Área de identidad
Código de referencia
AEHMO_LMR-RML-1-013
Título
Fecha(s)
- 2016 (Creación)
Nivel de descripción
Unidad documental simple
Volumen y soporte
1 fichier numérique
Área de contexto
Nombre del productor
Historia biográfica
Nombre del productor
Historia biográfica
Nombre del productor
Historia biográfica
Institución archivística
Historia archivística
Origen del ingreso o transferencia
Réponse à un questionnaire
Área de contenido y estructura
Alcance y contenido
Je suis née le 31 juillet 1948 dans l’Emmental, comme mon frère aîné. Mon père, médecin, avait décidé d’ouvrir son cabinet dans le village de son enfance. En 1950, peu avant la naissance de mon frère cadet, mes parents ont déménagé à Moutier, petite bourgade industrielle du Jura bermois. Je n’ai pas de souvenirs personnels de notre arrivée dans cette ville romande, déchirée par le conflit jurassien auquel mes parents ne se sont jamais mêlés. M’étant dès le début de la scolarité identifiée comme romande et jurassienne, je me suis souvent demandée comment j’aurais évolué si j’avais grandi à la campagne en Suisse alémanique. Dès l’âge de 8 ans, sentant confusément que les Bernois étaient plutôt mal vus à Moutier, j’ai tenté de cacher mon origine à tout le monde. Ma première humiliation remonte à l’école primaire: à 7 ans, je comprenais le français (entendu pendant un an à l’école enfantine), mais ne savais pas encore le parler. Comment dès lors éviter que la maîtresse ne traduise ses consignes pour moi? Sa gentillesse m’accablait. Une des premières phrases que j’ai apprise et prononcée en français a été : «Oui, oui j’ai compris ». Tout au long de notre enfance, mes parents ont valorisé notre formation scolaire, et exigé - « pour être justes »- que leurs quatre enfants participent à tour de rôle aux diverses corvées domestiques. Mais sur le fonds l’éducation restait traditionnelle : « les garçons doivent se donner les moyens de faire de bonnes études, pour les filles c’est moins important. » Ils m’envoyèrent à l’Ecole de Commerce à Bienne avec cette conviction qu’une fille doit avoir un métier au cas où son mari tomberait malade ou pire mourrait. Ce fut ma première révolte. Au bout d’un an, mes parents cédèrent et je fis le gymnase comme mes deux frères, et comme le fit plus tard ma petite soeur, la cadette de la famille. Je suis entrée à l’université de Lausanne en septembre 1968.
Valorización, destrucción y programación
Acumulaciones
Sistema de arreglo
Área de condiciones de acceso y uso
Condiciones de acceso
Libre de consultation
Condiciones
Voir sous "Fonds"
Idioma del material
- francés
Escritura del material
Notas sobre las lenguas y escrituras
Características físicas y requisitos técnicos
Instrumentos de descripción
Área de materiales relacionados
Existencia y localización de originales
Existencia y localización de copias
Unidades de descripción relacionadas
Área de notas
Identificador/es alternativo(os)
Puntos de acceso
Puntos de acceso por autoridad
- Université de Lausanne (Materia)
- Université de Neuchâtel (Materia)
- Comité Indochine Vaincra (Materia)
- CUTSI (Comité unitaire des travailleurs suisses et immigrés) (Materia)
- MLF (Mouvement de libération des femmes) (Materia)
- Comité Chili (Materia)
- SolidaritéS (Materia)
- Grand Conseil neuchâtelois (Materia)
- LMR (Ligue marxiste révolutionnaire) commission nationale femmes (Materia)
- CC (Comité Central) (Materia)
- BP (Bureau politique) (Materia)
- SSP (Syndicat des services publics) (Materia)
- "Droit de rester" (Materia)
- MMF (Marche mondiale des femmes) (Materia)
- ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne) (Materia)
Tipo de puntos de acceso
Objeto digital metadatos
Nombre del archivo
LMR_PSO_Ebel_Marianne_2016.pdf