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Calame Claude, témoignage

Claude Calame, 10.09.1943, né à Lausanne, père fondé de pouvoir dans une fiduciaire, mère secrétaire puis femme au foyer. Formation : Collège classique cantonal, Gymnase, Université (Lettres - latin/grec et philo). De fin 1966 à 1974, élaboration de ma thèse en histoire et
anthropologie de la poésie et de la religion grecques (soutenue et publiée en 1977) à la faveur d’une bourse d’études à l’Université d’Urbino où je suis retourné de 1971-1974 comme chargé de cours,
puis wissenschaftlicher Assistent à l’Université d’Hambourg en 1968, doctorant à Paris (EPHE, 5e et 6e Sections) en 1969, puis à University College à Londres en 1970. Puis maître secondaire au Collège de Béthusy (Lausanne) de 1975 à 1984. De cette année à 2003, professeur ordinaire de langue et littérature grecques à l’Université de Lausanne. En 1992, visiting scholar à Harvard University ; en 1997, membre de l’Institute for Advanced Study ; en 1998, visting professor à Yale University. Dès 2001 et jusqu’à nos jours directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (l’ancienne 6e Section de l’EPHE) à Paris.

Claude Calame

Godinat Gilles, témoignage

Godinat Gilles, né le 8.12.47, à Genève, dans une famille ouvrière. Scolarité à Genève, y compris mes études de médecine. Marié à deux reprises, père de trois enfants, dont une fille décédée. Médecin lors de mon adhésion à la LMR-PSO. Vie professionnelle dans un cabinet de groupe à Genève. Actuellement retraité. J’ai ainsi passé la plus grande partie de ma vie à Genève.

Godinat, Gilles

Vuilliomenet Henri, témoignage

Vuilliomenet Henri, né le 16.06.1948, issu d’un milieu ouvrier-paysan, père ouvrier, une partie de la famille encore paysanne, au Val-de-Ruz dans le canton de Neuchâtel. Ecole primaire dans un village, secondaire à Neuchâtel. Apprentissage de dessinateur machines dans une grande entreprise de l’horlogerie (FHF, 1500 employés) aujourd’hui partie du groupe swatch. Fin de l’apprentissage en 68, période propice aux remises en questions.
Pendant deux ans, petits boulots et préparation individuelle d’une maturité fédérale (cours du soir à l’université populaire pour les branches scientifiques) obtenue en 1970. Entrée à la faculté des sciences de l’université de Neuchâtel en 1970, en physique. Adhésion à la LMR en 71 ou 72, 5ans d’études et de militantisme, avec un échec aux examens universitaires finaux. Déménagement à Chaux-de-Fonds en 74, pendant deux ans, pour construire la ligue dans cette ville. Divers petits emplois et remplacements dans l’enseignement avant le retour à Neuchâtel et l’engagement en 76 dans une entreprise de micro-électronique avec le statut d’employé de laboratoire et le début d’un militantisme syndical qui depuis lors n’a plus cessé. En 1974, je rencontre ma compagne, militante de la LMR elle aussi, début d’une vie commune qui dure toujours.
En 1980, naissance de notre premier enfant, et pour moi engagement comme employé non-qualifié dans une grande entreprise (Favag, plus de mille employés à l’époque) de composants mécaniques pour la téléphonieélectromécanique. Rapidement je deviens président de la commission d’entreprise. En 1990, à la fermeture définitive de Favag, engagé au CSEM (centre suisse électronique et microtechnique) en qualité d’employé de laboratoire, dans le département d’optique dirigé par un ancien membre de la LMR ( !).
Je deviendrai président de la représentation du personnel, puis me suis retrouvé en 2001 dans l’entreprise colibrys, issue du département microsystems du CSEM, jusqu’à ma retraite anticipée en 2010 ; là aussi président de la représentation du personnel.

Vuilliomenet, Henri