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Une première partie contient des documents socialistes, communistes, anarchistes et syndicaux datant de l’entre-deux-guerres et de la Deuxième Guerre mondiale (quelques exemplaires de La Vague et de L’Étincelle).
La partie principale du fonds correspond à l’appartenance des deux donateurs à la LMR. Outre les journaux La Brèche, La Brèche Usine, La Taupe, Uni Brèche, les documents reflètent la vie interne du parti, la formation des militants, son réseau international.
Plus largement, la documentation réunie dans ce fonds concerne les mouvements de gauche et d'extrême-gauche, en Suisse ou à l'Internationale, en particulier depuis l'entre-deux guerre jusqu'aux années 1980. Il s'agit de collections de brochures, de périodiques et de diverses publications.

Il s'agit d'une collection de 24 cassettes audios contenant 14 interviews réalisés par Pierre Jeanneret entre 1980 et 1988, d'une conférence-débat intitulée "La gauche vaudoise de l'après-guerre, 1945-1955" enregistrée par Pierre Jeanneret le 27 mai 1983 et d'un commentaire enregistré des dias de la Fête des Avant-coureurs par Roland Rapaz. Pour certains interviews, il existe des feuilles avec des informations y relatives, contenues dans des fourres.

La plus grande partie du fonds est constituée par les documents internes du Parti socialiste de Fribourg, ainsi que de différents groupes (Cercle des travailleurs, Grütli romand, Société du peuple démocratique et travailleur, Union ouvrière de Fribourg, Union ouvrière des ateliers du Jura-Simplon (futur CFF), Syndicat des typographes, PS Groupe de Bourg, PS Groupe allemand, PS Groupe féminin), tels que les cahiers de protocole, les cahiers de listes des membres, les statuts ainsi que les cahiers de compte. Il contient également de la documentation socialiste, telle que l'Encyclopédie socialiste, le périodique "Travail", ainsi que des brochures édité entre 1848 et 1987, dont des publications du Parti socialiste suisse et du Parti socialiste de Fribourg.

Collections de périodiques de gauche parus entre 1970 et 1991, notamment les bulletins d'information de divers comités et organisations de soutien à des luttes, principalement dans d'autres pays que la Suisse (Espagne, Mozambique, Afghanistan, Palestine, Turquie, Iran, Paraguay, Nicaragua, Indochine), ainsi que des publications d'organisation syndicales et de la Ligue marxiste révolutionnaire.

L'essentiel des documents concernent les activités de Françoise Pitteloup au Parlement. Il s'agit à la fois de documents personnels (notes manuscrites), que de documents officiels ou encore de documentation. Ils portent notamment sur la mise en place du service civil et l'armée en général, ainsi que sur la politique de la Suisse en matière d'immigration. Une importante documentation existe également sur l'affaire des fiches et le comité "En finir avec l’État fouineur". Une plus petite partie du fonds concerne son entrée au Parti socialiste vaudois.

Le CSAC était une officine anticommuniste créée par Marc-Edmond Chantre. Il s'agit de publications diverses, livres, brochures, périodiques, coupures de presses, dossiers. Une boîte (cote provisoire 2017/248) contient des notes et de la correspondance ; une autre (2017/252), des photographies de presse.

Créé au moment de la naissance de l’AÉHMO, ce fonds est demeuré hétérogène. Il contient des documents réunis pour l’exposition faite en 1979 à l’occasion du cinquantenaire du cartel syndical vaudois, ainsi que des pièces réunies par Olivier Pavillon à l’époque du groupe de travail pour l’histoire du mouvement ouvrier des années 1968-1971. Par la suite ont été déposées les archives du comité de l’association, ses publications et différents legs qui ne pouvaient constituer un fonds distinct. Le fonds contient une importante documentation sur différents sujets, ainsi que des collections de périodiques.

Documents réunis par Liliane Vautier en vue de la rédaction de l'histoire du Parti socialiste à Orbe.

a) PV de comité et d’AG du PS (au début PSO) d’Orbe (années 35-36, 47, 49-61; année 1934, avec liste des membres et mutations);
b) études et témoignage publiés (Pierre Jeanneret, Pierre Aguet)
c) un début d’histoire de la section d’Orbe du PSV (tirée du site de la section)
d) notes et documents sur les élections au Conseil communal et la Municipalité d’Orbe
e) rapports d’activité du PS urbigène (57-58, 60-61)
f) un témoignage photocopié d’Auguste Fornerod sur sa rencontre avec l'anarchiste Léon Rodriguez en 1939-1940 (sans rapport avec Orbe).
g) transcription d’un entretien avec une ouvrière de Nestlé, membre du PS d’Orbe
h) documents préparatoires sur des thèmes connexes (histoire du socialisme suisse, histoire de Nestlé. etc.)
i) huit cassettes audio d’enregistrement de témoignages d’acteurs connus (Pierre Aguet, Jean-Claude Vautier) et moins connus (ernest Badertescher, Thuillard, Baillif) du socialisme urbigène et vaudois.

Ces questionnaires retracent les origines de ces militant(e)s, leurs expériences de la période « LMR -PSO », leurs parcours ultérieurs ainsi que leur regard rétrospectif sur ce long engagement – parfois plus de vingt ans – au coeur d’une période historique mouvementée tant au niveau international (Chili, Portugal, Espagne, Vietnam, Pologne, Nicaragua) qu’helvétique (crise du Parti du Travail, décriminalisation de l’avortement, grèves avec occupation, lutte contre les centrales nucléaires, contre la xénophobie, initiative 40 heures, etc.).

Le Comité d'aide et d'orientation des victimes de l'amiante (CAOVA) fut fondé en 2002 par François Iselin, son épouse Pierrette et quelques autres personnes. Ses objectifs primaires étaient de sensibiliser les autorités et l'opinion publique au drame humain causé par des décennies d'utilisation de l'amiante dans l'industrie du bâtiment, ainsi que de fournir un soutien psychologique, scientifique et juridique aux personnes souffrant des conséquences de l'exposition à ce minéral.
Outre la publication régulière du bulletin d'information "AlerteAmiante" et l'organisation d'évènements publics de tous genres (conférences, tables rondes, témoignages), le CAOVA se chargeait de soutenir les victimes de l'amiante dans leur bataille judiciaire pour l'obtention d'indemnisations en mettant à leur disposition un(e) avocat(e) et l'expertise scientifique et technique de F. Iselin.
N'étant plus sollicité depuis la création du Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (EFA) en 2017, et manquant de moyens financiers comme de militants actifs, le CAOVA a été dissout le 5 septembre 2020.