violence révolutionnaire

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B.P., témoignage

Je suis né le 25 février 1950 dans le milieu de la petite bourgeoisie, au sein d'une famille éclatée, mais cependant mon père et ma mère ont été présents jusqu'à mes 18 ans.
J'ai suivi ma scolarité à Lausanne jusqu'au collège secondaire en section latin/anglais. A l'époque de mon adhésion j'étais fraichement marié, mais rapidement divorcé par la suite. J'ai commencé par avoir diverses activités, essentiellement dans le domaine social. Puis des cours m'avaient finalement ouvert les portes de l'enseignement secondaire privé. Je me suis par la suite lancé dans l'informatique (1976), travaillé à Cedips durant 9 ans, puis comme chef de fabrication, puis chef de vente, et enfin directeur de la filiale suisse d'une imprimerie belge. Fermeture de celle-ci, 2 ans et demi sans emploi, et reconversion totale dans le domaine de l'insertion professionnelle au sein de
l'OSEO-Vaud durant les 7 ans précédant ma retraite.

homme

Simonin François, témoignage

François Simonin, né à Yverdon le 24.11.1951. Père ouvrier chez Paillard (pas militant), mère secrétaire puis gérante d’une pension de type familial, très conviviale. Mon père, il me disait : « Quand je vois le patron sur la place du Marché, je vais boire un verre avec lui, m’emmerde pas avec ton syndicat ! » Sauf que, quand Paillard a voulu fermer, il a voulu se syndiquer... je lui ai dit : « C’est pas un peu trop tard ??? » J’ai fait un apprentissage de maçon dès l’âge de 16 ans. J’ai travaillé d’abord comme ouvrier qualifié dans des entreprises de chantier vaudoises, puis au Tchad avec Swissaid en 1971. Retour en Suisse en 1973, travail dans une entreprise nyonnaise de construction. En 1976, j’ai fait une école de contremaître : ce que j’avais compris de la théorie trotskyste, c’est que plus on était compétent dans son entreprise, mieux c’était pour militer (certains camarades ont beaucoup critiqué mon choix). En 1983, je suis reparti travailler au Tchad avec la DDC, retour en 1988. Licencié par mon entreprise nyonnaise qui veut se débarrasser des syndicalistes actifs, j’ai entrepris avec mes indemnités de départ une formation de directeur d’institution sociale, en 1995, et j’ai repris la pension de ma mère. Cette pension, que j’ai dirigée durant 22 ans, a été reconnue comme foyer socio-éducatif. Je suis sur le point de prendre ma retraite et j’habite actuellement de nouveau à Yverdon avec ma troisième épouse. Je suis toujours au syndicat Unia, même si ce que je fais n’a plus rien à voir, je n’ai pas pu arrêter de payer mes cotisations... J’ai cinq enfants, dont deux jeunes Haïtiens adoptés.

Simonin, françois