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Sueri Daniel, témoignage

Süri Daniel, 5 mars 1951, famille ouvrière (père mécanicien poids lourds, mère infirmière puis femme au foyer, frère monteur en chauffage), naissance à Laupen (BE), enfance et apprentissage à Orbe. J’ai quatre formations professionnelles attestées ; dans l’ordre d’obtention : CFC d’employé de commerce, licence ès sciences politiques, CFC de monteurcopiste, Certificat universitaire de formateur d’adultes. Au moment où j’adhère à la LMR, je suis marié, sans enfant. Actuellement retraité, j’ai été rédacteur à l’Année politique suisse et chercheur au FNS, ensuite rédacteur à La Brèche, puis ouvrier, qualifié en cours d’emploi, dans l’imprimerie, pour passer ensuite dix ans à la Centrale suisse d’éducation ouvrière (aujourd’hui Movendo). Ensuite traducteur et formateur d’adultes indépendant jusqu’à la retraite.

Sueri, Daniel

Gottraux Pascal, témoignage

Gottraux, Pascal, 6 mai 1957, Père patron d’une PME (paysagiste), mère institutrice. Lausanne. Famille plutôt de gauche. Scolarité à Renens, Lausanne, études à l’EPFL. Au moment de l’adhésion, j’étais célibataire et étudiant. Après mes études, j’ai eu divers postes en suisse dans le privé et comme assistant à l’EPFL (Doctorat en informatique) en tant qu’ingénieur en développement informatique. Depuis 2003 employé au Centre Informatique de l’UNI de Lausanne comme ingénieur en développement informatique (SAP).

Gottraux, Pascal

Darbellay Claude, témoignage

......Darbellay Claude, 6,1,53. Parents divorcés quand j’ai deux ans. Mère violoniste et père économiste, je vis avec ma mère chez mes grands-parents à La Chaux-de-Fonds, voit régulièrement mon père qui habite avec sa nouvelle épouse à l’Orient, à la vallée de Joux, il est directeur commercial de la Movado. Mon grand-père maternel (Albert Steinmann) est un inventeur. Il a inventé et fabriqué une calculatrice de poche pour les commerçants, la « Stima », avant la deuxième guerre mondiale. Le conflit lui ferme les marchés et le ruine. Ma grand-mère a fait des études de secrétariat et a été secrétaire de direction dans une entreprise horlogère biennoise. Lorsque son patron allait au service militaire elle avait « la signature ». Mon oncle maternel était directeur du technicum de la Chaux-de-Fonds. Le soir, vu l’absence fréquente de ma mère pour raisons professionnelles, je suis souvent invité à manger dans les familles du quartier et féquente ainsi divers milieux.
Je fais la connaissance de la LMR dans les années 70, lorsqu’ils viennent pêcher des jeunes au gymnase « rouge » de La Chaux-de-Fonds en les attirant avec des cours de marxisme, une certaine rhétorique révolutionnaire. Et des fins de soirée au bistrot.
Aujourd’hui, je suis enseignant de français et d’anglais au Lycée Blaise Cendrars à la Chaux-de- Fonds, habite Cortaillod, suis écrivain. Publication de 25 romans, récits, nouvelles, livres de poèmes, plusieurs distinctions (pour plus de renseignements aller sur google). Marié, père d’une jeune fille de 15 ans qui va entrer au Lycée à Neuchâtel avec option philosophie. J’ai beaucoup voyagé, parle, outre le français et l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Ai représenté les écrivains suisses romands au comité du Groupe d’Olten, les écrivains suisses au Congrès des écrivains européens (EWC) pendant cinq ans, avais fondé « l’observatoire de poésie européenne » qui étudiait la situation de la poésie dans les différents pays comme baromètre de la culture.
Actuellement, je représente les écrivains suisses des quatre cultures au conseil d’administration de la société de perception des droits d’auteurs, ProLitteris, qui compte environ dix mille membres et représente, outre les écrivains, les éditeurs, les journalistes, les plasticiens. Je suis aussi membre du Fonds culturel de ProLitteris qui distribue des aides à la création pour des événements culturels.

Claude Darbellay