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Description archivistique
Fonds de témoignages d'anciennes et anciens militants Genève
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Lehmann Anton, Zeugnis

Lehmann Anton, 15.03.1946

SozialeHerkunft
Vater: proletarisierter Bauer /Psychiatriepfleger; Mutter: Verdingkind/Hausfrau

Familiäre Herkunft
Heimatort Rüeggisberg /Kt. Bern, aufgewachsen in Ostermundigen bei Bern Stadt/Region
zur RML-­‐Zeit Wohnhaft in Ostermundigen/BE bis 1972 im Haus der Eltern
Ab 1973/74 in Bern, Wohngemeinschaft Neubrückstrasse 67

Bildungsweg
Primar-­‐ und Sekundarschule, kaufmännische Lehre, Sprachaufenthalte in England (Lower Cambridge) und Italien (Università per Stranieri, Perugia),

  1. Bildungsweg mit Handelsmatur, Studium lic.rer.pol. (Abschluss 1979 in Bern), anschl. berufsbegleitende
    Weiterbildungen im Sport: Diplomtrainer in Magglingen, sonderpädagogische, methodisch-­‐didaktische Fortbildung, dipl. Hochschuldidaktiker der Berner Fachhochschule /Eidg. Hochschule für Sport Magglingen; Spracherwerb zusätzlich zu Französisch, Englisch und Italienisch: Spanisch und Thailändisch.

Lehmann Anton

Huber Peter, Zeugnis

Huber, Peter, geb. 26.7. 1954 in Zürich.
Ich bin Sohn eines typischen Aufsteigers der Nachkriegsjahre: Mein Vater, geboren in einer stockkatholischen Familie in Zug, studierte Staatswissenschaften und gründete zu Beginn der 60er Jahren in Zürich ein Treuhandbüro, das florierte und bald 8 Angestellte hatte. Mit meinen beiden Schwestern und mir ging er grosszügig um, sowohl was die jugendlichen Freiheiten, politische Gedanken als auch Sackgeld und überhaupt Auslagen betraf. Die Mutter, aus bescheidenem Milieu und ohne Ausbildung, war strenger.
Bei Eintritt in die RML (das muss Sommer 1973 gewesen sein) wohnte ich bei den Eltern (Einfamilienhaus in Baar), besuchte die Kantonsschule Zug, wo ich im Sommer 1974 die Matura (Latein) machte. Danach Studium der Geschichte und franz. Literatur in Zürich, ein Studiensufenthalt in Paris (1979) und in Granada (1983), abgeschlossen mit dem Doktorat (Zürich, 1986).
Seit 1997 Privatdozent an der Uni Basel, seit 2002 getrennt lebend von meiner Frau, von der ich zwei Kinder habe.

Huber Peter

Giancotti Therese, Zeugnis

Therese Giancotti, geb. 27.12.1950,
geboren in Bern, Vater höherer Beamter (Jurist), bin in Zollikofen aufgewachsen und habe nach dem Studium in Genf (Soziale Arbeit) bis 1994 in Bern (Steigerhubel / Ausserholligen) gewohnt. Zur Zeit meines Beitritts in die SAP war ich verheiratet und hatte 1 Kind (1977), später 2 (1981).
Nach dem Streik (Februar 1979) und dem nachfolgenden Rausschmiss beim Bern. Blindenfürsorgeverein arbeitete ich ab 1980 als Sozialarbeiterin zu 50% beim Schweiz. Blindenbund, Beratungsstelle in Bern. 2000-­‐2002 machte ich die berufsbegleitende Ausbildung zur dipl. Erwachsenenbildnerin beim Berner Seminar für Erwachsenenbildung. Ich lebe seit 2004 mehrheitlich und seit 2006 ganz in Deutschland in Essen (NRW), bin zum 3. Mal verheiratet und bin seit gut einem Jahr Rentnerin.

Giancotti Therese

S. U., témoignage

Né le 27.1.1943 en Suisse alémanique, dans une famille de couche moyenne aisée et conservatrice.
Père juriste et cadre dans une grande entreprise, mère bien occupée à la maison avec les quatre enfants. Sentiment de sécurité affective et matérielle pendant l’enfance, auquel l’ambiance conformiste mélangeait peu à peu de l’ennui. Maturité à l’école cantonale d’une petite ville de Suisse allemande ; il n’y avait pas d‘enfant d’ouvrier ou d’employé modeste parmi nous, les garçons portaient la cravate et se préparaient à suivre le parti radical ou le parti chrétien-social, et à grader dans l’armée. Études de médecine, à Genève pour changer d’air. Travail dans des cliniques et spécialisation en psychiatrie, puis en cabinet privé jusqu’à ma retraite en 2016, toujours à Genève. Entré à la LMR en 1971/72, étant marié et bientôt père d’un enfant né en 1972. Sorti du PSO en 1986.

S.U.

Batou Jean, témoignage

Batou, Jean, né le 27 juillet 1954.
Mon père était ingénieur, puis enseignant secondaire, et ma mère « femme au foyer », puis institutrice primaire. Pour autant, cette image donne une idée réductrice de mes origines, qui ne peuvent être comprises qu’en revenant sur la trajectoire de mes parents. Cette histoire – et mon intérêt pour l’histoire –, je les dois aux liens privilégiés que j’ai développés avec mes deux grand-mères tout au long de mon enfance.
Ma mère était française par sa naissance, dans le Tarn, en 1924, par la famille de sa mère et par sa formation scolaire. Son père, d’origine suisse, avait perdu ses parents dès l’enfance, mais il avait réussi à finir des études de dentiste « à la force du poignet ». Pour avoir abandonné le « service aux frontières » durant la Première Guerre mondiale, il avait été poursuivi pour désertion, avant de s’expatrier en France, où il avait rencontré ma grand-mère. Ma mère, ses trois sœurs et ses parents ont passé la guerre à Marseille, avant de s’établir à Genève en 1945. Avec ce parcours, la famille de ma mère n’avait pas accumulé de ressources et vivait modestement.
Mon père est né à Genève en 1919, d’une mère française issue d’un milieu populaire parisien (son beau-père père était ouvrier doreur). Il avait été reconnu par son père, un dentiste d’origine russe (d’une famille juive de Bessarabie), qui avait fui les pogroms des années 1903-1907. Le mariage de mes grands-parents avait fait perdre la nationalité française à ma grand-mère, qui était devenue apatride, comme son mari et ses deux enfants (mon père et sa sœur cadette). Quelques années plus tard, en 1929, mon grand-père mourait après plusieurs mois d’hospitalisation, laissant ma grand-mère avec des dettes. Elle trouvera un poste de manœuvre dans l’horlogerie à Neuchâtel, ce qui lui permettra de subvenir chichement aux besoins de ses enfants.
Mes parents avaient une forte sensibilité aux questions sociales. C’était plutôt mon père qui donnait le ton : tout d’abord, par son esprit scientifique et son approche critique ; ensuite, par son parti pris intransigeant pour la liberté ; mais surtout par sa défense des opprimé·e·s. Il avait rejeté le communisme en raison d’une forte inclinaison libertaire, qu’il pensait liée à son passage par l’école active de Neuchâtel, dont les instituteurs s’étaient occupés de lui après la perte de son père. En même temps, il condamnait les reniements socialistes dans les guerres coloniales. Cela ne se traduisait pas par une adhésion partisane, mais par une façon de réfléchir et d’agir au quotidien. Quant à ma mère, plus marquée par une éducation conformiste, elle cherchait à tracer son propre sillon, dans l’esprit de l’existentialisme d’après-guerre (Camus, Sartre, De Beauvoir)…

Batou Jean

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