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Batou Jean, témoignage

Batou, Jean, né le 27 juillet 1954.
Mon père était ingénieur, puis enseignant secondaire, et ma mère « femme au foyer », puis institutrice primaire. Pour autant, cette image donne une idée réductrice de mes origines, qui ne peuvent être comprises qu’en revenant sur la trajectoire de mes parents. Cette histoire – et mon intérêt pour l’histoire –, je les dois aux liens privilégiés que j’ai développés avec mes deux grand-mères tout au long de mon enfance.
Ma mère était française par sa naissance, dans le Tarn, en 1924, par la famille de sa mère et par sa formation scolaire. Son père, d’origine suisse, avait perdu ses parents dès l’enfance, mais il avait réussi à finir des études de dentiste « à la force du poignet ». Pour avoir abandonné le « service aux frontières » durant la Première Guerre mondiale, il avait été poursuivi pour désertion, avant de s’expatrier en France, où il avait rencontré ma grand-mère. Ma mère, ses trois sœurs et ses parents ont passé la guerre à Marseille, avant de s’établir à Genève en 1945. Avec ce parcours, la famille de ma mère n’avait pas accumulé de ressources et vivait modestement.
Mon père est né à Genève en 1919, d’une mère française issue d’un milieu populaire parisien (son beau-père père était ouvrier doreur). Il avait été reconnu par son père, un dentiste d’origine russe (d’une famille juive de Bessarabie), qui avait fui les pogroms des années 1903-1907. Le mariage de mes grands-parents avait fait perdre la nationalité française à ma grand-mère, qui était devenue apatride, comme son mari et ses deux enfants (mon père et sa sœur cadette). Quelques années plus tard, en 1929, mon grand-père mourait après plusieurs mois d’hospitalisation, laissant ma grand-mère avec des dettes. Elle trouvera un poste de manœuvre dans l’horlogerie à Neuchâtel, ce qui lui permettra de subvenir chichement aux besoins de ses enfants.
Mes parents avaient une forte sensibilité aux questions sociales. C’était plutôt mon père qui donnait le ton : tout d’abord, par son esprit scientifique et son approche critique ; ensuite, par son parti pris intransigeant pour la liberté ; mais surtout par sa défense des opprimé·e·s. Il avait rejeté le communisme en raison d’une forte inclinaison libertaire, qu’il pensait liée à son passage par l’école active de Neuchâtel, dont les instituteurs s’étaient occupés de lui après la perte de son père. En même temps, il condamnait les reniements socialistes dans les guerres coloniales. Cela ne se traduisait pas par une adhésion partisane, mais par une façon de réfléchir et d’agir au quotidien. Quant à ma mère, plus marquée par une éducation conformiste, elle cherchait à tracer son propre sillon, dans l’esprit de l’existentialisme d’après-guerre (Camus, Sartre, De Beauvoir)…

Batou Jean

Bollinger Bruno, Zeugnis

Bruno Bollinger, 12. Februar 1953
Soziale Herkunft, familiäre Herkunft:
Vater: Coiffeur, Elektromonteur, Elektrizitätswerk-Angestellter; Mutter: Dienstmädchen/Hausfrau
Stadt/Region während der RML-Zeit: Zug / Baar
Bildungsweg:
Primar- und Sekundarschule, Berufslehre
Herkunftsland/-region für die eingewanderten Mitglieder:
italienische Schweiz (Mesocco)
Status zur Zeit des Beitritts zur RML: ledig
Beruflicher Werdegang und heutige Situation:
Ausbildung als Übersetzer und Sprachlehrer, Bildungsverantwortlicher in Gewerkschaft GBI (Gewerkschaft Bau und Industrie), dann Unia, heute pensioniert

Bruno Bollinger

Boschetti Pietro, témoignage

Né en 1955, Fribourg, milieu catholique, adhère en 1976, activités internationalistes, permanent LMR 1983-1987 et rédacteur de La Brèche, puis journaliste TV en Suisse alémanique puis romande, marié sans enfants. Activisme débridé, sectarisme de la LMR, importance des acquis féministes, démocratie interne imparfaite, plus militant aujourd'hui, a conservé une vision critique de la société et de son évolution.

Boschetti, Pietro

Bürkler Christof, Zeugnis

Bürkler Christof, 25.2.1951,
Eltern Kleinbauern in Rorschach, Unterhalt der Familie mit «Nebenerwerb», katholisch konservative Familie (1 Bruder, 2 Schwestern).
Gymnasium mit Matura 1972 im Internat Karl Borromäus in Altdorf. Theologiestudium in Fribourg (abgebrochen). Umzug nach Basel: Ciba-Arbeiter, Bauarbeiter, Lehre als Maurer, einige Jahre Maurer, Studium der Philosophie und Geschichte in Basel und Zürich (nicht abgeschlossen). Umzug von Basel (1986) in die Ostschweiz: Arbeit auf dem Betrieb der Eltern / des Bruders (Schweinehaltung, Schwei- nezucht). Heute Pension mit Ergänzungsleistungen.
Austritt aus der RML/SAP Ende 1980er Jahre in St.Gallen, in St.Gallen Aktivitäten im Gruppenvor- stand der Unia.

Bürkler Christof

Burnand Eric, témoignage

29.11.53, famille aux racines protestantes-libérales (d’avantage bourgeoisie de « robe » que d’affaires), scolarité secondaire puis universitaire à Lausanne.
Gymasien (célibataire !) à l’époque de l’adhésion au cercle Spartacus et à la LMR.
Après quoi, stage de journalisme à 24 Heures et à la Télévision suisse romande puis journaliste à L’Hebdo et actuellement à la RTS

Burnand, Eric

Degiorgi Dino, Zeugnis

Ich heisse Dino Degiorgi, bin am 30. März 1955 in Bern geboren, stamme aus einer wohlhabenden und bürgerlichen Familie in der Region Bern. Vor meinem RML-Beitritt war ich im „Maulwurf“ und besuchte damals das Gymnasium.

Dino Degiorgi

Diethelm Urs, Zeugnis

Mutter Apothekerin und später Studium in Urgeschichte, Vater Primarlehrer, vor seiner Pensionierung Schulhaus-Vorsteher; geboren und aufgewachsen in Riehen/Basel. Als Gymnasiast Beitritt zum Maulwurf und dann zur RML; nach politisch motiviertem Rausschmiss aus Gymnasium (schon als Maulwurf und RML-Mitglied) von 19 bis 25 Jahren Jungendsekretär der RML/SAP (Gründungszeit der Revolutionären Sozialistischen Jugend (RSJ/JSR), die aus den Maulwurfgruppen entstanden ist).
Nach verschiedenen Berufsverboten Lehre und Arbeit als Zimmermann in Schaffhausen, dann Meister und Bauführer-Weiterbildung an der Fachhochschule. Mitarbeit in den Soldatenkomitees, wegen später Dienstverweigerung (letzter WK). 1 Jahr Bauführer für den Bau eines Gewerkschaftshauses in Guatemala, dann Bauführer in verschiedenen Architektenbüros in der Schweiz und zuletzt 1 Jahr als Geschäftsführer in einer gewerkschaftseigenen Schreinerei/Zimmerei.
Seit dem 42. Lebensjahr IV-Rentner wegen Krankheit, als Rentner Gewerkschaftsvertreter in der EKAS-Bau, Laienrichter am Arbeitsgericht und fast Fulltimer in politischen Aktivitäten.

Urs Diethelm

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