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La Chaux-de-Fonds
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Darbellay Claude, témoignage

......Darbellay Claude, 6,1,53. Parents divorcés quand j’ai deux ans. Mère violoniste et père économiste, je vis avec ma mère chez mes grands-parents à La Chaux-de-Fonds, voit régulièrement mon père qui habite avec sa nouvelle épouse à l’Orient, à la vallée de Joux, il est directeur commercial de la Movado. Mon grand-père maternel (Albert Steinmann) est un inventeur. Il a inventé et fabriqué une calculatrice de poche pour les commerçants, la « Stima », avant la deuxième guerre mondiale. Le conflit lui ferme les marchés et le ruine. Ma grand-mère a fait des études de secrétariat et a été secrétaire de direction dans une entreprise horlogère biennoise. Lorsque son patron allait au service militaire elle avait « la signature ». Mon oncle maternel était directeur du technicum de la Chaux-de-Fonds. Le soir, vu l’absence fréquente de ma mère pour raisons professionnelles, je suis souvent invité à manger dans les familles du quartier et féquente ainsi divers milieux.
Je fais la connaissance de la LMR dans les années 70, lorsqu’ils viennent pêcher des jeunes au gymnase « rouge » de La Chaux-de-Fonds en les attirant avec des cours de marxisme, une certaine rhétorique révolutionnaire. Et des fins de soirée au bistrot.
Aujourd’hui, je suis enseignant de français et d’anglais au Lycée Blaise Cendrars à la Chaux-de- Fonds, habite Cortaillod, suis écrivain. Publication de 25 romans, récits, nouvelles, livres de poèmes, plusieurs distinctions (pour plus de renseignements aller sur google). Marié, père d’une jeune fille de 15 ans qui va entrer au Lycée à Neuchâtel avec option philosophie. J’ai beaucoup voyagé, parle, outre le français et l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Ai représenté les écrivains suisses romands au comité du Groupe d’Olten, les écrivains suisses au Congrès des écrivains européens (EWC) pendant cinq ans, avais fondé « l’observatoire de poésie européenne » qui étudiait la situation de la poésie dans les différents pays comme baromètre de la culture.
Actuellement, je représente les écrivains suisses des quatre cultures au conseil d’administration de la société de perception des droits d’auteurs, ProLitteris, qui compte environ dix mille membres et représente, outre les écrivains, les éditeurs, les journalistes, les plasticiens. Je suis aussi membre du Fonds culturel de ProLitteris qui distribue des aides à la création pour des événements culturels.

Claude Darbellay

Graef Philippe, témoignage

GRAEF Philippe, né le 23 juin 1948 de famille bourgeoise (fabrique d’horlogerie) à La Chaux-de-Fonds. Ecoles secondaires au collège Champittet (internat) à Pully. Bac français à Besançon. Uni de Neuchâtel en fac de Lettres (grande époque de mon militantisme). Licence archéo + ethno. Autres écoles (Cinéma, architecture). Marié en 1981, deux fils. Engagements non professionnel puis professionnel dans le domaine du patrimoine architectural (Conservateur des Monuments et Sites pendant 2 ans). Organisateurs de voyages culturels depuis 20 ans.

Graef, Philippe

Loup Suzanne, témoignage

Je m'appelle Suzanne Loup, je suis née en 1949 à la campagne, au Val-de-Ruz, au milieu des fleurs puisque mes parents
étaient horticulteurs. J'ai débarqué dans la ville de Neuchâtel pour suivre les études gymnasiales puis l'école Normale
qui a fait de moi une institutrice . C'est aussi à ce moment que j'ai adhéré à la LMR avec mon compagnon . J'étais en
couple et plus tard, j'ai eu 2 enfants. J'ai enseigné dans le canton jusqu'en 2008, année où j'ai pris ma retraite..

Loup, Suzanne

Magnin Claire, témoignage

Claire Magnin, père comptable, mère aide de bureau, 1 sœur et 1 frère, grandi dans la région de Nyon. Infirmière. Célibataire et sans enfant au moment de l’adhésion à la LMR (22 ans)
J’ai travaillé en tant qu’infirmière aux HUG de 1973 à 1984, puis à l’hôpital de la Chaux-de-Fonds de 1984 à 1993 comme infirmière en oncologie. De 1993 jusqu’à 2012 à Solidarité femmes région biennoise en tant qu’intervenante LAVI. Actuellement je suis à la retraite tout en faisant quelques remplacements à Solidarité femmes. J’ai deux filles adultes.

Magnin Claire

Oppikofer Pierre-Yves, témoignage

Pierre-Yves Oppikofer, né le 12 avril 1955 à La Chaux-de Fonds. Mon père était ingénieur en mécanique, et ma mère, ménagère. Je suis l’ainé d’une famille de trois enfants. Mon père ayant choisi de travailler en indépendant, le niveau de vie de notre famille correspondait à celui des familles ouvrières qui représentaient la très grande majorité population de La Chauxde-Fonds. J’avais 18 ans lorsque j’ai adhéré à la LMR au moment de terminer le gymnase. Ensuite j’ai entamé des études de droit à l’université de Neuchâtel, non achevée. Plus tard, j’ai travaillé dans des entreprises de mécanique après avoir appris le métier de mécanicien de précision. Depuis 1999, je suis syndicaliste professionnel au Syndicat des services publics.

Pierre-Yves Oppikofer

Vuilliomenet Henri, témoignage

Vuilliomenet Henri, né le 16.06.1948, issu d’un milieu ouvrier-paysan, père ouvrier, une partie de la famille encore paysanne, au Val-de-Ruz dans le canton de Neuchâtel. Ecole primaire dans un village, secondaire à Neuchâtel. Apprentissage de dessinateur machines dans une grande entreprise de l’horlogerie (FHF, 1500 employés) aujourd’hui partie du groupe swatch. Fin de l’apprentissage en 68, période propice aux remises en questions.
Pendant deux ans, petits boulots et préparation individuelle d’une maturité fédérale (cours du soir à l’université populaire pour les branches scientifiques) obtenue en 1970. Entrée à la faculté des sciences de l’université de Neuchâtel en 1970, en physique. Adhésion à la LMR en 71 ou 72, 5ans d’études et de militantisme, avec un échec aux examens universitaires finaux. Déménagement à Chaux-de-Fonds en 74, pendant deux ans, pour construire la ligue dans cette ville. Divers petits emplois et remplacements dans l’enseignement avant le retour à Neuchâtel et l’engagement en 76 dans une entreprise de micro-électronique avec le statut d’employé de laboratoire et le début d’un militantisme syndical qui depuis lors n’a plus cessé. En 1974, je rencontre ma compagne, militante de la LMR elle aussi, début d’une vie commune qui dure toujours.
En 1980, naissance de notre premier enfant, et pour moi engagement comme employé non-qualifié dans une grande entreprise (Favag, plus de mille employés à l’époque) de composants mécaniques pour la téléphonieélectromécanique. Rapidement je deviens président de la commission d’entreprise. En 1990, à la fermeture définitive de Favag, engagé au CSEM (centre suisse électronique et microtechnique) en qualité d’employé de laboratoire, dans le département d’optique dirigé par un ancien membre de la LMR ( !).
Je deviendrai président de la représentation du personnel, puis me suis retrouvé en 2001 dans l’entreprise colibrys, issue du département microsystems du CSEM, jusqu’à ma retraite anticipée en 2010 ; là aussi président de la représentation du personnel.

Vuilliomenet, Henri