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Fonds du Comité d'aide et d'orientation des victimes de l'amiante

  • AEHMO_CAOVA
  • Fonds
  • 1975-2020

Le Comité d'aide et d'orientation des victimes de l'amiante (CAOVA) fut fondé en 2002 par François Iselin, son épouse Pierrette et quelques autres personnes. Ses objectifs primaires étaient de sensibiliser les autorités et l'opinion publique au drame humain causé par des décennies d'utilisation de l'amiante dans l'industrie du bâtiment, ainsi que de fournir un soutien psychologique, scientifique et juridique aux personnes souffrant des conséquences de l'exposition à ce minéral.
Outre la publication régulière du bulletin d'information "AlerteAmiante" et l'organisation d'évènements publics de tous genres (conférences, tables rondes, témoignages), le CAOVA se chargeait de soutenir les victimes de l'amiante dans leur bataille judiciaire pour l'obtention d'indemnisations en mettant à leur disposition un(e) avocat(e) et l'expertise scientifique et technique de F. Iselin.
N'étant plus sollicité depuis la création du Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (EFA) en 2017, et manquant de moyens financiers comme de militants actifs, le CAOVA a été dissout le 5 septembre 2020.

CAOVA (Comité d'aide et d'orientation des victimes de l'amiante)

S.A., témoignage

AS, né le 11.10.1948 à Schiers aux Grisons. Adhésion en 1975, étudiant en médecine en fin d’études ; marié, un enfant à ce moment.
En ce qui me concerne, depuis l’âge de 12 ans, je voulais devenir vétérinaire comme un de mes frères. J’avais cependant également un intérêt pour la musique, je pratiquais assez intensément le violoncelle, et la varappe et j’envisageais aussi la perspective de guide montagne. Cependant, avec l’effervescence de 1968, j’ai abandonné le projet de devenir vétérinaire. J’avais l’impression que les choses importantes se passaient dans les villes, dans la classe ouvrière organisée, et non pas à la campagne et dans la paysannerie de montagne. Ayant réussi le premier examen de médecine, je pensais un moment à la physique théorique comme mon père mais finalement, j’ai choisi la solution la plus facile, à savoir continuer la médecine, un choix par défaut, un plan B qui explique probablement le fait que je gardais toujours une distance critique par rapport à la médecine et le corps médical.
Entre 1975 et 1984, j’ai fait une formation en médecine interne hospitalière complétée par une formation en médecine du travail. Je me suis installé en 1984 dans un cabinet de groupe avec un interniste-rhumatologue et deux psychiatres, dont Gilles Godinat, également militant au PSO. Au moment de l’installation, j’ai postulé, mais sans grande conviction, pour un poste de médecin d’entreprise de l’Hôpital Cantonal. D’une manière tout à fait prévisible, j’ai été victime d’une interdiction professionnelle, une décision qui ne m’a pas beaucoup touchée car elle était prévisible et, d’une certaine manière, évidente. En plus, mon installation privée me convenait parfaitement
bien car elle me donnait beaucoup de liberté pour militer.
Après mon installation, sachant que je n’allais pas terminer ma trajectoire professionnelle comme interniste généraliste et étant confronté à quelques difficultés existentielles, j’ai entrepris une psychanalyse. Ayant toujours eu un intérêt pour la psychosomatique et la psychanalyse, je me suis formé en psychosomatique psychanalytique à Paris et finalement vers l’an 2000, j’ai commencé une formation psychanalytique que j’ai « terminée » en 2012.

S.A.