied der französischen LC/LCR Mein Name ist Barbara Langraf. Ich wurde am 20.9.1950 geboren, stamme mit meinen beiden Schwestern aus bürgerlichem Milieu in Zürich. Der Vater war Arzt. Die Grosseltern waren Juden aus Wien, die schon recht früh vor dem II. Weltkrieg in die Schweiz eingewandert sind und danach der Schweiz extrem dankbar dafür waren, dass sie nicht in Auschwitz gelandet waren. Sie konvertierten danach zum Katholizismus. Als Jugendliche war für mich der Patriotismus meines Vaters, der auch als Soldat an der Grenze gestanden war, nicht einfach zu ertragen. Mit 19 Jahren zog ich dann mit meinem damaligen Partner nach Paris. Wichtig war mir, möglichst weit weg von diesem bürgerlichen Milieu leben zu können.

Langraf Barbara

Lehmann Anton, Zeugnis

Lehmann Anton, 15.03.1946

SozialeHerkunft
Vater: proletarisierter Bauer /Psychiatriepfleger; Mutter: Verdingkind/Hausfrau

Familiäre Herkunft
Heimatort Rüeggisberg /Kt. Bern, aufgewachsen in Ostermundigen bei Bern Stadt/Region
zur RML-­‐Zeit Wohnhaft in Ostermundigen/BE bis 1972 im Haus der Eltern
Ab 1973/74 in Bern, Wohngemeinschaft Neubrückstrasse 67

Bildungsweg
Primar-­‐ und Sekundarschule, kaufmännische Lehre, Sprachaufenthalte in England (Lower Cambridge) und Italien (Università per Stranieri, Perugia),

  1. Bildungsweg mit Handelsmatur, Studium lic.rer.pol. (Abschluss 1979 in Bern), anschl. berufsbegleitende
    Weiterbildungen im Sport: Diplomtrainer in Magglingen, sonderpädagogische, methodisch-­‐didaktische Fortbildung, dipl. Hochschuldidaktiker der Berner Fachhochschule /Eidg. Hochschule für Sport Magglingen; Spracherwerb zusätzlich zu Französisch, Englisch und Italienisch: Spanisch und Thailändisch.

Lehmann Anton

Lips Christoph, Zeugnis

Lips Christoph, geboren 1953, Sektion Zürich
Ich erlaube mir, frei meine Ansicht zu unserer RML/SAP-­‐Geschichte darzustellen.
Vor einigen Jahren habe ich bereits an der Befragung der Universität Lausanne teilgenommen. Von dieser Art „soziologischer“ Befragungen bin ich nicht ganz überzeugt. Unser Hauptmanko waren unsere bescheidenen analytischen Fähigkeiten und unsere jugendliche Überheblichkeit.

Lips Christoph

Loertscher Clive, témoignage

LOERTSCHER Clive, 17 octobre 1948, milieu modeste (père magasinier dans un garage, mère au foyer), famille nombreuse du côté de ma mère (9 frères et soeurs). Ai été le seul de mes 24 cousines et cousins à faire des études universitaires.
Vivait à l’époque à Lausanne depuis mes 6 ans, collège secondaire, maturité latin-anglais, licence ès sciences politiques UNIL, assistant à l’Uni à l’époque, puis enseignant secondaire et de gymnase, directeur de gymnase et enseignant secondaire à nouveau.
En couple à l’époque.

Loertscher, Clive

Loup Suzanne, témoignage

Je m'appelle Suzanne Loup, je suis née en 1949 à la campagne, au Val-de-Ruz, au milieu des fleurs puisque mes parents
étaient horticulteurs. J'ai débarqué dans la ville de Neuchâtel pour suivre les études gymnasiales puis l'école Normale
qui a fait de moi une institutrice . C'est aussi à ce moment que j'ai adhéré à la LMR avec mon compagnon . J'étais en
couple et plus tard, j'ai eu 2 enfants. J'ai enseigné dans le canton jusqu'en 2008, année où j'ai pris ma retraite..

Loup, Suzanne

M.G., témoignage

Je suis né le 27 juillet 1948 à Châtel-St-Denis. J’ai une soeur de deux ans mon aînée. Mon père, paysan-fromager est décédé quelques mois avant ma naissance d’une tuberculose. Anecdote : une demande d’aide financière pour des soins onéreux, à l’époque, à la « Chaîne du Bonheur » a obtenu une fin de non-recevoir. Ma mère fut gérante du kiosque Naville de la gare. Elle partait travailler à 6 heures et rentrait vers 20 heures et gagnait de quoi nous permettre de survivre. Ma grand-mère, une femme bonne et généreuse s’occupait de nous au jour le jour. Autant dire que j’ai bénéficié d’une liberté quasi totale durant toute mon enfance. J’ai appris à me débrouiller et j’ai très tôt pris conscience de ma situation et décidé de me battre si je voulais « réussir » dans l’existence. J’ai eu une éducation catholique ouverte. Et ma première prise de conscience « humaniste » fut un beau jour de Noël. Devant la crèche de l’Eglise St-Nicolas de Châtel-St-Denis se trouvait une crousille. Sur cette crousille la statuette d’un noir qui baissait la tête chaque fois qu’une pièce y était glissée. Ecole primaire multi-âge à 40 élèves, école secondaire, Ecole de Commerce à Lausanne pour éviter l’internat à Fribourg. Et pour terminer HEC à Lausanne, soit 7 années à faire les trajets Châtel-Lausanne. Mon idée première était de réussir une carrière économique (sorte de revanche sur le
passé ?). C’est la rencontre avec des sympathisants de la LMR, dans le cadre universitaire, qui m’a mis sur le chemin vers un engagement plus social, soit l’enseignement. Pour autant que ma mémoire chronologique ne me trahisse pas, les événements de mai 68 se sont traduits à l’Uni de Lausanne par des cours parallèles sur le marxisme donnés par CH-A que j’ai suivi à la manière d’un étudiant studieux ! Autant que mes « camarades HEC » suivaient ceux d’un certain F. Schaller. La suite, 30 ans dans l’enseignement dont 28 à Yverdon, et pour finir comme directeur d’un établissement secondaire de 950 élèves, sous la forme d’une direction collégiale avec responsabilité directoriale, beaucoup de projets réalisés, un agenda 21 (environnement, citoyenneté) de l’établissement, une assemblée des élèves, des leçons à deux balles, etc. Actuellement : retraité.

homme

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