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B.P., témoignage

Je suis né le 25 février 1950 dans le milieu de la petite bourgeoisie, au sein d'une famille éclatée, mais cependant mon père et ma mère ont été présents jusqu'à mes 18 ans.
J'ai suivi ma scolarité à Lausanne jusqu'au collège secondaire en section latin/anglais. A l'époque de mon adhésion j'étais fraichement marié, mais rapidement divorcé par la suite. J'ai commencé par avoir diverses activités, essentiellement dans le domaine social. Puis des cours m'avaient finalement ouvert les portes de l'enseignement secondaire privé. Je me suis par la suite lancé dans l'informatique (1976), travaillé à Cedips durant 9 ans, puis comme chef de fabrication, puis chef de vente, et enfin directeur de la filiale suisse d'une imprimerie belge. Fermeture de celle-ci, 2 ans et demi sans emploi, et reconversion totale dans le domaine de l'insertion professionnelle au sein de
l'OSEO-Vaud durant les 7 ans précédant ma retraite.

homme

Burnand Eric, témoignage

29.11.53, famille aux racines protestantes-libérales (d’avantage bourgeoisie de « robe » que d’affaires), scolarité secondaire puis universitaire à Lausanne.
Gymasien (célibataire !) à l’époque de l’adhésion au cercle Spartacus et à la LMR.
Après quoi, stage de journalisme à 24 Heures et à la Télévision suisse romande puis journaliste à L’Hebdo et actuellement à la RTS

Burnand, Eric

De Dardel Nils, témoignage

Résumé

Né en 1943, famille bourgeoise, Lausanne, père social-démocrate, rédacteur La Sentinelle-Le Peuple, mère journaliste indépendant et députée PS au Grand Conseil vaudois. Avocat, Genève, ASLOCA, célibataire lors de l'adhésion. Se politise à Munich en 1967, contact avec SDS, entend Mandel et Dutschke, participe à des manifs à Berlin (solidarité Vietnam), En 1968, adhère à la Jeunesse Progressiste (POP) et opposition de gauche au POP, influencé par tendance spontanéiste mais attiré par trotskisme. En 1970, avocat stagiaire à Genève, ASLOCA, membre de Rouge, milite à Taupe Roug et responsable intervention sur collèges, puis métallurgie (Verntissa). Mmebre LMR dès sa création à Genève, membre suppléant au CC et DV de Genève, travaille à l'ASLOCA. Investi dans comité de soldats, secteur ouvrier (Charmilles), défense des patients (grande activité dans l'ADUPSY - défense des patients psychiatriques). Surcharge de travail devenant pénible. Féminisme compris intellectuellement, mais resté pratiquement macho.Adhère à la lutte armée là où luttes politiques anéanties par répression. Actions violentes symboliques acceptées. Opposé à l'action des Brigades rouges. Antimilitariste, défend des soldats et des objecteurs de conscience. Malaise parfois à l'interne face au rejet brutal des positions non orthodoxes. A subi un déplacement professionnel en 1969 à cause de son adhésion à la LMR. Se désinvestit progressivement deuxième moitié années '70. Adhère au PS en 1986, député Grand Conseil genevois 1989-1991, conseiller national 1981-2003. Quitte le PS en 2005, membre de SolidaritéS dès 2007.

De Dardel, Nils

M.G., témoignage

Je suis né le 27 juillet 1948 à Châtel-St-Denis. J’ai une soeur de deux ans mon aînée. Mon père, paysan-fromager est décédé quelques mois avant ma naissance d’une tuberculose. Anecdote : une demande d’aide financière pour des soins onéreux, à l’époque, à la « Chaîne du Bonheur » a obtenu une fin de non-recevoir. Ma mère fut gérante du kiosque Naville de la gare. Elle partait travailler à 6 heures et rentrait vers 20 heures et gagnait de quoi nous permettre de survivre. Ma grand-mère, une femme bonne et généreuse s’occupait de nous au jour le jour. Autant dire que j’ai bénéficié d’une liberté quasi totale durant toute mon enfance. J’ai appris à me débrouiller et j’ai très tôt pris conscience de ma situation et décidé de me battre si je voulais « réussir » dans l’existence. J’ai eu une éducation catholique ouverte. Et ma première prise de conscience « humaniste » fut un beau jour de Noël. Devant la crèche de l’Eglise St-Nicolas de Châtel-St-Denis se trouvait une crousille. Sur cette crousille la statuette d’un noir qui baissait la tête chaque fois qu’une pièce y était glissée. Ecole primaire multi-âge à 40 élèves, école secondaire, Ecole de Commerce à Lausanne pour éviter l’internat à Fribourg. Et pour terminer HEC à Lausanne, soit 7 années à faire les trajets Châtel-Lausanne. Mon idée première était de réussir une carrière économique (sorte de revanche sur le
passé ?). C’est la rencontre avec des sympathisants de la LMR, dans le cadre universitaire, qui m’a mis sur le chemin vers un engagement plus social, soit l’enseignement. Pour autant que ma mémoire chronologique ne me trahisse pas, les événements de mai 68 se sont traduits à l’Uni de Lausanne par des cours parallèles sur le marxisme donnés par CH-A que j’ai suivi à la manière d’un étudiant studieux ! Autant que mes « camarades HEC » suivaient ceux d’un certain F. Schaller. La suite, 30 ans dans l’enseignement dont 28 à Yverdon, et pour finir comme directeur d’un établissement secondaire de 950 élèves, sous la forme d’une direction collégiale avec responsabilité directoriale, beaucoup de projets réalisés, un agenda 21 (environnement, citoyenneté) de l’établissement, une assemblée des élèves, des leçons à deux balles, etc. Actuellement : retraité.

homme

Miéville Jean, témoignage

Jean Miéville, marié, puis en couple (nouvelle compagne), 2 enfants. Né le 30.4. 1923. Petite bourgeoisie, élevé par ma mère. Collège scientifique à Lausanne. Apprentissage de dessinateur. Employé, puis indépendant pendant 25 ans.

Miéville, Jean